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Affaire Dreyfus

 
La dégradation d’Alfred Dreyfus, le 5 janvier 1895. Dessin d'Henri Meyer en couverture du Petit Journal du 13 janvier 1895, légendé « Le traître ».

L'affaire Dreyfus est un conflit social et politique majeur de la Troisième République survenu à la fin du XIXe siècle, autour de l'accusation de trahison faite au capitaine Alfred Dreyfus qui a finalement été innocenté. Elle a bouleversé la société française pendant douze ans, de 1894 à 1906, la divisant profondément et durablement en deux camps opposés, les « dreyfusards » partisans de l'innocence de Dreyfus, et les « antidreyfusards » partisans de sa culpabilité.

La condamnation fin 1894 du capitaine Dreyfus — pour avoir prétendument livré des documents secrets français à l'Empire allemand — était une erreur voire un complot judiciaire sur fond d'espionnage, dans un contexte social particulièrement propice à l'antisémitisme et à la haine de l'Empire allemand à la suite de son annexion de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine en 1871. L'affaire rencontra au départ un écho limité, avant qu'en 1898 l'acquittement du véritable coupable et la publication d'un pamphlet dreyfusard par Émile Zola, J'accuse…! ne provoquent une succession de crises politiques et sociales. À son paroxysme en 1899, l'affaire révéla les clivages de la France de la Troisième République, où l'opposition entre les camps dreyfusard et antidreyfusard suscita de très violentes polémiques nationalistes et antisémites, diffusées par une presse influente. Elle s'acheva en 1906, par un arrêt de la Cour de cassation qui innocenta et réhabilita définitivement Dreyfus.

Cette affaire est souvent considérée comme le symbole moderne et universel de l'iniquité au nom de la raison d'État, et reste l'un des exemples les plus marquants d'une erreur judiciaire difficilement réparée, avec un rôle majeur joué par la presse et l'opinion publique.

André Dupin

 
Dupin, procureur général à la Cour de cassation (1856).

André Marie Jean Jacques Dupin, dit « Dupin aîné », était, en France, avocat, procureur général près la Cour de cassation, député, né à Varzy dans la Nièvre le et mort à Paris le . Il fut député en 1815, président de la Chambre des députés en 1832, membre de l'Assemblée constituante en 1848, président de l'Assemblée législative en 1849 et enfin sénateur en 1857. Il fut également membre de l'Académie française, après son élection en 1832.

Proche de Louis-Philippe d'Orléans, roi des Français en 1830, Dupin aîné fut un acteur politique important de la politique française après la chute de l'Empire napoléonien sous les deux Restaurations. Défenseur devant la Chambre des pairs de nombreux accusés politiques, dont le maréchal Ney et Savary, il fut, à la Chambre des députés, le rapporteur de la Charte de 1830. Sous la monarchie de Juillet, Dupin, que l'on a désigné comme le chef du « Tiers Parti », a été ministre sans portefeuille dans le premier ministère de la monarchie de Juillet. Il a présidé la Chambre des députés de 1832 à 1839.

Article 49 de la Constitution de la Cinquième République française

 

L’article 49 de la Constitution de 1958 fait partie du Titre V : Des rapports entre le Parlement et le Gouvernement (articles 34 à 51). Il organise la responsabilité politique du Gouvernement devant le parlement. En cela, il donne à la constitution, dont la nature est discutée, un des traits principaux du régime parlementaire. Il s'agit cependant d'un parlementarisme fortement rationalisé, c’est-à-dire cherchant à assurer la stabilité du gouvernement. Il réutilise en les renforçant des éléments déjà présents sous la IVe République et introduit par son alinéa 3 une disposition originale, sans équivalent dans des constitutions antérieures ou à l'étranger, et fournissant une arme très puissante au Gouvernement. Ces dispositions visent à apporter au pays la stabilité gouvernementale qui lui faisait défaut en protégeant le gouvernement de majorités de circonstance qui défaisaient les gouvernements au gré des alliances, tout en étant incapables de proposer une alternative.

L'article constitue un des éléments forts pour permettre d'éviter les crises ministérielles, telles que la France les a connues sous la IVe République. Il organise : l'engagement de responsabilité sur un programme (dite aussi « question de confiance ») à l'initiative du gouvernement ; la motion de censure à l'initiative de l'Assemblée nationale ; l'engagement de responsabilité sur un texte, le point le plus original, qui permet au gouvernement de forcer l'adoption d'un texte, sauf si l'Assemblée est prête à le renverser ; et la possibilité enfin pour le gouvernement de demander l'approbation de sa politique par le Sénat, cette dernière ou son refus éventuel étant dépourvue d'effets juridiques.

Césaropapisme

 
Othon Ier et le pape Jean XII

Césaropapisme est un mot né au milieu du XIXe siècle. Il désigne un système de gouvernement temporel (césar) qui, dans une volonté de domination universelle, cherche à exercer son pouvoir sur les affaires religieuses (pape). L’Empereur empiète donc sur les affaires de l’Église. Il occupe ainsi une place privilégiée dans la sphère législative et théologique de l’Église. Pour le cas des monarchies, on peut aussi parler de théocratie royale, gouvernement de la cité par Dieu, par l’élu de Dieu, le roi doit gouverner l’État et protéger l’Église. Le problème que posent les relations entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel est le suivant : il s’agit de savoir qui le dirige au nom de Dieu ; il faut donc déterminer si c’est le pape ou le patriarche qui est soumis à l’empereur en tant que citoyen romain ou si l’empereur est soumis au pape en tant que chrétien. La naissance du césaropapisme est contemporaine de la conversion au christianisme de l’empereur Constantin au début du IVe siècle. Ce mode de gouvernement est lié à l’Antiquité tardive et à l’Empire byzantin. En Occident, il concerne la période ottonienne.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord

 
Talleyrand, par Pierre-Paul Prud'hon (détail).

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, communément nommé Talleyrand, est un homme d'État et diplomate français, né le à Paris, mort dans cette même ville le .

Issu d'une famille de la haute noblesse, souffrant d'un pied bot, il est orienté par sa famille vers la carrière ecclésiastique en vue de lui permettre de succéder à son oncle, l'archevêque de Reims : ordonné prêtre en 1779, il est nommé en 1788 évêque d'Autun. Il renonce à la prêtrise et quitte le clergé pendant la Révolution pour mener une vie laïque.

Talleyrand occupe des postes de pouvoir politique durant la majeure partie de sa vie et sous la plupart des régimes successifs que la France connaît à l'époque : il est notamment agent général du clergé puis député aux États généraux sous l'Ancien Régime, président de l'Assemblée nationale et ambassadeur pendant la Révolution française, ministre des Relations extérieures sous le Directoire, le Consulat puis sous le Premier Empire, président du gouvernement provisoire, ambassadeur, ministre des Affaires étrangères et président du Conseil des ministres sous la Restauration, ambassadeur sous la Monarchie de Juillet. Il assiste aux couronnements de Louis XVI (1775), Napoléon Ier (1804) et Charles X (1825).

Il intervient fréquemment dans les questions économiques et financières, pour lesquelles son acte le plus fameux est la proposition de nationalisation des biens du clergé. Toutefois, sa renommée provient surtout de sa carrière diplomatique exceptionnelle, dont l'apogée est le congrès de Vienne. Homme des Lumières, libéral convaincu, tant du point de vue politique et institutionnel que social et économique, Talleyrand théorise et cherche à appliquer un « équilibre européen » entre les grandes puissances.

Réputé pour sa conversation, son esprit et son intelligence, il mène une vie entre l'Ancien Régime et le XIXe siècle. Surnommé le « diable boiteux », et décrit comme un traître cynique plein de vices et de corruption, ou au contraire comme un dirigeant pragmatique et visionnaire, soucieux d'harmonie et de raison, admiré ou détesté par ses contemporains, il suscite de nombreuses études historiques et artistiques.

Che Guevara

 

Ernesto Guevara, plus connu comme « Che Guevara » [ (t)ʃe ɡevara] (en espagnol : [ t͡ʃe ɡeˈβaɾa]) ou « le Che », né le à Rosario en Argentine et mort exécuté le à La Higuera en Bolivie, à l'âge de 39 ans, est un révolutionnaire marxiste-léniniste et internationaliste argentin ainsi qu'un homme politique d'Amérique latine. Il a notamment été un dirigeant de la révolution cubaine, qu'il a théorisée et tenté d'exporter, sans succès, vers le Congo puis la Bolivie où il trouve la mort.

Alors qu'il est jeune étudiant en médecine, Guevara voyage à travers l'Amérique latine, ce qui le met en contact direct avec la pauvreté dans laquelle vit une grande partie de la population. Son expérience et ses observations l'amènent à la conclusion que les inégalités socioéconomiques ne peuvent être abolies que par la révolution. Il décide alors d'intensifier son étude du marxisme et de voyager au Guatemala afin d'apprendre des réformes entreprises par le président Jacobo Arbenz Guzmán, renversé quelques mois plus tard par un coup d'État appuyé par la CIA. Peu après, Guevara rejoint le mouvement du 26 juillet, un groupe révolutionnaire dirigé par Fidel Castro. Après plus de deux ans de guérilla durant laquelle Guevara devient commandant, ce groupe prend le pouvoir à Cuba en renversant le dictateur Fulgencio Batista en 1959.

Dans les mois qui suivent, Guevara est commandant en chef de la prison de La Cabaña. Il est désigné procureur d'un tribunal révolutionnaire qui exécute les opposants. Puis il crée des camps de « travail et de rééducation ». Il occupe ensuite plusieurs postes importants dans le gouvernement cubain qui écarte les démocrates, réussissant à influencer le passage de Cuba à une économie du même type que celle de l'URSS et à un rapprochement politique avec le Bloc de l'Est, mais échouant dans l'industrialisation du pays en tant que ministre. Guevara écrit pendant ce temps plusieurs ouvrages théoriques sur la révolution et la guérilla.

