Wikipédia:Sélection/Afrique/Par pays

Afrique du Sud

La Colonie du Cap (coloriée en orange) à son apogée territoriale au début du XXe siècle.
La Colonie du Cap (coloriée en orange) à son apogée territoriale au début du XXe siècle.

L'histoire de la Colonie du Cap en Afrique du Sud commence en 1488 quand le navigateur portugais Bartolomeu Dias, atteint le Cap de Bonne-Espérance (baptisé Cap des tempêtes) puis lorsqu'en 1497, Vasco de Gama le franchit pour trouver le chemin vers la route des Indes.

Il faut attendre cependant plus d'un siècle avant qu'une puissance européenne n'envisage d'y implanter un établissement permanent.

En mars 1647, les rescapés du naufrage du navire néerlandais le Nieuwe Haarlem sont les premiers Européens à s'installer durablement (et involontairement) en terre sud-africaine. Après avoir été secourus au bout d'une année, certains d'entre eux, à leur retour en Hollande, parviennent à convaincre la Compagnie néerlandaise des Indes orientales (VOC) d'y installer un établissement permanent chargé d'approvisionner les navires de la compagnie.

Algérie

Le Pont de Sidi M'Cid
Le Pont de Sidi M'Cid

Constantine (en arabe : قسنطينة, Qacentina, en arabe algérien : Ksentina et en berbère : ⵇⵙⴻⵏⵟⵉⵏⴰ) est une commune du nord-est de l'Algérie, chef-lieu de la wilaya de Constantine. Comptant plus de 448 000 habitants, cette métropole est la troisième ville la plus peuplée du pays. Le Grand Constantine s'étale sur un rayon d'une quinzaine de kilomètres sous forme d'une agglomération comprenant une ville-mère et une série de satellites. L'agglomération de Constantine comptait 943 112 habitants en 2015, dont seulement 54 % habitent dans la commune de Constantine.

Constantine, l'une des plus anciennes cités du monde, est une ville importante dans l'histoire méditerranéenne. Anciennement Cirta, capitale de la Numidie de 300 av. J.-C. à 46 av. J.-C. elle passe sous domination romaine par la suite. C'est à l'empereur Constantin Ier qu'elle doit son nom actuel depuis 313.

Durant le Moyen Âge elle est conquise par les Arabes au VIIe siècle et elle fera partie successivement du royaume aghlabide, de l'empire fatimide puis des royaumes ziride, hammadide, almohade et hafside.

Elle deviendra au XVIe siècle la capitale du beylik de Constantine, siège du pouvoir beylical et vassale de la régence d'Alger. Lors de la conquête de l'Algérie par les Français elle sera prise en 1837, après un échec en 1836. Intégrée à la wilaya II, le Constantinois, par le FLN durant la guerre d'Algérie elle devient le siège de sa propre wilaya à l'indépendance du pays.

Constantine est également surnommée la « ville des ponts suspendus », « ville du vieux rocher », « ville des oulémas », aussi « ville des aigles » ou bien « ville du malouf », variante constantinoise de la musique arabo-andalouse. Elle est considérée comme la capitale de l'est du pays.

En 2015 la ville de Constantine est capitale arabe de la culture, deuxième ville d'Algérie à être choisie pour organiser cet événement après Alger en 2007.


Botswana

Chat à pieds noirs en captivité au Zoo de Wuppertal (Allemagne).
Chat à pieds noirs en captivité au Zoo de Wuppertal (Allemagne).

Le Chat à pieds noirs (Felis nigripes), ou Chat aux pattes noires, est une espèce de félin sauvage trapu au pelage tacheté. Son nom lui vient de ses soles plantaires (le dessous du pied) recouvertes de poils noirs qui le protègent du sol brûlant du désert. Pesant en moyenne moins de deux kilogrammes, il est l'un des plus petits félins au monde et le plus petit d'Afrique.

Réputé féroce, c'est un prédateur très actif de petits mammifères et d'oiseaux qu'il chasse toute la nuit. Contrairement aux autres félinés, les grosses proies comme l'Outarde korhaan composent une part non négligeable de son régime alimentaire. Territoriaux et solitaires, les couples ne se rencontrent que quelques heures lors de la saison de reproduction. La mère élève seule ses petits dont le développement est rapide en comparaison des autres petits félins. En raison de sa petite taille, le Chat à pieds noirs subit la prédation de nombreux autres carnivores comme le Chacal à chabraque ou les grands prédateurs africains.

