Wikipédia:Bons contenus
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![]() Le Tambora, en indonésien Gunung Tambora, est un stratovolcan actif qui forme la péninsule de Sanggar de l'île de Sumbawa, dans l'archipel des Petites îles de la Sonde, en Indonésie, culminant à une altitude de 2 850 m. Avant l'éruption de 1815, qui a formé une caldeira de près de 6 km de diamètre et 1 110 m de profondeur, il s'élevait à une altitude d'environ 4 300 m. Le volcan se situe 340 kilomètres au nord de la fosse de la Sonde, une des zones sismiques les plus actives de la planète, et constitue un des éléments de la chaîne volcanique de la Sonde qui comptent des dizaines de volcans actifs tels que le Krakatoa. Le Tambora est âgé d'environ 50 000 ans ; ses laves sont très diversifiées, ce qui est typique des zones de subduction, avec des compositions chimiques semblables à celles du mont Rinjani sur l'île voisine de Lombok. Ses éruptions peuvent ainsi être aussi bien effusives qu'explosives. L'éruption de 1815 est la plus violente éruption volcanique connue dans les temps historiques, et surtout la plus meurtrière avec au moins 90 000 morts. Elle entraîna des perturbations climatiques telles que l'année 1816 est connue dans l'hémisphère nord comme l'année sans été. Les récoltes furent catastrophiques, et une famine frappa certaines régions d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Nord. À l'échelle mondiale le nombre de victimes des conséquences de l'éruption est estimé à 200 000 personnes. Les fouilles archéologiques montrent que l'éruption mit définitivement fin à la culture de Tambora, une culture autochtone florissante qui commerçait avec toute l'Asie du Sud-Est. Aujourd'hui la péninsule de Sanggar reste peu peuplée et abrite une importante biodiversité et des écosystèmes variés. En 2015 est créé le parc national du Mont Tambora protégeant 716 km2 de forêt tropicale et de prairies d'altitude sur les flancs du volcan. L'activité du volcan est surveillée par des observatoires sismologiques afin de prévenir toute nouvelle catastrophe. En effet, le volcan montre quelques signes d'activité de temps à autre, marqués par de petites éruptions, notamment en 1967 et en 2011. |
![]() Dorugu ou Dyrregu ou James Henry Dorugu, né vers 1839 ou 1840 dans le village de Dambanas dans la région de Kantché (actuellement au Niger) et mort le à Nassarawa (au Nigeria actuel), est un voyageur haoussa en Afrique et en Europe et l'un des auteurs du premier ouvrage de littérature haoussa publié en Europe. Capturé lors d'un raid esclavagiste du sultanat du Damagaram, il est un jeune esclave quand il entre au service des explorateurs européens Adolf Overweg puis Heinrich Barth. Il accompagne ce dernier lors de son exploration de l'Afrique sahélienne et soudanaise. Quand Heinrich Barth rentre en Europe en 1855, Dorugu et son compagnon Abbega l'accompagnent. Plusieurs dessins les représentent. Lors de son séjour Dorugu se convertit au christianisme. Au cours de sa collaboration avec James Frederick Schön, qui mène des recherches sur la langue et la culture haoussa, il participe à la rédaction de l'ouvrage Magana hausa, qui contient notamment son autobiographie. Celle-ci est le premier texte imprimé en langue haoussa et constitue une source d'un grand intérêt linguistique et sociologique. Dorugu revient en Afrique en 1864 et s'installe comme interprète dans le nord du Nigeria actuel, à Kano puis à Nassarawa. Jusqu'à sa mort en 1912, il sert à plusieurs reprises d'intermédiaire entre des Européens et des souverains africains. | |
![]() Sarabandes est un recueil de trois pièces pour piano d'Erik Satie composées en 1887. Elles sont parmi les premières œuvres du compositeur à avoir été publiées après le concert de la Société musicale indépendante donné en 1911 dans lequel Maurice Ravel, dédicataire de la Deuxième Sarabande, a interprété la pièce. C'est notamment par ce concert qu'Erik Satie commence à voir sa notoriété s'installer dans le milieu musical parisien. Les Sarabandes s'inscrivent dans une logique de pièce pour piano dont la symbolique trinitaire importe autant que le côté railleur voire « phonométrique » comme le compositeur le dit de ses propres pièces, cherchant à étudier le son pour ce qu'il est et non plus pour ce qu'il porte comme éventuel message. Les Sarabandes s'inspirent pour une grande part du compositeur Emmanuel Chabrier, mais elles ont influencé à leur suite beaucoup de compositeurs comme Claude Debussy, qui écrira ainsi une Sarabande dans Pour le piano. La symbolique de ces pièces est plus obscure et moins étudiée que les célèbres Gymnopédies, mais elles ont eu une forte influence sur les compositeurs de la génération suivante comme Maurice Ravel ou Francis Poulenc. |
![]() Félix de Burgondie est un évêque missionnaire chrétien mort en 647 ou 648. Originaire du royaume mérovingien de Bourgogne, Félix se rend en Angleterre et devient le premier évêque des Angles de l'Est en 630 ou 631. Son siège est situé à Dommoc, probablement l'actuelle Dunwich. Le chroniqueur Bède le Vénérable, qui est la principale source d'informations sur la carrière de Félix, rapporte qu'il joue un rôle primordial dans l'évangélisation du peuple anglo-saxon des Angles de l'Est, notamment en participant à la fondation d'une école pour l'enseignement du latin. Félix meurt après avoir été évêque pendant dix-sept ans. Considéré comme saint, il est fêté le 8 mars. Ses reliques, d'abord conservées à Dommoc, sont transférées à l'abbaye de Soham avant d'aboutir à l'abbaye de Ramsey. Quelques églises lui sont dédiées en Angleterre, principalement en Est-Anglie, et la ville de Felixstowe lui doit son nom. |
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