En 1965, après avoir dénoncé l'exploitation du tiers monde par les deux blocs de la guerre froide, il disparaît de la vie politique et quitte Cuba avec l'intention d'étendre la révolution et de propager ses convictions marxistes communistes. Il se rend d'abord au Congo-Léopoldville, sans succès, puis en Bolivie où il est capturé et exécuté sommairement par l'armée bolivienne entraînée et guidée par la CIA;

Après sa mort, Che Guevara devient une icône pour des mouvements révolutionnaires et fait l’objet d’un culte de la personnalité, mais demeure toujours l'objet de controverses entre historiens, à cause de témoignages sur des exécutions d'innocents avancées par certains de ses biographes. Un portrait de Che Guevara réalisé par Alberto Korda est considéré comme l'une des photographies les plus célèbres au monde.


Conseil de sécurité nationale (États-Unis)

 
Réunion du Conseil de sécurité nationale dans la Situation Room le 5 juillet 2006

Le conseil de sécurité nationale (National Security Council ou NSC) est une organisation administrative dépendant directement du président des États-Unis. Il a un rôle de conseil, de coordination et parfois d’impulsion sur les sujets de politique étrangère, de sécurité nationale, et plus généralement sur l’ensemble des questions stratégiques. Il est en cela un acteur peu connu, mais majeur, parfois prédominant, de la politique étrangère des États-Unis. Il réunit statutairement le vice-président, le secrétaire d’État, le secrétaire à la Défense et le conseiller à la sécurité nationale autour du président.

Au fil du temps et en fonction de la personnalité du conseiller à la sécurité nationale, il a fonctionné comme une administration à part entière, possédant une existence propre, devenant ainsi l’un des acteurs-clé de la formulation de la politique étrangère des États-Unis, concurrençant le département d’État et le département de la Défense.

Crise politico-militaire en Côte d'Ivoire

 
Le territoire controlé par les rebelles en mai 2005.

La crise politico-militaire en Côte d'Ivoire commence le , un début de solution se profile le avec la signature de l’Accord de Linas-Marcoussis. Cependant, une brusque crispation en novembre 2004 remet en cause toutes les avancées obtenues. Une promesse de règlement final se dessine enfin avec la signature de l’Accord politique de Ouagadougou le .

Le 19 septembre 2002, des soldats rebelles venus du Burkina Faso tentent de prendre le contrôle des villes d'Abidjan, Bouaké et Korhogo. Ils échouent dans leur tentative de prendre Abidjan mais sont victorieux dans les deux autres villes, respectivement dans le centre et le nord du pays.

La rébellion qui prendra plus tard le nom de "Forces Nouvelles" occupe progressivement la moitié nord du pays le coupant ainsi en deux zones géographiques distinctes : le sud tenu par les Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire (FANCI) et le nord tenu par les Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN).

Élection présidentielle française de 1974

 
Valéry Giscard d’Estaing, élu président de la République avec 50,81 % des voix.

À la suite du décès du président Georges Pompidou le 2 avril 1974 atteint de la maladie de Waldenström, une élection présidentielle anticipée était devenue nécessaire. Elle se tint les 5 et 19 mai 1974. Cette élection, qui marqua le reflux du gaullisme, allait se conclure par l’investiture d’un jeune président de 48 ans qui cultivait une image de modernité et de jeunesse (il est le plus jeune président de la Cinquième République), Valéry Giscard d’Estaing. Le second tour, qui l’opposa au candidat de l’Union de la gauche François Mitterrand, fut le plus serré de l’histoire de la Cinquième République, la victoire n’étant finalement assurée à Valéry Giscard d’Estaing que par 430 000 voix d’avance.

Ce scrutin fut aussi celui d’un autre record : celui de la participation électorale. Avec 87,33 % de participation au second tour, ce fut le plus faible taux d’abstention de toute l’histoire du suffrage universel en France.

Félix Houphouët-Boigny

 
Félix Houphouët-Boigny

Félix Houphouët-Boigny (serait né Dia Houphouët le à N'Gokro (Yamoussoukro) selon la biographie officielle - mort le ), surnommé « le sage » ou même « Nanan Boigny » ou « Nanan Houphouet » ou encore « le Vieux » (au sens africain du terme), est le « père » de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.

Successivement chef traditionnel, médecin, planteur, leader syndical, député ivoirien en France, ministre de gouvernements français, président de l'Assemblée nationale ivoirienne, maire d'Abidjan, Premier ministre ivoirien et premier président de la Côte d'Ivoire de 1960 à 1993, Félix Houphouët-Boigny tient un rôle de premier ordre dans le processus de décolonisation de l'Afrique, et domine jusqu’à la fin de sa vie, la scène politique de son pays natal.

Partisan de la Françafrique, une étroite collaboration avec l’ancienne métropole, il parvient de cette façon à développer économiquement la Côte d’Ivoire, notamment dans le secteur agricole, faisant de son pays un îlot de prospérité dans un continent miné par la pauvreté ; on parle alors de « miracle ivoirien ».

Franklin Delano Roosevelt

 
Franklin Roosevelt en 1933.

Franklin Delano Roosevelt (ˈrəʊzəvelt), né le à Hyde Park (État de New York) et mort le à Warm Springs (Géorgie), était le 32e président des États-Unis. Figure centrale du XXe siècle, il fut le seul président américain à être élu à quatre reprises à partir de 1932 et à accomplir quatre mandats consécutifs.

Confronté à la Grande Dépression, Roosevelt mit en œuvre le New Deal, un programme de relance de l’économie et de lutte contre le chômage. Il refonda le système bancaire et la Sécurité sociale. Il créa de nombreuses agences gouvernementales telles que la Works Progress Administration, la National Recovery Administration ou l’Agricultural Adjustment Administration. Il réussit à élaborer un nouveau mode de présidence, plus interventionniste et plus active grâce à son équipe de conseillers (Brain Trust).

Roosevelt fut l’un des principaux acteurs de la Seconde Guerre mondiale et rompit avec l’isolationnisme traditionnel de son pays. Avant l’entrée en guerre des États-Unis, il lança le programme Lend-Lease afin de fournir les pays alliés en matériel de guerre. Après l’attaque de Pearl Harbor, il assuma pleinement ses fonctions de Commandant en chef de l’Armée américaine et prépara largement la victoire des Alliés. Il tint un rôle de premier plan dans la transformation du monde au sortir du conflit. Critiqué par les uns, admiré par les autres, il a laissé une très forte empreinte dans l’histoire de son pays et celle du monde.

Fulbert Youlou

 

Fulbert Youlou (1917-1972) fut le premier président de la République du Congo de 1959 à 1963.

L’abbé Fulbert Youlou est l’un des personnages les plus controversés du Congo-Brazzaville, à tel point que durant des décennies, il fit l’objet d’un anathème dans son pays. Pourtant, à ses débuts, celui qu’on appelait l’« Abbé » était apparu à ses concitoyens comme une sorte d’homme providentiel. C’est lui qui, en août 1960, avait conduit son pays à l’indépendance. Lui qui, en décembre 1960, avait organisé une grande conférence intercontinentale à Brazzaville, au cours de laquelle il vanta les bienfaits du libéralisme économique et condamna le communisme. Trois ans plus tard, la prospérité économique n’était toujours pas au rendez-vous, alors que le gouvernement déployait un faste insolent. Youlou le « modéré » décevait. Sa décision d’imposer en août 1963, le monopartisme en emprisonnant les leaders syndicaux fut l’élément déclencheur de la révolution des « Trois Glorieuses ». La France refusa, alors, d'aider ce chef d’État africain que le couple de Gaulle méprisait.

Ne disposant quasiment plus d'aucun soutien, cet ancien prêtre quitta le pouvoir et laissa derrière lui l’image d’un président de la République excentrique, autoritaire et corrompu.

Illiam Dhone

 

Illiam Dhone, surnom de William Christian (né le 14 avril 1608 dans le Ronaldsway - exécuté le 2 janvier 1663 à Castletown), était un homme politique mannois, troisième fils d'Ewan Christian, deemster de l'île de Man. Il occupa des fonctions importantes, comme celle de membre de la House of Keys, puis surtout de gouverneur de l'île de Man. Il se rebella contre la famille des Derby, seigneurs de l'île, fut jugé sommairement puis exécuté dans la précipitation. Son fils, George Christian (1635-1694), se battit pour obtenir une réhabilitation, ce qui intervint sur ordre du Conseil privé du roi d'Angleterre. Illiam Dhone est aujourd'hui très populaire sur l'île de Man et considéré comme un résistant à l'oppression anglaise. Sa mort est commémorée tous les 2 janvier à Castletown.

Son surnom, d'origine mannoise, signifie « Guillaume le Brun » en raison de ses cheveux noirs.

Le Peuple breton

Le Peuple breton est un magazine d'actualité mensuel fondé à Rennes en janvier 1964 lors de la constitution de l'Union démocratique bretonne (UDB), un parti politique autonomiste à sensibilités socialiste et écologiste. Le magazine dépend financièrement du parti politique, mais la majeure partie de sa rédaction n'en est pas membre et ses colonnes sont ouvertes à d'autres courants de pensée. Média généraliste, Le Peuple breton reste toutefois un magazine d'opinion qui entend proposer à ses lecteurs de « regarder et comprendre le monde à partir de la Bretagne ».

Classé en presse périodique régionale, Le Peuple breton couvre l'information de la région depuis cinquante ans. Il a publié son numéro 600 en janvier 2014. D'un quatre pages noir et blanc au format tabloïd à ses débuts, il est passé au format A4 dans les années 1970, à la couleur dans les années 1990 et comporte 36 pages. Imprimé à 15 000 exemplaires au plus fort de son succès, son tirage mensuel moyen s'élève en 2013 à 4 000 exemplaires.

Le mensuel a pour sous-titre la traduction du titre en breton : Pobl Vreizh. Ce sous-titre provient d'un autre mensuel, entièrement brittophone, et publié par l'UDB parallèlement au Peuple breton entre 1970 et 1982. Cessant sa parution en raison de problèmes financiers, Pobl Vreizh est réapparu en 1984 sous la forme d'un cahier encarté chaque mois dans la publication francophone.

Léon Mba

Léon Mba (1902-1967) fut le premier président du Gabon de 1961 à 1967.