Typique des habitats semi-arides, le Chat à pieds noirs se trouve essentiellement dans les déserts du Karoo et du Kalahari dans le Sud de l'Afrique. Les principales menaces pesant sur l'espèce sont le surpâturage qui détruit son habitat et la lutte indifférenciée contre les nuisibles. En raison de son aire de répartition réduite, il est classé comme « vulnérable » sur la liste rouge de l'UICN. Malgré un programme européen pour les espèces menacées (EEP) et un américain (ESB), il est rare en captivité. La mortalité est élevée à cause d'une maladie héréditaire, l'amylose de type AA et les effectifs sont en déclin. Plusieurs fronts de recherche en collaboration avec le Black-footed Cat Working Group explorent autant la procréation médicalement assistée que l'observation et la collecte de données à long terme sur les Chats à pieds noirs sauvages.

Burkina Faso

Portrait stylisé du premier président de la République de Haute-Volta Maurice Yaméogo.
Portrait stylisé du premier président de la République de Haute-Volta Maurice Yaméogo.

Maurice Yaméogo (1921-1993) a été de 1959 à 1966 le premier président de la République de Haute-Volta, actuel Burkina Faso.

Personnage intrigant, « Monsieur Maurice » a incarné l’État voltaïque au moment de l’indépendance. Mais du petit séminaire de Pabré en 1939 à son accession à la présidence en 1959, son ascension politique ne s’est pas faite sans difficulté. Ses débuts prometteurs en tant que grand conseiller de l’Afrique-Occidentale française (AOF) de 1948 à 1952 ont été suivis par une traversée du désert. Et ce n’est que grâce à une succession de volte-faces que le conseiller général de Koudougou parvient à se hisser au cours de l’année 1958 no 2 du gouvernement de Ouezzin Coulibaly, puis président du Conseil après sa mort.

Alors même que son assise politique est mal assurée, Yaméogo parvient par des concours de circonstance à renforcer sa position et même à imposer ses choix. Ainsi, après la proclamation de la République le , il opère en 1959 un surprenant retournement de position sur la fédération du Mali. Puis, par le biais de manœuvres discutables, élimine toute opposition parlementaire. L’Union démocratique voltaïque-Rassemblement démocratique africain (UDV-RDA) épuré de ses adversaires, s’impose alors en parti unique. Avant même l’indépendance le , la Haute-Volta est sous le joug de sa dictature. Son régime corrompu, rythmé par ses sautes d’humeur, se caractérise par une instabilité ministérielle chronique et le développement d’une paranoïa. Il en est de même pour sa politique étrangère, tumultueuse, notamment avec la Côte d’Ivoire de Félix Houphouët-Boigny.

Finalement, le , suite à sa décision d’imposer de sévères mesures d’austérité financière, un soulèvement populaire l’amène à démissionner. Celui-ci est le résultat direct d’une coalition des syndicats avec la chefferie traditionnelle et le clergé. S’ensuit pour Maurice Yaméogo, un ostracisme lié à sa gestion douteuse des finances. Toutefois, par le biais de son fils Hermann, il continue d’influencer la scène politique de son pays. En 1993, il décède après avoir été réhabilité par le président de la République Blaise Compaoré.

République du Congo

Fulbert Youlou (1917-1972) fut le premier président de la République du Congo de 1959 à 1963.

L’abbé Fulbert Youlou est l’un des personnages les plus controversés du Congo-Brazzaville, à tel point que durant des décennies, il fit l’objet d’un anathème dans son pays. Pourtant, à ses débuts, celui qu’on appelait l’« Abbé » était apparu à ses concitoyens comme une sorte d’homme providentiel. C’est lui qui, en août 1960, avait conduit son pays à l’indépendance. Lui qui, en décembre 1960, avait organisé une grande conférence intercontinentale à Brazzaville, au cours de laquelle il vanta les bienfaits du libéralisme économique et condamna le communisme. Trois ans plus tard, la prospérité économique n’était toujours pas au rendez-vous, alors que le gouvernement déployait un faste insolent. Youlou le « modéré » décevait. Sa décision d’imposer en août 1963, le monopartisme en emprisonnant les leaders syndicaux fut l’élément déclencheur de la révolution des « Trois Glorieuses ». La France refusa, alors, d'aider ce chef d’État africain que le couple de Gaulle méprisait.

