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Le département compte 226 communes, partie intégrante du Projet Rhône sont labellisés :

Articles sur la métropole de Lyon (liste indicative)

Articles sur le fleuve Rhône (liste indicative)

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Articles de qualité (liste indicative)

Histoire de Lyon

 
Armes actuelles de la ville de Lyon.

L'histoire de Lyon inventorie, étudie et interprète l'ensemble des événements du passé liés à cette ville.

Si le lieu est habité depuis la Préhistoire, la première ville, nommée Lugdunum, date de la Rome antique. Sous l'Empire romain, Lyon devient une puissante cité, capitale de la Gaule romaine. La chute de l'Empire romain la relègue à un rôle secondaire dans l'espace européen en raison de son éloignement des centres de pouvoir. Puis la division de l'Empire carolingien la place en position de ville frontière. La cité rhodanienne garde ces deux caractéristiques — influence réduite et situation périphérique — durant tout le Moyen Âge. Jusqu'au XIVe siècle, le pouvoir politique est tout entier entre les mains de l'archevêque, qui protège jalousement l'autonomie de sa ville. Il faut attendre 1320 pour voir une institution bourgeoise contrebalancer son autorité, au moment même où elle doit se soumettre définitivement au royaume de France.

À la Renaissance, Lyon se développe considérablement et devient une grande ville commerçante européenne. Mais ce premier âge d'or est fauché par les guerres de religion, qui font fuir définitivement une partie des marchands-banquiers étrangers. Durant la monarchie absolue, Lyon reste une cité moyenne en France, dont la principale richesse est le travail de la soie. La Révolution dévaste la ville, qui s'oppose en 1793 à la Convention. Prise militairement, elle est sévèrement réprimée et sort de la tourmente révolutionnaire très affaiblie.

Napoléon aide à son redressement par un soutien aux soyeux, qui arrive en même temps que la mise au point du métier Jacquard. C'est le point de départ d'un essor économique et industriel qui dure, malgré quelques fluctuations, jusqu'à la Première Guerre mondiale. Durant le XIXe siècle, Lyon est une ville canut et connaît en 1831 et 1834 de violentes révoltes ouvrières. La Belle Époque marque la fin de la domination de la soie lyonnaise et l'essor de nombreuses autres industries (automobiles, chimie, électricité). La municipalité, quant à elle, retrouve ses pouvoirs avec la Troisième République et s'engage dans un long siècle de radicalisme, qui se termine avec Édouard Herriot en 1957. La Seconde Guerre mondiale voit Lyon, une des principales villes de la zone libre, être le centre des plus grands réseaux de la Résistance. Jean Moulin, notamment, les unifie au sein des Mouvements unis de la Résistance.

À la sortie de la guerre, Lyon se redresse rapidement et connaît un vigoureux développement urbain, avec l'édification d'un grand nombre de quartiers d'habitation. Dotée d'industries puissantes et d'un secteur tertiaire en plein essor, la ville tient son rang de grande métropole française et européenne.

Primatiale Saint-Jean de Lyon

 
La primatiale vue depuis Fourvière.

La primatiale Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Étienne (dite aussi, plus simplement, cathédrale Saint-Jean) est le siège épiscopal de l'archidiocèse de Lyon. Elle a rang de cathédrale et de primatiale : l'archevêque de Lyon a le titre de Primat des Gaules ; le titulaire depuis 2002 est Mgr Philippe Barbarin.

Elle est située dans le cinquième arrondissement de Lyon, au cœur du quartier médiéval et Renaissance du Vieux Lyon, dont elle est un des éléments marquants. Au Moyen Âge, elle faisait partie d'un complexe d'églises et d'autres bâtiments ecclésiaux, le groupe cathédral, qui comprenait entre autres les églises Saint-Étienne et Sainte-Croix, détruites à la Révolution, ainsi que l'actuelle manécanterie.

Originellement, l'église a été consacrée sous le patronage de saint Étienne, tandis que son baptistère était consacré sous celui de saint Jean-Baptiste, mais, comme cela est fréquent, le vocable du baptistère s'est ensuite appliqué dans la désignation courante. La première cathédrale dont l'existence est attestée, et que les sources de l'époque se contentent d'appeler maxima ecclesia, c'est-à-dire la « grande église », a été bâtie par Patient. La seconde, plus grande et datée du IXe siècle, est l'œuvre de Leidrade.