Issu de l’ethnie Fang, Léon Mba est né au sein d’une famille relativement privilégiée. Son instruction lui permet en 1924 d’être désigné par l’administration coloniale comme chef de canton dans la province de l’Estuaire. Toutefois, il connaît quelques démêlés avec la justice. En 1946 commence son ascension politique qui le conduit à prendre, en 1957, la tête du Gabon grâce au poste de vice-président du Conseil du gouvernement. En 1958, c’est lui qui dirige l’intégration du Gabon dans la Communauté franco-africaine. L’année suivante, il est nommé premier Premier ministre de la République autonome du Gabon.

Bien que n’étant pas un farouche partisan de l’indépendance, il la proclame le 17 août 1960. Il est élu en 1961 premier président du pays. Au fur et à mesure du temps, sa manière de gouverner devient de plus en plus dictatoriale. En 1964, Léon Mba est renversé par un coup d'État qui amène au pouvoir son opposant démocrate Jean-Hilaire Aubame. La France le ramène militairement au pouvoir et n'a de cesse de l’entourer, le protéger et le conseiller. En 1967, Léon Mba est réélu, puis meurt le 27 novembre de la même année.

À l'occasion du 40e anniversaire de la disparition de son prédécesseur, le Président Omar Bongo Ondimba a inauguré à Libreville le tout nouveau mausolée dédié à la mémoire de celui qui fut son parrain politique.

Liste des Premiers ministres du Royaume-Uni

 
David Cameron, actuel Premier ministre depuis le 11 mai 2010.

Cette page dresse la liste des Premiers ministres du Royaume-Uni par ordre chronologique depuis le XVIIIe siècle.

Le Premier ministre du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord (Prime Minister of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland) est le leader politique du pays et à la tête du Gouvernement de Sa Majesté (Her Majesty's Government). L'occupant du poste est chargé de nommer les autres membres de son gouvernement et de présider aux réunions du Cabinet.

Sir Robert Walpole, à la tête de la Grande-Bretagne de 1721 à 1742, est considéré comme le premier Premier ministre au sens moderne, ce titre n'était alors qu'officieux, et la fonction qu'il exerçait était celle de Premier Lord au Trésor (First Lord of the Treasury), tandis que le terme « Royaume-Uni », n'est utilisé pour la première fois qu'en 1801 par William Pitt le Jeune. Ce n'est qu'en 1905 que Henry Campbell-Bannerman porte officiellement le titre de « Premier ministre ».

Louis Riel

 
Louis Riel

Louis « David » Riel (22 octobre 184416 novembre 1885) était un homme politique canadien, chef du peuple métis dans les Prairies canadiennes et fondateur de la province du Manitoba. Il a dirigé deux mouvements de résistance contre le gouvernement canadien dans le but de protéger les droits et la culture des Métis alors que l'influence canadienne se faisait de plus en plus sentir dans les Territoires du Nord-Ouest.

La première révolte est la rébellion de la rivière Rouge de 1869 à 1870. Le gouvernement provisoire établi par Louis Riel négocie finalement l'entrée de la province du Manitoba dans la Confédération canadienne. Celui-ci doit s'exiler aux États-Unis en raison de l'exécution de Thomas Scott pendant ces événements, malgré cela il est largement considéré comme le « Père du Manitoba ». Durant cette période, il est élu à trois reprises à la Chambre des communes du Canada, bien qu'il n'ait jamais pu occuper son siège. C'est là qu'il commence à souffrir de troubles mentaux par intermittences, notamment d'illusions mystiques lui dictant qu'il était prophète de son peuple et le fondateur d'une nouvelle chrétienté. Cette conviction réapparaît plus tard dans sa vie, et influence très probablement son action.

Louis Riel revient en 1884 dans l'actuelle Saskatchewan pour présenter les doléances du peuple métis au gouvernement du Canada. Cette résistance dégénère en confrontation armée connue sous le nom de rébellion du Nord-Ouest de 1885. Celle-ci est écrasée et se conclut par l'arrestation, le procès puis l'exécution de Riel pour trahison. Jouissant d'un certain capital de sympathie dans les régions francophones du Canada, sa mort a des répercussions durables sur les relations entre la province du Québec et le Canada anglophone.

Louise Michel

 
Portrait de Louise Michel

Louise Michel, née le 29 mai 1830 à Vroncourt-la-Côte et morte le 9 janvier 1905 à Marseille, alias Enjolras, est une militante anarchiste et l’une des actrices de la Commune de Paris. On lui prête l'idée d' arborer un drapeau noir pour regrouper les combattants communards.

Fille naturelle d'une servante et d'un bourgeois (qui prendra en charge son éducation d'institutrice), Louise Michel enseigne quelques années avant de monter à Paris en 1856. Là, elle développe une activité poétique, pédagogique en créant une école alternative et se lie avec le milieu révolutionnaire blanquiste du Paris des années 1860. En 1871, elle participe activement à la Commune de Paris. Capturée en mai sur une barricade, elle échappe à la condamnation à mort grâce à l'intervention du fidèle Victor Hugo. Déportée en Nouvelle-Calédonie, elle s'éveille à la pensée anarchiste grâce à l'influence de Nathalie Le Mel, militante libertaire, co-détenue avec elle. De retour en France en 1880 elle multiplie les conférences et meetings en faveur des prolétaires. Surveillée par la police, emprisonnée à plusieurs reprises, Louise Michel poursuit inlassablement son activisme politique dans toute la France (y compris l'Algérie) et ce, jusqu'à sa mort à l'âge de 74 ans.

Louise Michel, femme de courage, de conviction et d'engagement, est devenue une légende de la Commune de Paris au point, hélas, de rejeter au second plan les biographies de dizaines de femmes qui payèrent de leur vie leur croyance dans une révolution sociale d'essence proudhonienne.

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Martin Luther King

Le révérend Martin Luther King, Jr., né à Atlanta, en 1929 et mort assassiné le 4 avril 1968 à Memphis, est un pasteur baptiste afro-américain, activiste pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis et militant politique américain.

Il est l'organisateur des marches pour le droit de vote, la déségrégation, l'emploi des minorités, et d'autres droits civiques élémentaires pour les Noirs-Américains. La plupart de ces droits ont été promus par la loi américaine « Civil Rights Act » et le « Voting Rights Act » sous la présidence de Lyndon B. Johnson. Il prononce l'un de ses plus célèbre discours le 28 août 1963 à Washington : « I have a dream » (J'ai un rêve).

Martin Luther King devient le plus jeune lauréat du prix Nobel de la paix en 1964 pour sa lutte non violente contre la ségrégation raciale et pour la paix. Il commence alors une campagne contre la guerre du Viêt Nam et la pauvreté, qui prend fin en 1968 avec son assassinat par James Earl Ray, dont la culpabilité et la participation à un complot sont toujours débattues.

Il se voit décerner à titre posthume la médaille présidentielle de la Liberté par Jimmy Carter en 1977 et la médaille d'or du Congrès en 2004. Depuis 1986, le Martin Luther King Day est un jour férié aux États-Unis.

Mohandas Karamchand Gandhi

 

Mohandas Karamchand Gandhi, né à Porbandar (Gujarat) le  et mort assassiné à Delhi le , est un dirigeant politique, important guide spirituel de l'Inde et du mouvement pour l'indépendance de ce pays. Il est communément connu et appelé en Inde et dans le monde comme Mahatma Gandhi (du sanskrit mahātmā, « grande âme »), voire simplement Gandhi, Gandhiji ou Bapu (« père » dans plusieurs langues en Inde) — « Mahatma » étant toutefois un titre qu'il refusa toute sa vie d'associer à sa personne.

Il a été un pionnier et un théoricien du satyāgraha, de la résistance à l'oppression par la désobéissance civile de masse, cette théorisation était fondée sur l'ahiṃsā (« non-violence »), qui a contribué à conduire l'Inde à l'indépendance. Gandhi a inspiré de nombreux mouvements de libération et de défense des droits civiques dans le monde. Son analyse critique de la modernité occidentale, des formes d'autorité et d'oppression (dont l'État), sont une remise en cause du développement qui influença nombre de théoriciens et de dirigeants politiques.

Avocat ayant fait ses études de droit en Grande-Bretagne, Gandhi développa, au fil de ses actions pour la dignité humaine et la justice sociale, une méthode de désobéissance civile non violente en Afrique du Sud, en organisant la lutte de la communauté indienne pour ses droits civiques. À son retour en Inde, Gandhi incita les fermiers et les travailleurs pauvres à protester contre les taxes jugées trop élevées et la discrimination dont ils étaient victimes, et porta sur la scène nationale la lutte contre les lois coloniales instaurées par les Britanniques. Devenu le dirigeant du Congrès national indien, Gandhi mena une campagne nationale pour l'aide aux pauvres, pour la libération des femmes, pour la fraternité entre les communautés de différentes religions ou ethnies, pour la fin de l'intouchabilité et de la discrimination des castes, et pour l'autosuffisance économique de la nation, mais surtout pour le Swaraj — l'indépendance de l'Inde de toute domination étrangère.

Gandhi conduisit la marche du sel, célèbre opposition à la taxe sur le sel. Il lança également l'appel au mouvement Quit India le . Il fut emprisonné plusieurs fois en Afrique du Sud et en Inde pour ses activités ; il passa en tout six ans en prison.

Hindou profondément religieux et adepte de la philosophie indienne, Gandhi vivait simplement, organisant un ashram qui était autosuffisant. Il faisait et lavait ses propres vêtements — la traditionnelle dhoti indienne et le châle, avec du coton filé avec un charkha (rouet) — et était un militant végétarien. Il pratiquait de rigoureux jeûnes sur de longues périodes, pour s'auto-purifier mais aussi comme moyen de protestation, d'influence et de réforme chez autrui.

Gandhi est reconnu comme le Père de la Nation en Inde, où son anniversaire est une fête nationale. Cette date a également été déclarée « Journée internationale de la non-violence » par l'Assemblée générale des Nations unies en 2007.

Philibert Tsiranana

 
Philibert Tsiranana

Philibert Tsiranana (1910?-1978), fut le premier président de Madagascar de 1959 à 1972.