Ne disposant quasiment plus d'aucun soutien, cet ancien prêtre quitta le pouvoir et laissa derrière lui l’image d’un président de la République excentrique, autoritaire et corrompu.

République démocratique du Congo

Ota Benga au Muséum américain d'histoire naturelle (New York).
Ota Benga au Muséum américain d'histoire naturelle (New York).

Ota Benga est un Pygmée congolais du peuple des Mbuti , né vers 1883 dans l'État indépendant du Congo (actuelle République démocratique du Congo) et mort le à Lynchburg (États-Unis).

Initialement transporté jusqu'aux États-Unis afin d'être présenté au public américain dans le cadre d'un zoo humain lors de l'Exposition universelle de 1904 organisée à Saint-Louis (Missouri), Ota Benga est acheté par l'homme d'affaires et missionnaire Samuel Phillips Verner sur un marché aux esclaves.

Après un bref retour dans son pays au terme de l'Exposition, Ota Benga est à nouveau exposé au zoo du Bronx de New York en 1906. Une fois libéré, il entre dans plusieurs orphelinats américains jusqu'à son transfert à Lynchburg (Virginie), où il meurt dix ans plus tard.

Côte d'Ivoire

Relief et villes principales de la Côte d’Ivoire.
Relief et villes principales de la Côte d’Ivoire.

La Côte d'Ivoire, en forme longue République de Côte d'Ivoire (RCI), est un État situé en Afrique, dans la partie occidentale du golfe de Guinée. Elle présente sensiblement la forme d'un carré d'environ 600 kilomètres de côté. D’une superficie de 322 462 km2, elle est bordée au nord-ouest par le Mali, au nord-est par le Burkina Faso, à l'est par le Ghana, au sud-ouest par le Liberia, à l'ouest-nord-ouest par la Guinée et au sud par l’océan Atlantique.

La population est estimée à 28 088 455 habitants en 2021. La Côte d'Ivoire a pour capitale politique et administrative Yamoussoukro mais la quasi-totalité des institutions se trouvent à Abidjan, son principal centre économique. Sa langue officielle est le français, mais quelque 70 langues et dialectes sont parlés au quotidien. Sa monnaie est le franc CFA. Le pays fait partie de la CEDEAO, de l'Union africaine et de l'Organisation de la coopération islamique.

D'abord protectorat français en 1843 puis colonie française le , le pays acquiert son indépendance le , sous la houlette de Félix Houphouët-Boigny, premier président de la République.

L'économie, essentiellement axée sur l'agriculture, notamment la production de café et de cacao, connaît au cours des deux premières décennies un essor exceptionnel, faisant de la Côte d'Ivoire un pays phare en Afrique de l'Ouest. En 1990, le pays traverse, outre la crise économique survenue à la fin des années 1970, des périodes de turbulence sur les plans social et politique. Ces problèmes connaissent une exacerbation à la mort de Félix Houphouët-Boigny en 1993.

L'adoption d'une nouvelle constitution et l'organisation de l'élection présidentielle qui, en 2000, porte au pouvoir Laurent Gbagbo, n’apaisent pas les tensions sociales et politiques, qui conduisent au déclenchement d'une crise politico-militaire le . Après plusieurs accords de paix, l'élection présidentielle de 2010 voit la victoire d'Alassane Ouattara face à son opposant Laurent Gbagbo. Réélu en 2015, Alassane Ouattara relance la croissance économique par une politique libérale et interventionniste tout en étant critiqué pour sa gestion de l'armée et de la justice.

En 2016, une nouvelle constitution est adoptée, marquant l'avènement de la Troisième République. Cette nouvelle constitution a subi des modifications le 17 mars 2020.

La Côte d'Ivoire est en voie de développement et se place en 162e position selon son indice de développement humain (IDH) en 2019.

Djibouti

Schéma du Francolin somali.
Schéma du Francolin somali.

Le Francolin somali (Pternistis ochropectus) est une espèce d'oiseaux de la famille des Phasianidae. Son plumage est globalement brun-gris, avec des rayures et des stries blanches sur ses parties inférieures, qui deviennent plus fines vers les parties supérieures. L'oiseau a des marques noires sur la tête et une couronne grise. Il mesure 35 cm de long, avec une courte queue, et pèse 940 g. Il peut être trouvé en petits groupes et est extrêmement farouche. Il se nourrit de baies, de graines et de termites, et se reproduit entre décembre et février.

En 2013, cet oiseau n'est connu que dans deux sites de Djibouti, dont l'un est en grande partie non étudié. Son habitat naturel est constitué des forêts sèches subtropicales ou tropicales de haute altitude, composées principalement de Genévrier d'Afrique. Ces forêts de genévriers sont en voie de disparaître, et l'oiseau peut être trouvé dans d'autres habitats comme les forêts de buis. Le Francolin somali est considéré comme une espèce « en danger critique d'extinction », ayant subi un déclin de sa population de 90 % en vingt ans. La dégradation de son habitat par les perturbations anthropiques telles que le surpâturage constitue une grave menace pour la survie de ce francolin. Des efforts sont faits pour sa conservation, comme la restauration d'une forêt de genévriers, et des enquêtes de terrain sont entreprises pour préciser les effectifs et pour sensibiliser les populations locales.

Éthiopie

Tapisserie éthiopienne commémorant la bataille d'Adoua.
Tapisserie éthiopienne commémorant la bataille d'Adoua.

La bataille d'Adoua est livrée près du village d'Adoua, au cœur de la région du Tigré, dans le nord de l'Éthiopie, le . Elle oppose les forces de l'Empire éthiopien du Negusse Negest Menelik II et celles du Royaume d'Italie dirigées par le colonel Baratieri. Elle achève, par la victoire des Éthiopiens, la première guerre italo-éthiopienne et clôt un XIXe siècle marqué par les diverses tentatives de pénétration en Éthiopie menées par les puissances coloniales.

En Italie, l'époque est celle de l'alliance du gouvernement de Francesco Crispi avec la droite ; l'Éthiopie sort, quant à elle, d'une période de conquêtes des régions du sud et de réorganisation intérieure. La place tenue dans la bataille par les peuples nouvellement intégrés à l'Empire participera à la constitution de l'unité nationale éthiopienne moderne.

Pour ce qui est des relations entre les deux pays, la bataille d'Adoua met fin à la première guerre italo-éthiopienne débutée en 1895, à la suite de la contestation du traité de Wuchale par Ménélik II. Le Royaume d'Italie abandonne ainsi ses ambitions impérialistes en Éthiopie et signe le traité d'Addis Abeba abrogeant le traité à l'origine du conflit, le

Gabon

Léon Mba (1902-1967) fut le premier président du Gabon de 1961 à 1967.

Issu de l’ethnie Fang, Léon Mba est né au sein d’une famille relativement privilégiée. Son instruction lui permet en 1924 d’être désigné par l’administration coloniale comme chef de canton dans la province de l’Estuaire. Toutefois, il connaît quelques démêlés avec la justice. En 1946 commence son ascension politique qui le conduit à prendre, en 1957, la tête du Gabon grâce au poste de vice-président du Conseil du gouvernement. En 1958, c’est lui qui dirige l’intégration du Gabon dans la Communauté franco-africaine. L’année suivante, il est nommé premier Premier ministre de la République autonome du Gabon.

Bien que n’étant pas un farouche partisan de l’indépendance, il la proclame le 17 août 1960. Il est élu en 1961 premier président du pays. Au fur et à mesure du temps, sa manière de gouverner devient de plus en plus dictatoriale. En 1964, Léon Mba est renversé par un coup d'État qui amène au pouvoir son opposant démocrate Jean-Hilaire Aubame. La France le ramène militairement au pouvoir et n'a de cesse de l’entourer, le protéger et le conseiller. En 1967, Léon Mba est réélu, puis meurt le 27 novembre de la même année.

À l'occasion du 40e anniversaire de la disparition de son prédécesseur, le Président Omar Bongo Ondimba a inauguré à Libreville le tout nouveau mausolée dédié à la mémoire de celui qui fut son parrain politique.

Kenya

Le lac Victoria vu depuis l'espace.
Le lac Victoria vu depuis l'espace.

Le lac Victoria ou Nyanza (encore appelé lac Ukéréoué - Ukerewe -, ou Nalubaale) est le plus grand lac d'Afrique et (selon les sources) le quatrième ou le deuxième au monde en superficie avec 68 100 km2. Il doit son nom à l'explorateur britannique Speke qui fut en 1858 le premier Européen à l'atteindre, et qui le baptisa en l'honneur de la Reine Victoria.

Situé en Afrique de l'Est, au cœur d'une zone densément peuplée, il est bordé par le Kenya au nord-est, l'Ouganda au nord et au nord-ouest et la Tanzanie au sud, sud-ouest et sud-est. Occupant une dépression encadrée par les deux branches de la vallée du grand rift, il est la source du Nil Blanc, le plus long affluent du Nil.