Pendant douze ans, la République de Tsiranana a connu une stabilité institutionnelle qui tranchait face aux troubles politiques qui secouaient l’Afrique francophone à la même époque. Cette particularité participa à la construction de sa popularité, attribuant à Philibert Tsiranana une réputation d'homme d’État remarquable.

En comparaison des autres pays en voie de développement, son bilan est honorable : Madagascar connaissait une démocratie restreinte, et l’économie progressait lentement en suivant la voie d'un socialisme pragmatique. Madagascar se vit ainsi attribuer le surnom d’« Ile heureuse ».

Usé sur le plan physique et politique, la fin de son mandat fut plus mitigée. L'image populaire d'un bienveillant maître d’école qu'il affichait publiquement, dissimulait aussi une grande fermeté, voire un penchant pour l’autoritarisme. Il demeure toutefois une figure politique malgache de premier plan et reste connu dans son pays comme le « Père de l’indépendance ».

Révolution russe

 
Le soviet de Petrograd en 1917.

La Révolution russe est l’ensemble des événements de 1917 ayant conduit en février au renversement spontané du régime tsariste de Russie, puis en octobre à l’installation préparée d’un régime « léniniste ». Largement produite par la Grande Guerre, la Révolution russe est un événement fondateur et décisif du « court XXe siècle » ouvert par l’éclatement du conflit européen en 1914 et clos en 1991 par la disparition de l’URSS. Objet de sympathies et d’immenses espoirs pour les uns (la « grande lueur à l’Est » de Jules Romains, le « charme universel d’Octobre » décrit par François Furet), objet de sévères critiques, voire de peurs et de haines viscérales pour les autres, elle reste un des faits les plus étudiés et les plus passionnément discutés de l’histoire contemporaine.

Son déroulement et ses conséquences posent toujours de nombreuses questions. Les historiens sont encore partagés quant à savoir si Février impliquait nécessairement Octobre. La nature d’Octobre (révolution, coup d'État ou combinaison des deux ?), les raisons des violences de la guerre civile de 1918-1921, celles de la genèse de la dictature soviétique sont également très discutées. Le débat très ancien sur l’évolution conduisant au stalinisme des années 1930 n’a jamais été non plus définitivement tranché : filiation logique, ou bien déviation (voire trahison), par rapport aux idéaux et aux pratiques des bolcheviks de la Révolution ?

Samuel Adams

 
Samuel Adams par John Singleton Copley.

Samuel Adams, né le à Boston et mort le dans la même ville, est un homme politique, écrivain et philosophe américain.

Né en Nouvelle-Angleterre, il est considéré comme l’un des Pères fondateurs des États-Unis. Samuel Adams mena la fronde anti-britannique avant et pendant la Révolution américaine ; ses talents d’orateur et d’écrivain lui permirent de s’imposer dans les assemblées et les réunions et il rédigea des pétitions et des résolutions qui firent avancer le processus révolutionnaire et l’organisation politique du pays. Il signa la Déclaration d'indépendance américaine, collabora à la rédaction de la constitution du Massachusetts et des Articles de la Confédération. Il termina sa carrière comme gouverneur du Massachusetts de 1793 à 1797. Samuel Adams est considéré comme l’un des principaux architectes du républicanisme et fut l’une des grandes figures politiques du Massachusetts et des États-Unis au XVIIIe siècle.

Scandale du Watergate

 

L'affaire du Watergate, qui se déroule de 1972 à 1974, est l'un des plus grands scandales de la vie politique américaine au XXe siècle.

Sur fond d'élections présidentielles en 1972, l'affaire commence avec le cambriolage de locaux du Parti démocrate dans l'immeuble du Watergate à Washington, et se développe ensuite avec de nombreuses ramifications. Les investigations de journalistes et une longue enquête sénatoriale lèvent le voile sur des pratiques illégales à grande échelle au sein de l'administration présidentielle. Obsédés par l'affaire et suivis par leurs confrères, deux journalistes, Woodward et Bernstein (surnommés Woodstein), parviennent à éclairer le sujet, qui est ensuite relayé par la justice américaine, puis par une commission d'enquête sénatoriale. C'est l'un des cas les plus évidents, dans l'histoire américaine, du pouvoir de la Presse : le « quatrième pouvoir ».

L'affaire se transforme en dénonciation des abus du pouvoir présidentiel, plusieurs personnalités proches du pouvoir sont finalement condamnées et le président Richard Nixon est contraint à la démission le suite à la procédure d’impeachment engagée contre lui.

Social-libéralisme

 
Leonard Trelawny Hobhouse, un des concepteurs du social-libéralisme à travers notamment de son livre Liberalism paru en 1911.

Le social-libéralisme ou nouveau libéralisme (son nom d'origine) ou haut libéralisme, ou libéralisme radical (radical liberalism) ou libéralisme moderne (modern liberalism), ou, souvent en Amérique du Nord, liberalism, est un courant du libéralisme qui, à la suite de John Stuart Mill, met au centre de sa pensée le développement tant intérieur que matériel des êtres humains pensés dans leur interaction sociale. Au plan politique, son éthique s'oppose à l'autoritarisme et cherche à impliquer les êtres humains dans le processus décisionnel d'où l'accent mis sur la démocratie. Au plan économique et social, il promeut des institutions cherchant à concilier liberté et égalité à travers notamment la mise en place de régulations ayant pour but d'établir une concurrence équilibrée et de politiques de redistribution visant à accroitre les capabilités des individus. Son épistémologie l'amène à traiter des problèmes économiques et sociaux en partant de l'étude des faits même s'ils sont déplaisants (notion de hard-facts). Ce les mène à être plus inductifs, à partir plus de l'analyse des données que les économistes libéraux classiques qui raisonnaient de façon plus déductive.

Sur nombre d'autres points, il se distingue également du libéralisme classique, l'autre grand courant du libéralisme et de fortes tensions entre eux sont perceptibles. Aux États-Unis, le social-libéralisme, généralement classé à gauche, constitue le courant le plus important du libéralisme. En Europe, où son influence est plus modeste, il est parfois présent dans les branches qualifiées de centristes de partis politiques non extrémistes. Le social-libéralisme commence à se constituer au milieu du XIXe siècle. Au niveau politique et social, il est alors très lié à l'université d'Oxford et émerge sous le nom de Nouveau Libéralisme. Au niveau économique, il est plutôt influencé par des chercheurs de l'université de Cambridge. Au plan international, avec des figures telles que Woodrow Wilson, Norman Angell et David Mitrany, il a fortement contribué à l'établissement des institutions internationales de régulation, tant au niveau politique (Société des Nations et Organisation des Nations unies) qu'économique, comme en témoigne le rôle de John Maynard Keynes dans l'établissement du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale.

Le social-libéralisme en tant qu'idéologie au sens de Michael Freeden (c'est-à-dire en tant que favorisant certaines actions) a eu une influence notable sur la vie politique en France à travers le solidarisme et aux États-Unis, à travers le programme Nouvelle Liberté (New Freedom) de Woodrow Wilson. Toutefois, cette idéologie n'est dominante qu'après la Seconde Guerre mondiale. Elle sera très fortement contestée à la fin des Trente Glorieuses et perd l'essentiel de son influence au profit notamment d'autres courants libéraux. Il lui est notamment reproché de ne pas assez impliquer les êtres humains dans le processus décisionnel et d'avoir cédé à la tentation de l'expertise, particulièrement forte en économie.

Si le social-libéralisme perd alors son influence politique, il connaît parallèlement un renouveau intellectuel et, sous l'influence notamment de John Rawls, il opère un retour vers un plus grand respect des citoyens, en même temps qu'il esquisse une critique de son « économisme ». Par ailleurs, il développe une réflexion liée aux moyens de répondre aux nouveaux défis qui se posent aux sociétés du XXIe siècle : la justice sociale avec deux approches majeures pour partie concurrente et pour partie complémentaire, celle de John Rawls, très institutionnelle, et celle axée sur les capabilités (Amartya Sen et Martha Nussbaum) : les droits civiques, le multiculturalisme, les politiques du careetc.

Stephen Colbert au gala des correspondants de la Maison-Blanche

 
Stephen Colbert.

Le Discours de Stephen Colbert au dîner des correspondants de la Maison-Blanche est un évènement qui s'est déroulé le 29 avril 2006. Ce jour-là, après le dîner organisé par l'association des correspondants de la Maison-Blanche qui s'est tenu à l'hôtel Hilton de Washington, l'humoriste américain Stephen Colbert fait un numéro de stand-up de plus de vingt minutes, diffusé en direct sur les réseaux câblés C-SPAN et MSNBC. Tradition perpétuée depuis 1924, le gala est l'occasion pour les présidents en exercice de faire de l'autodérision à la fin du dîner, suivis ou précédés par un comique ou un animateur de télévision.

Debout à quelques mètres du président des États-Unis, George W. Bush, et devant un public composé de personnalités politiques, célébrités et journalistes membres de l'Association, Stephen Colbert délivre un numéro satirique et controversé. Dans le rôle du personnage homonyme pince-sans-rire qu'il interprète dans son émission The Colbert Report sur Comedy Central – il cible principalement le Président et les médias par une critique détournée, agressive et sans concession, caractéristique de l'humour développé par la chaîne Comedy Central et appelée « roast » aux États-Unis.

Malgré un accueil glacial du public, le discours de Colbert connaît immédiatement un succès considérable sur Internet. Dans les jours qui suivent, un débat fait rage dans les médias américains sur la question de la valeur purement comique de cette prestation et de la nature politique de ses remarques. De plus, des accusations de « black-out médiatique » sont rapportées, devant la façon dont l'évènement a été inégalement rapporté par les médias traditionnels. Le Time note que la prestation de Colbert est devenue la « référence politico-culturelle de 2006 » et le New York Times ajoute que le discours de Colbert est devenu un « moment décisif » des élections législatives de mi-mandat de 2006.

Système électoral

 
Schéma illustrant le principe de fonctionnement du mode de scrutin proportionnel plurinominal

Le système électoral, mode de scrutin ou régime électoral, désigne tout type de processus permettant la désignation de représentants par un corps électoral donné, souvent dans le cadre d’une élection où des candidats sont élus pour exercer un mandat public.

Dans le cadre d'élections, les systèmes électoraux sont soit des scrutins utilisant la règle de la majorité, dits scrutins majoritaires, soit des systèmes cherchant à représenter plus ou moins fidèlement le vote des électeurs via le principe de la représentation proportionnelle, soit des systèmes mixtes alliant ces deux types de système. Différents modes de scrutin peuvent donner des résultats très différents, en particulier dans les cas où il n'y a pas de préférence clairement majoritaire en faveur d’une seule et même option. À ce jour, plusieurs systèmes sont en vigueur ou proposés ; ils suscitent de nombreuses polémiques qui contribuent à la continuité du débat démocratique.

Mais un système électoral n'est pas seulement une méthode de « transformation » des suffrages en élus. « Il constitue aussi un facteur important d'orientation positive du vote populaire, puisque sa logique et sa dynamique [...] influencent de façon souvent déterminante le choix de l'électeur ». L'importance que revêt cet aspect du vote dans un système démocratique justifie que de nombreux théoriciens se soient penchés sur les modes de scrutin, leurs effets et leur fonctionnement. Leur étude, qualifiée de théorie du vote dans le jargon anglophone, est une discipline du droit constitutionnel qui entre en relation avec la science politique et les mathématiques.

Des aspects indépendants du fonctionnement des modes de scrutin mais entrant fatalement en relation avec lui, tels la procédure électorale (décompte, scrutin, etc.), le corps électoral, l'éligibilité et le poids attribué à chaque vote sont traités par ailleurs.

Thomas Jefferson

 
Thomas Jefferson, Charles Willson Peale, Philadelphie, 1791.

Thomas Jefferson, né le à Shadwell (colonie de Virginie) et mort le à Monticello (Virginie), est un homme d'État américain, troisième président des États-Unis, en fonction de 1801 à 1809. Il est également secrétaire d'État des États-Unis entre 1790 et 1793 et vice-président de 1797 à 1801.

Né au sein d'une famille d'origine britannique, il fait ses études en Virginie. Il sort diplômé du collège de William et Mary et exerce un temps les fonctions de magistrat, défendant parfois des esclaves cherchant à recouvrer leur liberté. Durant la révolution américaine, il représente la Virginie au Congrès continental et participe activement à la rédaction de la Déclaration d'indépendance des États-Unis en 1776 ; il est également à l'origine de la loi sur la liberté religieuse et sert en tant que gouverneur de son État pendant la guerre contre les Anglais de 1779 à 1781. Jefferson occupe ensuite le poste d'ambassadeur en France de 1785 à 1789 puis devient le premier secrétaire d'État des États-Unis sous la présidence de George Washington. Au côté de James Madison, il fonde le Parti républicain-démocrate qui s'oppose au Parti fédéraliste quant à la politique du pays et conteste la position du gouvernement au sujet des lois sur les étrangers et la sédition.

Totalitarisme

Le totalitarisme est le système politique des régimes à parti unique, n'admettant aucune opposition organisée, dans lequel l'État tend à confisquer la totalité des activités de la société. Concept forgé au XXe siècle, durant l'entre-deux-guerres, le totalitarisme signifie étymologiquement « système tendant à la totalité, à l'unité ».

L'expression vient du fait qu'il ne s'agit pas seulement de contrôler l'activité des hommes, comme le ferait une dictature classique : un régime totalitaire tente de s'immiscer jusque dans la sphère intime de la pensée, en imposant à tous les citoyens l'adhésion à une idéologie obligatoire, hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté.

Les caractéristiques habituellement retenues pour caractériser le totalitarisme sont : une idéologie imposée à tous, un parti unique contrôlant l'appareil d'État, dirigé idéalement par un chef charismatique, un appareil policier recourant à la terreur, une direction centrale de l'économie, un monopole des moyens de communication de masse et un monopole des forces armées.

Vincent-Marie de Vaublanc

 
Profil de Vincent-Marie Viénot, comte de Vaublanc.

Vincent-Marie Viénot, comte de Vaublanc (né le 2 mars 1756 à Fort Dauphin à Saint-Domingue, aujourd’hui Fort-Liberté à Haïti, et mort le 21 août 1845 à Paris) est un homme politique, écrivain français, catholique et de tendance royaliste.

Sa carrière politique l’amène à côtoyer successivement Louis XVI, Barras, Napoléon Ier, le comte d’Artois, futur Charles X, et enfin Louis XVIII. Proscrit et recherché par quatre fois par les différents régimes politiques, jamais arrêté, il parvient à chaque fois à rentrer en grâce. Dans une carrière longue et mouvementée, il est successivement député monarchiste sous la Révolution et pendant le Directoire, proscrit sous la Terreur, préfet de Napoléon, ministre de l’Intérieur de Louis XVIII et pour finir sa vie politique, député ultra-royaliste. Il est notamment connu pour l’éloquence fougueuse de ses discours et sa réorganisation controversée de l’Académie française en 1816 en tant que ministre de l’Intérieur.

Il fait partie de ces personnages secondaires qui traversent et marquent cette période de l’histoire de France. Homme d’ordre au caractère affirmé, partisan modéré des « évolutions » de 1789, il finit sa vie politique sous la Restauration dans une position d’extrémiste contre-révolutionnaire.

Wesley Clark

 
Wesley Clark.

Wesley Kanne Clark, Sr., KBE (né le à Chicago), est un homme politique, entrepreneur et ancien général des Forces armées des États-Unis.

Clark fut major de sa promotion à West Point, obtint une bourse Rhodes pour entrer à l'université d'Oxford, où il fut diplômé de philosophie, politique et économie. Il fut également reçu au Command and General Staff College, où il étudia la science militaire. Il passa trente-quatre années dans l'armée et au département de la Défense, où il reçut de nombreuses décorations, parmi lesquelles la médaille présidentielle de la Liberté. Il commanda notamment l'opération Allied Force durant la guerre du Kosovo en tant que commandant du Grand Quartier général des puissances alliées en Europe de l'OTAN de 1997 à 2000.

Il se lança dans la course à l'investiture démocrate le . Il se retira le après avoir gagné l'investiture en Oklahoma, et apporta son soutien à John Kerry, qui fut investi par le parti en juillet 2004. Clark est actuellement à la tête d'un comité d'action politique nommé WesPAC, créé après les primaires perdues. Ce comité fait office de think tank, et apporta son soutien aux candidats démocrates aux élections de mi-mandat en 2006. Clark était considéré comme candidat potentiel à l'élection présidentielle américaine de 2008, mais décida d'appuyer Hillary Clinton le puis Barack Obama lorsque celle-ci fut écartée de la course. Clark est actuellement coprésident de Growth Energy, un lobby promouvant l'utilisation de l'éthanol.

William Murray

 
Portrait de William Murray, premier Comte de Mansfield.

William Murray, premier comte de Mansfield, SL, PC, né le 2 mars 1705 et mort le 20 mars 1793, est un barrister, homme politique et juge britannique connu pour sa réforme de la loi anglaise. Né dans la noblesse écossaise, il reçoit son éducation à Perth avant de déménager à l'âge de 13 ans pour étudier à la Westminster School. Il est accepté au collège Christ Church de l'université d'Oxford en mai 1723, et acquiert rapidement une bonne réputation en tant que barrister.

Impliqué dans la politique à partir de 1742, il est tout d'abord élu Membre du Parlement (« MP ») pour le borough de Boroughbridge, et est choisi pour le poste d'Avocat général. En l'absence d'un Procureur général assez puissant, il devient le principal porte-parole pour le gouvernement à la Chambre des communes, où il se fait remarquer pour son « grand talent d'éloquence » et est décrit comme « le meilleur orateur sans comparaison » de la Chambre. À la suite de la promotion de Sir Dudley Ryder en tant que Lord Chef de la Justice, il devient Procureur général, et lorsque Ryder meurt de manière inattendue quelques mois plus tard, c'est Mansfield qui prend sa place...

William Tubman

William Tubman, de son nom complet William Vacanarat Shadrach Tubman (né le à Harper au Libéria – mort le à Londres), est un homme politique d’origine américano-libérienne, président de la République du Liberia de 1944 jusqu'à sa mort en 1971.

Considéré comme le « père du Libéria moderne », sa présidence est marquée par l’afflux d’investissements étrangers dans son pays et par sa modernisation. Le Libéria connaît alors une certaine prospérité. Il mena également une politique d’unité nationale dans le but de réduire les écarts sociaux et politiques entre Américano-Libériens et les Libériens autochtones. Toutefois, au fur et à mesure de ses années au pouvoir, sa manière de gouverner devint de plus en plus dictatoriale.

Yasser Arafat

 
Yasser Arafat en 2001

Yasser Arafat (ياسر عرفات), né le 24 août 1929 au Caire et décédé le à Clamart en France, aussi sous son kounya Abou Ammar ( ابو عمّار), a été un activiste puis homme d'État palestinien.

Dirigeant du Fatah puis également de l’Organisation de libération de la Palestine, longtemps considéré comme un terroriste notamment par Israël en raison de son implication dans de nombreuses opérations qui ont coûté la vie à des civils et à des militaires israéliens, Yasser Arafat est resté pendant plusieurs décennies une figure controversée de l’expression par la violence des aspirations nationales palestiniennes avant d’apparaître pour Israël comme un partenaire de discussions dans le cadre du processus de paix israélo-palestinien dans les années 1990.

Yasser Arafat représente alors le peuple palestinien dans les différentes négociations de paix et signe les accords d’Oslo en 1993. Il devient le premier président de la nouvelle Autorité palestinienne et reçoit le prix Nobel de la Paix 1994 en compagnie de Shimon Peres et Yitzhak Rabin.

À partir de 2001, après l’échec du sommet de Taba et le déclenchement de la Seconde Intifada, il perd progressivement de son crédit auprès d’une partie de son peuple qui lui reproche la corruption de son autorité. Il se retrouve isolé sur la scène internationale tandis que les Israéliens élisent Ariel Sharon au poste de Premier ministre de l’État d’Israël, amenant un durcissement de la position israélienne vis-à-vis du dirigeant palestinien contraint à ne plus quitter Ramallah. Cet isolement n’est rompu qu’à la veille de sa mort, quand il est emmené d’urgence à Clamart en région parisienne où il décède en 2004.