Traversé par l'équateur, le lac Victoria est peuplé d'une faune et d'une flore tropicale variée mais menacée par la surexploitation des ressources naturelles et la destruction des milieux.

Liberia

William Tubman, de son nom complet William Vacanarat Shadrach Tubman (né le à Harper au Libéria – mort le à Londres), est un homme politique d’origine américano-libérienne, président de la République du Liberia de 1944 jusqu'à sa mort en 1971.

Considéré comme le « père du Libéria moderne », sa présidence est marquée par l’afflux d’investissements étrangers dans son pays et par sa modernisation. Le Libéria connaît alors une certaine prospérité. Il mena également une politique d’unité nationale dans le but de réduire les écarts sociaux et politiques entre Américano-Libériens et les Libériens autochtones. Toutefois, au fur et à mesure de ses années au pouvoir, sa manière de gouverner devint de plus en plus dictatoriale.

Madagascar

Un Brachyptérolle à longue queue adulte.
Un Brachyptérolle à longue queue adulte.

Le Brachyptérolle à longue queue (Uratelornis chimaera), unique représentant du genre Uratelornis, est une espèce d'oiseaux de la famille des Brachypteraciidae. Il est le seul brachyptérolle présentant un dimorphisme sexuel apparent, en l'occurrence des différences de plumages et de tailles. C'est un oiseau de taille moyenne avec une silhouette dodue et une longue queue. Les parties supérieures sont brun foncé avec des stries noires tandis que les parties inférieures sont gris clair. La gorge blanche est bordée de traits malaires noirs et d'une bande noire sur la poitrine, et une bande blanche s'étale un peu en dessous de l'œil. Des plumes bleu ciel sont visibles sur le bord des ailes et de la queue. L'oiseau crie rarement en dehors de la saison de reproduction, à l'exception de quelques cris territoriaux.

Ce brachyptérolle se nourrit principalement d'invertébrés, comme les fourmis, les coléoptères, les lépidoptères et les vers, qu'il trouve en fouillant dans l'épaisse litière des feuilles ou en guettant patiemment l'occasion d'attraper une telle proie. Ses ailes sont relativement courtes, de sorte que le Brachyptérolle à longue queue utilise essentiellement ses pattes pour se déplacer, au pas de course, à travers son habitat. C'est une espèce monogame, qui défend son territoire pendant la saison de reproduction qui s'étale d'octobre à janvier. L'espèce creuse un tunnel dans le sable, à l'extrémité duquel se trouve une chambre où il fait son nid sur des feuilles et des granules de terre. La femelle y pond deux à quatre œufs ; après l'envol des poussins, les oiseaux continuent à vivre en groupes familiaux au moins jusqu'en février avant de se disperser plus largement.

Le Brachyptérolle à longue queue est endémique des forêts épineuses et arides proches de la côte sud-ouest de Madagascar. Ses densités de population sont extrêmement faibles dans tout son habitat. Cette espèce a besoin d'ombre et d'une épaisse couche de feuilles, et elle est absente de certaines parties de la forêt épineuse dépourvues de ces habitats. Aucune sous-espèce n'est distinguée, et le plus proche parent de l'espèce est le Brachyptérolle écaillé (Geobiastes squamiger). Le Brachyptérolle à longue queue est une espèce considérée comme « vulnérable » par l'Union internationale pour la conservation de la nature car menacée dans son environnement : les forêts épineuses arides dans lesquelles elle vit n'étant pas protégées par le gouvernement malgache, son habitat est progressivement détruit au profit de l'agriculture sur brûlis, la production de charbon de bois et l'exploitation forestière. De plus, ce brachyptérolle est chassé par les peuples indigènes de Madagascar.

Mali

Jeune fille dansant au son du balafon dans un village du Mali.
Jeune fille dansant au son du balafon dans un village du Mali.

Les droits de l'enfant sont une priorité politique affichée au Mali, où la moitié de la population a moins de 18 ans. Ainsi, la constitution adoptée en 1992 proclame dans son préambule la détermination du peuple malien « à défendre les droits de la femme et l'enfant ». Le Mali a coprésidé le Sommet mondial sur les enfants en 1990 et a été l’un des premiers pays à avoir ratifié la Convention relative aux droits de l'enfant. Il a également ratifié les principaux instruments internationaux comme ceux de l’Organisation internationale du travail. Cependant, les politiques publiques menées pour la protection et la promotion des droits de l’enfant se heurtent à de nombreux obstacles : pauvreté, analphabétisme, persistance de pratiques coutumières, manque de moyens de l’État et des collectivités territoriales. Malgré les différents programmes mis en œuvre et l’investissement de la société civile et des organisations non gouvernementales maliennes ou étrangères, la situation des enfants reste difficile dans plusieurs domaines : accès à la santé, éducation ou encore travail des enfants.

Maroc

La participation du Maroc aux Jeux olympiques d'hiver de 2014 à Sotchi en Russie, du 7 au 23 février 2014, constitue la sixième participation du pays à des Jeux olympiques d'hiver. La délégation marocaine est représentée par deux jeunes athlètes en ski alpin : Adam Lamhamedi, également porte-drapeau du pays lors de la cérémonie d'ouverture de ces Jeux, ainsi que la skieuse Kenza Tazi.

Le Maroc fait partie des nations qui ne remportent pas de médaille durant ces Jeux olympiques. Les sportifs inscrits en ski alpin terminent respectivement 47e et 62e des slaloms géants masculin et féminin. Le meilleur résultat de la délégation est une place de 45e en slalom féminin tandis qu'à l'épreuve masculine, le skieur marocain ne parvient pas à terminer la course.

Maurice

Un Râle de Maurice dans un dessin de 1869 publié dans la revue Ibis, 150 ans après la disparition de l'espèce.
Un Râle de Maurice dans un dessin de 1869 publié dans la revue Ibis, 150 ans après la disparition de l'espèce.

Aphanapteryx bonasia, parfois appelé poule rouge ou râle de Maurice, est une espèce éteinte d'oiseaux de la famille des Rallidae. Connu à partir d'os et de descriptions, c'était un râle incapable de voler, un peu plus grand qu'une poule, qui avait un plumage rougeâtre, des pattes noires et un long bec incurvé. Les ailes étaient petites, et les pattes minces pour un oiseau de cette taille. Il devait se nourrir d'invertébrés, des escargots présentant des traces d'attaque ayant été retrouvés près de son bec. Il a été décrit comme étant attiré par les objets rouges, ce qui aurait été exploité par l'homme pour le chasser.

Cet oiseau était endémique des Mascareignes, plus précisément de l'île Maurice, à l'est de Madagascar dans l'océan Indien. Le Râle de Rodrigues (Erythromachus leguati), espèce elle aussi éteinte mais qui vivait sur l'île de Rodrigues, serait son plus proche parent, et les deux oiseaux sont parfois placés dans le même genre, Aphanapteryx. Ses relations de parenté avec les autres râles ne sont pas claires.

Aphanapteryx bonasia n'est connu que de descriptions et d'illustrations du XVIIe siècle jusqu'à ce que des restes subfossiles soient décrits en 1869. François Leguat signale en 1693 que l'oiseau est devenu rare. C'est la dernière mention d'oiseaux en vie et l'on pense que l'espèce s'est éteinte vers 1700 à cause de l'homme qui chassait l'animal pour sa chair et qui a introduit le cochon, prédateur des œufs et des jeunes. L'espèce n'est parfois pas différenciée du dodo dans la littérature de l'époque, et il se pourrait que les derniers signalements de dodos, à la fin du XVIIe siècle, correspondent à des Râles de Maurice.

Namibie

Chat à pieds noirs en captivité au Zoo de Wuppertal (Allemagne).
Chat à pieds noirs en captivité au Zoo de Wuppertal (Allemagne).

Le Chat à pieds noirs (Felis nigripes), ou Chat aux pattes noires, est une espèce de félin sauvage trapu au pelage tacheté. Son nom lui vient de ses soles plantaires (le dessous du pied) recouvertes de poils noirs qui le protègent du sol brûlant du désert. Pesant en moyenne moins de deux kilogrammes, il est l'un des plus petits félins au monde et le plus petit d'Afrique.

Réputé féroce, c'est un prédateur très actif de petits mammifères et d'oiseaux qu'il chasse toute la nuit. Contrairement aux autres félinés, les grosses proies comme l'Outarde korhaan composent une part non négligeable de son régime alimentaire. Territoriaux et solitaires, les couples ne se rencontrent que quelques heures lors de la saison de reproduction. La mère élève seule ses petits dont le développement est rapide en comparaison des autres petits félins. En raison de sa petite taille, le Chat à pieds noirs subit la prédation de nombreux autres carnivores comme le Chacal à chabraque ou les grands prédateurs africains.