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Jules Audent

Jules Audent est un homme politique, avocat et administrateur de société belge, membre du Parti libéral, né le à Charleroi et mort dans cette ville le .

En tant qu'avocat, il marque par sa forte personnalité la vie judiciaire carolorégienne de son temps. Échevin de l'Instruction publique, il crée des écoles pour garçons et filles. Comme bourgmestre, il doit faire preuve de diplomatie lors de la question de la « séparation du Faubourg » et faire face aux ouvriers qui menacent de piller la ville lors des grèves de mars 1886.

Il est principalement connu pour les grands travaux réalisés sous son impulsion et qui lui valent le surnom de « Haussmann carolo ». Ces travaux d'urbanisation remplacent les fortifications qui ceinturaient la ville par des boulevards, parcs, habitations et édifices publics.

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Maurice Duplessis en 1947.

Maurice Le Noblet Duplessis est un homme d'État québécois, né le à Trois-Rivières et mort le à Schefferville. Il est premier ministre du Québec et procureur général de la province de 1936 à 1939 puis de 1944 à 1959. Conservateur, nationaliste, anticommuniste et fervent catholique, il domine avec son parti, l'Union nationale, la scène politique québécoise des années 1930 aux années 1950.

Fils de Nérée Duplessis, conseiller juridique pour l'évêché de Trois-Rivières, juge de la Cour supérieure et député conservateur de Saint-Maurice, Maurice Duplessis étudie le droit à Université Laval à Montréal et devient avocat en 1913. Il rentre dans sa ville natale de Trois-Rivières pour exercer le droit et gagne en notoriété.

Candidat du Parti conservateur du Québec (PCQ) dans la « forteresse libérale » de Trois-Rivières aux élections provinciales de 1923, il est élu aux élections de 1927 et de 1931. Habile orateur et homme politique, il succède à Camillien Houde comme Chef de l'opposition officielle à l'Assemblée législative du Québec en 1933. Duplessis forme une coalition électorale avec l'Action libérale nationale (ALN) aux élections de 1935 pour tenter de défaire le libéral Louis-Alexandre Taschereau, solidement installé au pouvoir depuis 1920. C'est toutefois en grande partie grâce au Comité des comptes publics que Duplessis entraîne, en 1936, la chute du gouvernement Taschereau, accusé de corruption.

Initialement en concurrence avec Paul Gouin, dirigeant de l'Action libérale nationale, Maurice Duplessis devient rapidement la figure proéminente de la coalition PCQ-ALN. De ce fait, le Parti conservateur se dissout et la plupart des députés de l'ANL rejoignent celui que l'on surnommera le « Chef ». Un nouveau parti, l'Union nationale, est alors formé pour l'élection de 1936 : les unionistes y triomphent et Maurice Duplessis devient premier ministre du Québec pour la première fois. Son premier mandat est notamment marqué par l'antisyndicalisme et la lutte contre le communisme. Il devient aussi bâtonnier du Québec, c’est-à-dire le président de l’Ordre des avocats du Québec, de 1937 à 1938. Le mandat de Duplessis à la tête de l’État québécois est toutefois de courte durée puisqu’il est défait par le libéral Adélard Godbout en 1939, lors d'élections anticipées se déroulant dans le contexte de l'entrée du Canada dans la Seconde Guerre mondiale.

En 1944, l'opposition généralisée à la conscription et le plébiscite de 1942 au Québec entraînent le retour au pouvoir de l'Union nationale. Le second mandat de Maurice Duplessis dure quinze ans et quatre législatures, durant lesquelles son gouvernement fait de la défense du champ de compétences provinciales, le maintien du rôle de l'Église catholique dans les domaines de l'éducation et la santé et l'obstruction aux réformes keynésiennes mises de l'avant par le gouvernement du Canada ses priorités. Le second gouvernement Duplessis est aussi connu pour son conservatisme, son autoritarisme, son système clientéliste de grande ampleur, son antisyndicalisme et sa lutte contre le communisme ainsi que contre les Témoins de Jéhovah. Partisan du libéralisme économique et opposant de l'État-providence, Maurice Duplessis préside à une période de forte croissance économique, notamment grâce au développement de la Côte-Nord. Ses adversaires lui reprochent toutefois un capitalisme sauvage s'appuyant sur le clientélisme et les capitaux étrangers ainsi qu'une opposition à la mise en place de programmes sociaux.

Maurice Duplessis meurt en fonction, des suites d'une hémorragie cérébrale, alors qu'il visitait la ville minière de Schefferville. Moins d'un an après sa mort, les libéraux de Jean Lesage remportent les élections de 1960 et ouvrent la voie à l’avènement de la Révolution tranquille. Cette période aurait mis fin à la « Grande Noirceur » qui aurait caractérisé le long règne de Maurice Duplessis à la tête du Québec. Bien qu'encore courante, cette interprétation est aujourd'hui remise en question par d'autres perspectives historiographiques, laissant place à un portrait plus nuancé des années du duplessisme.

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Résultats par province

L'élection fédérale canadienne de 1993 est l'une des plus mouvementées de l'histoire du Canada : plus de la moitié des électeurs changent de parti depuis l'élection de 1988.

Lorsque la nouvelle chef du Parti progressiste-conservateur, la première ministre Kim Campbell, déclenche les élections, elle est au coude à coude dans les sondages face au Parti libéral de Jean Chrétien. Mais, handicapée par l'impopularité du premier ministre précédent Brian Mulroney et plusieurs gaffes dans la campagne, l'embelli ne dure pas et les conservateurs connaissent la pire défaite pour un gouvernement sortant en conservant seulement 2 sièges sur les 151 qu'ils détenaient.

Les libéraux, qui publient une plateforme qui apparait crédible sous la forme du « livre rouge », remportent une forte majorité aux communes et forment le gouvernement.

Le Nouveau Parti démocratique, s'effondre, récoltant seulement neuf sièges après avoir connu les meilleurs résultats de son histoire lors de l'élection précédente. Alors que le NPD et les conservateurs s'effondrent, deux nouveaux partis émergent : le Bloc québécois, souverainiste, remporte plus du deux tiers des voix au Québec et devient l'Opposition officielle tandis que le Parti réformiste du Canada, basé à l'Ouest, remporte presque autant de sièges.

 

Jean-Michel Bertrand, né le à Baccarat (Meurthe-et-Moselle) et mort à 64 ans le à l'hôpital Saint-Louis de Paris, est un homme politique français.

Pharmacien-biologiste de formation, Jean-Michel Bertrand a été élu maire de Bourg-en-Bresse en 2001, puis député de la première circonscription de l'Ain en 2002 (XIIe législature). Membre de l'UMP, d'abord proche de Charles Millon, il se fait connaître pour ses réalisations municipales, son fort caractère et son action en faveur la sécurité routière.

Atteint d'une myélodysplasie il avait décidé de ne pas se représenter à ses mandats de député (2007) puis de maire (2008).

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Clement Richard Attlee () est un homme politique britannique, chef du Parti travailliste britannique de 1935 à 1955 et Premier ministre du Royaume-Uni de 1945 à 1951. Il fut aussi vice-Premier ministre au sein du gouvernement de coalition de guerre 1940-1945 dirigé par Winston Churchill, avant de conduire le parti travailliste à sa victoire électorale de 1945. Il fut le premier travailliste à occuper le poste de Premier ministre durant une législature entière, le premier travailliste à diriger une majorité parlementaire travailliste et le premier à diriger le Parti travailliste aussi longtemps.

Son gouvernement créa le Service national de Santé et nationalisa certaines industries vitales pour l'économie du pays. Après une première opposition du parti conservateur à la politique fiscale keynésienne, cet politique fut respectée dans ses grandes lignes pendant trente ans, jusqu'à l'arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher en 1979.

Le gouvernement Attlee fut aussi promoteur de la décolonisation d'une grande partie de l'Empire britannique en accordant l'indépendance à l'Inde, au Pakistan, à la Birmanie, à Ceylan (Sri Lanka), à la Jordanie. Le mandat britannique en Palestine prit fin avec la création de l'État d'Israël le jour du retrait britannique.

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Le référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans les Communautés européennes a lieu le . Il porte sur le fait de savoir si le pays doit se maintenir au sein des communautés européennes après son adhésion le .

Le référendum fait suite à une promesse électorale du Parti travailliste lors des élections d'octobre 1974.

67,23 % des votants votent « oui » au maintien, avec un taux de participation de 64,5 %.

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  Suisse > Portail:Politique suisse/Lumière sur.../1 (article 1)   Suisse > Portail:Politique suisse/Lumière sur.../2 (article 2)
L'initiative populaire fédérale est un droit civique suisse permettant, sur le plan fédéral, à un nombre donné de citoyens ayant le droit de vote, de faire une proposition et de la soumettre à la votation populaire pour modifier la Constitution. Elle trouve son pendant au niveau cantonal, avec parfois certaines différences.

Introduite formellement dès 1848, l'initiative populaire fédérale s'est progressivement développée au cours du temps pour devenir l'un des principaux moyens d'expression des partis ou groupes d'opposition, utilisés pour provoquer un changement constitutionnel contre l'avis d'une majorité politique. Bien que n'ayant que peu chances de succès (moins de 10 % des quelque 150 propositions soumises au peuple ont été acceptées), l'initiative populaire fédérale est efficace en provoquant un débat public ainsi qu'en poussant le gouvernement fédéral à lui opposer un contre-projet facultatif.

Périodiquement, les avantages et inconvénients de l'initiative populaire fédérale sont débattus : la prise de conscience par l'opinion publique des problèmes et la possibilité pour la base de porter des revendications contre les priorités fixées par les autorités s'opposent au risque d'instrumentalisation de cet outil par des groupes démagogiques et bien organisés, à son mode de fonctionnement qui oblige les initiants à fixer le contenu de la proposition avant d'engager le débat public, aux importants moyens financiers nécessaires à la campagne de votation.

 
La Sarine, ici à Fribourg, marque le Röstigraben.