Typique des habitats semi-arides, le Chat à pieds noirs se trouve essentiellement dans les déserts du Karoo et du Kalahari dans le Sud de l'Afrique. Les principales menaces pesant sur l'espèce sont le surpâturage qui détruit son habitat et la lutte indifférenciée contre les nuisibles. En raison de son aire de répartition réduite, il est classé comme « vulnérable » sur la liste rouge de l'UICN. Malgré un programme européen pour les espèces menacées (EEP) et un américain (ESB), il est rare en captivité. La mortalité est élevée à cause d'une maladie héréditaire, l'amylose de type AA et les effectifs sont en déclin. Plusieurs fronts de recherche en collaboration avec le Black-footed Cat Working Group explorent autant la procréation médicalement assistée que l'observation et la collecte de données à long terme sur les Chats à pieds noirs sauvages.

Nigeria

L’essentiel des réserves nigérianes se trouve dans des gisements offshore
L’essentiel des réserves nigérianes se trouve dans des gisements offshore

L’économie du Nigeria est dans sa structure comparable à celle de bien des pays africains, mais tout y est à une échelle supérieure : la main-d’œuvre (c'est le pays le plus peuplé d’Afrique), les ressources naturelles (il est le premier producteur africain de pétrole), la corruption (en 2005, 152e sur 158 pays évalués).

Seul son produit intérieur brut (PIB) par habitant situe le pays dans la moyenne africaine. Il reste d’ailleurs largement en dessous du niveau d’avant l’indépendance. Environ deux tiers de la population vit en dessous du seuil de pauvreté absolue (1 $US par jour), contre 43 % en 1985. Malgré cela, et grâce à son potentiel humain et sa richesse en ressources naturelles, le Nigeria se classe au rang de deuxième puissance sub-saharienne, derrière l’Afrique du Sud. Avec environ 125 milliards de dollars par an, son PIB (en parité de pouvoir d'achat) équivaut à près de la moitié de celui de la Suisse. L’essentiel de l’activité économique se réalise dans la zone côtière, au sud du pays.

Ouganda

Le lac Victoria vu depuis l'espace.
Le lac Victoria vu depuis l'espace.

Le lac Victoria ou Nyanza (encore appelé lac Ukéréoué - Ukerewe -, ou Nalubaale) est le plus grand lac d'Afrique et (selon les sources) le quatrième ou le deuxième au monde en superficie avec 68 100 km2. Il doit son nom à l'explorateur britannique Speke qui fut en 1858 le premier Européen à l'atteindre, et qui le baptisa en l'honneur de la Reine Victoria.

Situé en Afrique de l'Est, au cœur d'une zone densément peuplée, il est bordé par le Kenya au nord-est, l'Ouganda au nord et au nord-ouest et la Tanzanie au sud, sud-ouest et sud-est. Occupant une dépression encadrée par les deux branches de la vallée du grand rift, il est la source du Nil Blanc, le plus long affluent du Nil.

Traversé par l'équateur, le lac Victoria est peuplé d'une faune et d'une flore tropicale variée mais menacée par la surexploitation des ressources naturelles et la destruction des milieux.

Sénégal

L'île sur une carte de 1890.
L'île sur une carte de 1890.

Carabane, également appelé Karabane, est à la fois une île et un village situés à l'extrême sud-ouest du Sénégal, dans l'embouchure du fleuve Casamance. Site paradisiaque, doté d'un climat agréable et d'une luxuriante végétation, c'est aussi du point de vue historique le premier comptoir colonial français en Casamance. Dans un environnement maritime et fluvial propice à l'exploitation halieutique, l'île vit pourtant au rythme du calendrier rizicole, car les Diolas, majoritaires à Karabane, sont avant tout des terriens : on a pu parler de véritable « civilisation du riz » en Basse-Casamance. En complément – tant alimentaire qu'économique –, ils pratiquent aussi la pêche artisanale et la collecte de crustacés, mais les pêcheurs professionnels viennent surtout d'autres régions.