Le Röstigraben /ʁøʃtigʁɑbən/ (littéralement « fossé de röstis », ou « barrière de röstis » en français), est une expression d'origine suisse allemande qui désigne les différences de mentalité et le clivage politique entre la Suisse romande francophone et la Suisse alémanique germanophone. La perception même de la différence varie en Suisse romande avec l'image de la barrière ou du rideau (barrière de rösti ou rideau de rösti) au lieu du fossé suisse allemand.

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Acrimed (acronyme d'« Action critique Médias ») est une association française de critique des médias, créée en 1996 par deux universitaires proches de Pierre Bourdieu, dans la foulée du mouvement social de novembre et décembre 1995 et dans le sillage d'un appel à la solidarité avec les grévistes, en réponse à la façon dont les grands médias auraient pris parti contre ce mouvement et neutralisé l'expression de ses acteurs.

Constituée en « Observatoire des médias », Acrimed réunit des journalistes et des salariés des médias, des chercheurs et des universitaires, des acteurs de la vie associative et politique.
Acrimed se donne pour but « d’intervenir publiquement, par tous les moyens à sa disposition, pour mettre en question la marchandisation de l’information, de la culture et du divertissement, ainsi que les dérives du journalisme quand il est assujetti aux pouvoirs politiques et financiers et quand il véhicule le prêt-à-penser de la société de marché ».

Le Crédit Agricole Centre France est l'une des 39 caisses régionales du Groupe Crédit agricole. Elle est implantée sur 2 régions (Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine) et 5 départements : Allier, Cantal, Corrèze, Creuse et Puy-de-Dôme. Près d'un habitant sur 2 de ce territoire est client du Crédit agricole Centre France, soit 900 000 clients.

Le Crédit agricole Centre France compte 136 Caisses locales. Ces coopératives de base forment le socle du fonctionnement du groupe Crédit agricole. Les sociétaires des Caisses locales élisent ainsi 1 702 administrateurs. En 2010, le Crédit agricole Centre France rassemble 175 000 sociétaires.

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Altermondialisme : Portail:Altermondialisme > Wikipédia:Sélection/Altermondialisme Anarchisme : Portail:Anarchisme > Wikipédia:Sélection/Anarchisme
Le Forum social mondial (ou FSM) est un forum international, qui réunit les organisations du monde entier sensibles à la cause altermondialiste (« Un autre monde est possible »). Traitant des principaux sujets de préoccupation de la société civile en rapport avec la mondialisation, cet événement se présente comme une alternative sociale au Forum économique mondial qui se déroule chaque année en janvier à Davos en Suisse.

La première édition du FSM s'est tenue à Porto Alegre au Brésil du 25 au 30 janvier 2001. Depuis les réunions de 2002 et 2003, les forums sociaux à toutes les échelles sont régis par la Charte des principes du Forum social mondial, dont les principes les plus importants sont :

  • l'opposition à l'ordre « néo-libéral » qui caractériserait la mondialisation actuelle,
  • l'ouverture à tous les courants idéologiques pour les projets alternatifs,
  • l'absence des partis politiques en tant que tels.
Les forums sociaux ne délivrent pas de déclaration finale, mais sont des espaces ouverts de débat d'idées et d'élaboration de projets. Un manifeste a été élaboré en 2005, sans valeur officielle toutefois : le Manifeste de Porto Alegre, support de propositions à débattre. L'organisation du Forum se fait par le « Conseil international », qui réunissait en 2005 une quarantaine d'ONG et d'associations, et qui ne cesse de s'accroître.
 
Daguerréotype de l'écrivain de juin 1856.

Henry David Thoreau, né David Henry Thoreau le à Concord (Massachusetts) où il est mort le , est un essayiste, enseignant, philosophe, naturaliste amateur et poète américain.

Son œuvre majeure est Walden ou la vie dans les bois, publiée en 1854, qui délivre ses réflexions sur une vie simple loin de la société, dans les bois, lors de sa « révolte solitaire ». Le livre La Désobéissance civile (1849), dans lequel il avance l'idée d'une résistance individuelle à un gouvernement jugé injuste, est considéré comme à l'origine du concept contemporain de non-violence. Abolitionniste toute sa vie, faisant des conférences et militant contre les lois sur les esclaves évadés et capturés, louant le travail des abolitionnistes et surtout de John Brown, Thoreau propose une philosophie de résistance non violente qui influence des figures telles que Léon Tolstoï, Gandhi et Martin Luther King.

Les livres, articles, essais, journaux et poésies de Thoreau remplissent vingt volumes. Surnommé le « poète-naturaliste » par son ami William Ellery Channing (1780 - 1842), Thoreau se veut un observateur attentif de la nature et ce surtout dans ses dernières années durant lesquelles il étudie des phénomènes aussi variés que les saisons, la dispersion des essences d'arbres ou encore la botanique. Les différents mouvements écologistes ou les tenants de la décroissance actuels le considèrent comme l'un des pionniers de l'écologie car il ne cesse de replacer l'homme dans son milieu naturel et appelle à un respect de l'environnement.

« Ma vie a été le poème que j'aurais voulu écrire » explique Thoreau dans un poème, car il est avant tout à la recherche de l'existence la plus authentique. Selon l'expression de Michel Barrucand : « Vivre fut sa profession, s'émerveiller sa raison d'être, écrire sa façon de se révolter ou de témoigner ».

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Immeuble abritant le Département du Trésor des États-Unis

Le plan Paulson, ou TARP, est l'une des mesures mises en place par les États-Unis à partir de septembre 2008 pour faire face à la crise financière de 2008, elle-même enfantée par la crise des subprimes qui a débuté en 2007 et qui menaçait le système financier international. Il s'appuie sur l’Emergency Economic Stabilization Act of 2008, une loi initialement proposée par le Secrétaire au Trésor des États-Unis Henry Paulson et par le président de la Réserve fédérale des États-Unis Ben Bernanke.

Initialement, ce plan prévoyait que le Département du Trésor des États-Unis achèterait des actifs toxiques américains, principalement des mortgage-backed securities, de banques faisant affaire aux États-Unis jusqu'à concurrence de 700 milliards USD. Le 11 novembre 2008, Henry Paulson, imitant le gouvernement suédois, a radicalement modifié l'approche retenue : le trésor américain prendra plutôt une prise de participation dans le capital des institutions financières les plus fragiles, augmentant ainsi leurs liquidités. Le 10 décembre 2008, le Congrès des États-Unis a publié un rapport très critique envers la mise en œuvre du plan. Reprenant la plupart des critiques du Government Accountability Office (GAO) publiées au début du mois de décembre 2008, le rapport mentionne que le trésor américain a « changé ses plans à plusieurs reprises et se demande s'il a une ligne d'action claire ».

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Des Panzerkampfwagen III allemands en Yougoslavie, pendant l'invasion de 1941.

Le Front yougoslave englobe l'ensemble des opérations militaires conduites en Yougoslavie pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce pays des Balkans devient un théâtre d'opérations du conflit mondial au printemps 1941. Le gouvernement yougoslave s'allie à l'Allemagne nazie fin mars, mais il est renversé par un coup d'État deux jours plus tard. En réaction, les forces de l'Axe envahissent le royaume le . La Yougoslavie est ensuite démembrée, et son territoire annexé ou occupé par l'Allemagne, l'Italie, la Hongrie et la Bulgarie. Deux parties du pays deviennent des États « indépendants » : la Croatie, où le mouvement fasciste des Oustachis est mis au pouvoir et installe une dictature particulièrement meurtrière, et la Serbie, où est proclamé un gouvernement collaborateur.

Les conditions d'occupation, et notamment les atrocités commises par les Oustachis, suscitent deux mouvements de résistance qui se trouvent cependant très vite en conflit l'un avec l'autre : les Tchetniks nationalistes et monarchistes commandés par Draža Mihailović, et les Partisans communistes commandés par Tito. Les Alliés apportent d'abord leur soutien aux Tchetniks, mais ceux-ci en arrivent à privilégier le combat contre les Partisans, et à nouer pour des raisons tactiques des alliances avec les occupants dans l'attente d'un débarquement des Britanniques. Jusqu'en , la guerre mondiale se double donc en Yougoslavie d'une guerre civile extrêmement violente, théâtre de nombreux massacres, de nettoyages ethniques et de crimes de guerre de toutes sortes.

Les Tchetniks sont un mouvement essentiellement serbe, associé à l'ancien régime. À l'opposé, les communistes parviennent à gagner à leur cause une partie de la population en proposant de reconstruire la Yougoslavie sur une base fédérale qui, au contraire de la monarchie serbe d'avant-guerre, mettrait ses différentes nationalités sur un pied d'égalité. Fin 1943, jugeant les Tchetniks trop compromis dans la collaboration et les Partisans plus efficaces contre les Allemands, les Britanniques reportent leur soutien sur les forces de Tito. En outre, l'idée d'une intervention anglo-américaine dans les Balkans est abandonnée pour ne pas disperser les forces au moment du débarquement en France, laissant le territoire yougoslave en proie à l'affrontement des différentes factions locales.

Après s'être emparé fin 1944 du territoire serbe avec l'aide des Soviétiques, Tito triomphe de l'ensemble de ses adversaires et s'assure très rapidement le monopole du pouvoir. La monarchie est officiellement abolie en , pour laisser place à un régime communiste qui dure ensuite jusqu'en 1992. Sous la Yougoslavie de Tito, la lutte des Partisans pendant le conflit mondial, appelée « Guerre de libération nationale », fait office de « mythe fondateur » du régime. Les souvenirs des haines ethniques et des atrocités de la guerre ne s'éteignent cependant pas, alimentant les ressentiments et les nationalismes qui conduisent, dans les années 1990, à l'éclatement définitif du pays.

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David Cameron, actuel Premier ministre depuis le 11 mai 2010.

Cette page dresse la liste des Premiers ministres du Royaume-Uni par ordre chronologique depuis le XVIIIe siècle.

Le Premier ministre du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord (Prime Minister of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland) est le leader politique du pays et à la tête du Gouvernement de Sa Majesté (Her Majesty's Government). L'occupant du poste est chargé de nommer les autres membres de son gouvernement et de présider aux réunions du Cabinet.

Sir Robert Walpole, à la tête de la Grande-Bretagne de 1721 à 1742, est considéré comme le premier Premier ministre au sens moderne, ce titre n'était alors qu'officieux, et la fonction qu'il exerçait était celle de Premier Lord au Trésor (First Lord of the Treasury), tandis que le terme « Royaume-Uni », n'est utilisé pour la première fois qu'en 1801 par William Pitt le Jeune. Ce n'est qu'en 1905 que Henry Campbell-Bannerman porte officiellement le titre de « Premier ministre ».

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Jacques Chirac, né le dans le 5e arrondissement de Paris, est un homme d'État français. Il est le 22e président de la République française du au .

Fondateur de deux partis politiques classés à droite de l'échiquier politique, le Rassemblement pour la République (RPR) en 1976 puis l'Union pour un mouvement populaire (UMP) en 2002, il occupe à plusieurs reprises la fonction de député de la troisième circonscription de la Corrèze et est le maire de Paris entre 1977 et 1995. Premier ministre sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing de 1974 à 1976, il est nommé chef du gouvernement pour la seconde fois de sa carrière par le président socialiste François Mitterrand, en 1986, à la suite de la victoire de la droite aux élections législatives, étant ainsi le premier chef du gouvernement d'une cohabitation sous la Ve République et, par la même occasion, la seule personnalité politique sous ce même régime ayant assumé, par deux fois, la charge de Premier ministre.

Jacques Chirac devient le 22e président de la République française le , à la suite de son élection face au candidat socialiste, Lionel Jospin. Son premier mandat est marqué par le plan Juppé de 1995, la troisième cohabitation (avec Lionel Jospin) à la suite de la dissolution manquée de l'Assemblée nationale, des affaires judiciaires dans lesquelles il est directement mis en cause par des enquêtes journalistiques ou encore le référendum de 2000, qui ramène la durée du mandat présidentiel à cinq ans. Lors de l'élection présidentielle de 2002, il est réélu au second tour face au candidat du Front national, Jean-Marie Le Pen. Pendant son second mandat, il s'oppose notamment à la guerre d'Irak. Il quitte le palais de l'Élysée le , après l'investiture de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République.

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Adam Smith (5 juin 1723 - 17 juillet 1790) est un philosophe et économiste écossais des Lumières. Il reste dans l’histoire comme le père de la science économique moderne, et son œuvre principale, la Richesse des nations, est un des textes fondateurs du libéralisme économique. Professeur de philosophie morale à l’université de Glasgow, il consacre dix années de sa vie à ce texte qui inspire les grands économistes suivants, ceux que Karl Marx appellera les « classiques » et qui poseront les grands principes du libéralisme économique.

Si nombre d’économistes admirant Smith, le considérent comme : « le père de l’économie politique », c’est peut-être parce que nombre de courants peuvent y voir le père de leurs idées. Les libéraux le saluent comme celui qui a mis en lumière l’importance du marché comme mode de régulation automatique de la société, ceux recommandant une intervention modérée de l’État peuvent pourtant rappeler que Smith en a aussi souligné les imperfections éventuelles et a appelé la puissance publique à les corriger. Bien qu’à l’opposé des idées politiques de Smith, Karl Marx lui-même s’en inspire en développant toute une doctrine fondée sur la théorie classique de la valeur.

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Ernesto Guevara, plus connu comme « Che Guevara » [ (t)ʃe ɡevara] (en espagnol : [ t͡ʃe ɡeˈβaɾa]) ou « le Che », né le à Rosario en Argentine et mort exécuté le à La Higuera en Bolivie, à l'âge de 39 ans, est un révolutionnaire marxiste-léniniste et internationaliste argentin ainsi qu'un homme politique d'Amérique latine. Il a notamment été un dirigeant de la révolution cubaine, qu'il a théorisée et tenté d'exporter, sans succès, vers le Congo puis la Bolivie où il trouve la mort.

Alors qu'il est jeune étudiant en médecine, Guevara voyage à travers l'Amérique latine, ce qui le met en contact direct avec la pauvreté dans laquelle vit une grande partie de la population. Son expérience et ses observations l'amènent à la conclusion que les inégalités socioéconomiques ne peuvent être abolies que par la révolution. Il décide alors d'intensifier son étude du marxisme et de voyager au Guatemala afin d'apprendre des réformes entreprises par le président Jacobo Arbenz Guzmán, renversé quelques mois plus tard par un coup d'État appuyé par la CIA. Peu après, Guevara rejoint le mouvement du 26 juillet, un groupe révolutionnaire dirigé par Fidel Castro. Après plus de deux ans de guérilla durant laquelle Guevara devient commandant, ce groupe prend le pouvoir à Cuba en renversant le dictateur Fulgencio Batista en 1959.

Dans les mois qui suivent, Guevara est commandant en chef de la prison de La Cabaña. Il est désigné procureur d'un tribunal révolutionnaire qui exécute les opposants. Puis il crée des camps de « travail et de rééducation ». Il occupe ensuite plusieurs postes importants dans le gouvernement cubain qui écarte les démocrates, réussissant à influencer le passage de Cuba à une économie du même type que celle de l'URSS et à un rapprochement politique avec le Bloc de l'Est, mais échouant dans l'industrialisation du pays en tant que ministre. Guevara écrit pendant ce temps plusieurs ouvrages théoriques sur la révolution et la guérilla.

En 1965, après avoir dénoncé l'exploitation du tiers monde par les deux blocs de la guerre froide, il disparaît de la vie politique et quitte Cuba avec l'intention d'étendre la révolution et de propager ses convictions marxistes communistes. Il se rend d'abord au Congo-Léopoldville, sans succès, puis en Bolivie où il est capturé et exécuté sommairement par l'armée bolivienne entraînée et guidée par la CIA;

Après sa mort, Che Guevara devient une icône pour des mouvements révolutionnaires et fait l’objet d’un culte de la personnalité, mais demeure toujours l'objet de controverses entre historiens, à cause de témoignages sur des exécutions d'innocents avancées par certains de ses biographes. Un portrait de Che Guevara réalisé par Alberto Korda est considéré comme l'une des photographies les plus célèbres au monde.


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Un soldat, appartenant à un régiment blindé indien, examine un tank utilisé par les nationalistes indonésiens et capturé par les forces britanniques lors des combats à Surabaya.

La révolution nationale indonésienne, ou guerre d’indépendance indonésienne, est un conflit armé et une lutte diplomatique entre l’Indonésie et les Pays-Bas, ainsi qu’une révolution sociale, qui s’est déroulée de 1945 à 1949, entre la déclaration d’indépendance de l’Indonésie et la reconnaissance de l’Indonésie en tant qu’État indépendant par les Pays-Bas, le . Les Indonésiens appellent ces quatre ans de conflit armé « Revolusi ».

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les Pays-Bas voulurent récupérer leur ancienne colonie, qu’ils avaient dû abandonner lors du débarquement des Japonais en 1942. Les Néerlandais parvinrent à contrôler les grandes villes, mais pas les zones rurales. Le conflit ruina petit à petit l’économie néerlandaise.

Le conflit prit fin avec le transfert formel, le , de la souveraineté sur le territoire des Indes néerlandaises du royaume des Pays-Bas à une République des États-Unis d’Indonésie, créée le . À la suite de la révolution, le système de castes auparavant en vigueur perdit de l’importance, réduisant le pouvoir des dirigeants locaux (les râjas).

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Big Ben, dominant le palais de Westminster, à Londres.

Le palais de Westminster (en anglais : Palace of Westminster), également désigné sous le nom de Chambres du Parlement (Houses of Parliament), est le lieu où siègent la Chambre des communes (House of Commons) et la Chambre des lords (House of Lords) du Royaume-Uni. Le palais borde la rive gauche (ouest) de la Tamise et se situe dans l’arrondissement londonien de la Cité de Westminster.

L’édifice servait à l’origine de résidence royale, mais aucun monarque anglais ou britannique n’y a plus vécu depuis le XVIe siècle. La plus vieille section du palais, Westminster Hall, remonte à l’an 1097. Cependant, la plus grande partie du bâtiment date du XIXe siècle : l’ancien Palais de Westminster, en effet, fut presque entièrement détruit par un incendie survenu le . L’architecte responsable de la reconstruction, Sir Charles Barry, inscrivit le nouveau bâtiment dans le plus pur style néogothique, en référence à l’époque des Tudor. L’une des attractions les plus célèbres du palais de Westminster est sa tour de l'Horloge (Clock Tower), qui abrite Big Ben.

Le palais, immense complexe de plus de mille pièces, contient en plus des salles de la Chambre des lords et de la Chambre des communes, les bureaux des commissions parlementaires, des bibliothèques, des vestibules, des salles à manger, des bars ou même des gymnases. Il est le lieu d’importantes cérémonies officielles, et tout particulièrement celle chaque année de l’ouverture de la session parlementaire (le State Opening of Parliament). Le palais de Westminster est étroitement associé dans les esprits aux deux chambres parlementaires, comme en témoigne parfois l’utilisation du terme Westminster pour désigner le Parlement.

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Adolf Hitler en 1937

Adolf Hitler, né le à Braunau am Inn en Autriche (alors en Autriche-Hongrie) et mort par suicide le à Berlin, est un homme politique allemand d’origine autrichienne, fondateur et figure centrale du nazisme, instaurateur de la dictature totalitaire du Troisième Reich.

Porté à la tête de l’Allemagne par le NSDAP dont il prend la direction en 1921, il est nommé chancelier du Reich le 30 janvier 1933, puis se fait plébisciter en 1934 comme président, titre qu’il délaissa pour celui de Führer (« guide »). Sa politique expansionniste fut à l'origine du volet européen de la Seconde Guerre mondiale, pendant lequel il fit perpétrer de très nombreux crimes contre l’humanité, dont le génocide des Juifs d’Europe occupée reste le plus marquant.

L’ampleur sans précédent des destructions, des pillages et des crimes de masse dont il fut le responsable, tout comme le racisme radical singularisant sa doctrine et l'inhumanité exceptionnelle des traitements infligés à ses victimes, lui ont valu d'être considéré de manière particulièrement négative par l'historiographie, par la mémoire collective et par la culture populaire en général. Son nom et sa personne font figure de symboles répulsifs.

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