Associant d'indéniables atouts naturels et culturels, l'île aurait pu devenir une sorte de « Gorée de la Casamance », mais de multiples difficultés ont jusqu'ici freiné cette ambition. Karabane n'a pas rallié le réseau prometteur des campements villageois – nouvelle forme de tourisme rural intégré – aménagés dans la région au cours des années 1970. Les troubles politiques qui ont meurtri la Casamance au cours des décennies suivantes ont porté un coup sévère à un tourisme en plein développement. Enfin, en 2002, le naufrage du Joola, qui assurait la liaison Dakar-Ziguinchor en faisant escale à Karabane, a scellé l'enclavement de l'île pour plusieurs années. Jusqu'en 2014, dans l'attente de nouvelles infrastructures, travailleurs, étudiants et touristes ne peuvent plus compter que sur les pirogues pour quitter ou rejoindre le village. Depuis 2014, la liaison est rétablie depuis Dakar et Zinguinchor ; trois bateaux y accèdent régulièrement.

Seychelles

L'équipe des Seychelles de football est la sélection de joueurs de football seychellois représentant le pays lors des compétitions internationales sous l'égide de la Fédération des Seychelles de football. Ses joueurs sont surnommés The Pirates.

L'équipe nationale dispute la première rencontre de son histoire en 1974 face à La Réunion, match perdu sur le score de deux buts à zéro.

Elle compte à son palmarès une victoire aux Jeux des îles de l'océan Indien en 2011. Elle est également finaliste de cette compétition en 1979.

La sélection dispute ses rencontres à domicile au Stade Linité, stade de 10 000 places, construit en 1992 et modernisé en 2007, situé à Victoria. Les Seychellois ont terminé l'année 2013 au 176e rang mondial selon le classement FIFA et au 45e rang de la Confédération africaine de football. L'équipe est entraînée par le Néerlandais Jan Mak, qui a pris son poste en 2013.

Tanzanie

Le lac Victoria vu depuis l'espace.
Le lac Victoria vu depuis l'espace.

Le lac Victoria ou Nyanza (encore appelé lac Ukéréoué - Ukerewe -, ou Nalubaale) est le plus grand lac d'Afrique et (selon les sources) le quatrième ou le deuxième au monde en superficie avec 68 100 km2. Il doit son nom à l'explorateur britannique Speke qui fut en 1858 le premier Européen à l'atteindre, et qui le baptisa en l'honneur de la Reine Victoria.

Situé en Afrique de l'Est, au cœur d'une zone densément peuplée, il est bordé par le Kenya au nord-est, l'Ouganda au nord et au nord-ouest et la Tanzanie au sud, sud-ouest et sud-est. Occupant une dépression encadrée par les deux branches de la vallée du grand rift, il est la source du Nil Blanc, le plus long affluent du Nil.

Traversé par l'équateur, le lac Victoria est peuplé d'une faune et d'une flore tropicale variée mais menacée par la surexploitation des ressources naturelles et la destruction des milieux.

Tunisie

Le Capitole de Dougga
Le Capitole de Dougga

Dougga ou Thugga est un site archéologique situé dans la délégation de Téboursouk au nord-ouest de la Tunisie.

L'Unesco a classé ce site sur la liste du patrimoine mondial en 1997, considérant qu'il s'agit de la « petite ville romaine la mieux conservée de l'Afrique du Nord ». La cité, qui se trouve en pleine campagne, est bien protégée de l'urbanisme moderne, contrairement, par exemple, à Carthage, pillée et reconstruite à de nombreuses reprises.

Le site de Dougga est remarquable par sa taille — 70 hectares —, la bonne conservation de ses monuments et la richesse historique de son passé punique, numide, romain et byzantin. Parmi les monuments qui font la renommée de Dougga, se trouvent le mausolée libyco-punique, le Capitole, le théâtre ainsi que les temples de Saturne et de Junon Caelestis.

Zimbabwe

Localisation de la Rhodésie du Sud.
Localisation de la Rhodésie du Sud.

L’histoire de la Rhodésie du Sud correspond à la période durant laquelle le Zimbabwe actuel (alors appelé Rhodésie du Sud) était une colonie britannique de 1890 jusqu'à l’indépendance du pays en 1980.

Les premières incursions portugaises au XVIe siècle en Afrique australe n’ayant pas abouti à l’établissement de zones de peuplement européen, ce n’est qu’avec la « découverte » par l’explorateur britannique David Livingstone des chutes Victoria en 1855 puis avec les explorations de Frederick Courtney Selous dans les années 1870 que les Britanniques commencent à s’intéresser à cette partie enclavée de l’Afrique.

La Rhodésie doit son nom et son existence politique et géographique à l’ambitieux homme d’affaires britannique Cecil Rhodes.