L'édifice actuel est un projet de longue haleine, porté dans sa conception par trois archevêques successifs au moment où l'architecture occidentale bascule du roman au gothique : Guichard de Pontigny envisage et entame la construction d'une église romane, Jean Belles-mains entame la transformation de l'édifice en un ouvrage gothique dont les ressorts techniques ne sont pas encore pleinement maîtrisés, enfin Renaud de Forez transforme le projet, grâce à l'évolution des savoir-faire, pour donner à la cathédrale son aspect actuel. La construction s'étale sur trois siècles, de 1175 à 1480. Le site contraint, entre colline et rivière, ainsi que les luttes politiques entre les différentes puissances régentant Lyon au Moyen Âge central, ont empêché la cathédrale de disposer d'un terrain aussi vaste et aussi favorable que ses concepteurs l'auraient souhaité. Par ailleurs, l'absence du savoir-faire particulier des bâtisseurs de cathédrale du Bassin parisien est une des causes de la relative modestie des dimensions et de l'ornementation de Saint-Jean.

Fortement endommagée par les guerres de religion en 1562, puis par la Révolution française et le siège de Lyon en 1793, la primatiale est restaurée au XIXe siècle. Les premiers travaux sont assez modestes et fortement empreints de classicisme ; mais cette politique change vigoureusement avec l'arrivée d'un nouvel architecte, Tony Desjardins, qui donne un élan inédit à la restauration. De son point de vue, non seulement les travaux doivent rendre à l'église son aspect médiéval, mais cet aspect est à sublimer pour faire de Saint-Jean une « cathédrale idéale » reflétant l'esprit gothique du XIIIe siècle...

Bons articles (liste indicative)

Lucien Bégule

 
Lucien Bégule en 1874, autoportrait.

Lucien Bégule (né le à Saint-Genis-Laval, mort le à Lyon), est un peintre-verrier et archéologue français. Formé par Jean-Baptiste Chatigny, Pierre Bossan et Pierre Miciol, cet entrepreneur a développé son activité de peinture sur verre à la fin du XIXe siècle. Il crée notamment les « Ateliers de Choulans » spécialisés dans la réalisation de vitraux profanes et religieux. Il devient l’un des artistes majeurs de la région lyonnaise. Parmi les œuvres les plus marquantes, on peut citer les vitraux Saint Georges combattant le dragon et Louise Labbé respectivement primés lors des expositions universelles de Paris de 1889 et 1900.

À la suite de la loi de Séparation de 1905 la production des ateliers périclite. C’est alors que Bégule se recentre sur son activité d’archéologue, publiant de nombreux ouvrages sur l’architecture religieuse ainsi que de nombreuses photos archéologiques. Il devient ensuite inspecteur général de la Société française d’archéologie en 1929.

Cuisine lyonnaise

La cuisine lyonnaise est une cuisine régionale française. Au XVIe siècle, Catherine de Médicis fait venir des cuisiniers florentins à sa cour pour accommoder les produits du terroir français. Cette révolution fait évoluer la qualité des produits régionaux et bénéficie à la cuisine lyonnaise, située au carrefour de traditions culinaires régionales, qui va tirer le meilleur parti des ressources des alentours : élevages de la Bresse et du Charolais, gibier de la Dombes, poissons des lacs savoyards, primeurs de la Drôme, de l’Ardèche et du Forez, vins de Bourgogne, du Beaujolais et de la vallée du Rhône.

Au XIXe siècle, les cuisinières de la bourgeoisie, surnommées les « Mères lyonnaises », quittent leur maison pour se mettre à leur compte et donnent naissance à des traditions culinaires toujours vivaces. En 1935, le gastronome Curnonsky n’hésite pas à qualifier la ville de Lyon de « capitale mondiale de la gastronomie ». Aujourd’hui la cuisine lyonnaise qui défend une image de simplicité et de qualité, s’exporte en France comme à l’étranger. Avec plus de mille lieux, Lyon possède l’une des plus grandes concentrations de restaurants par habitant en France : les typiques « bouchons » voisinent avec les restaurants gastronomiques tenus par des chefs étoilés, parmi lesquels le renommé Paul Bocuse.

Martin Dumollard

 
Martin Dumollard en 1861.

Martin Dumollard, né le à Tramoyes dans l'Ain en France et mort guillotiné, le à Montluel également dans l'Ain, est un journalier, connu pour avoir commis des agressions et des assassinats de domestiques lyonnaises. Les futures victimes sont abordées à Lyon par Dumollard qui leur propose une place attrayante en Côtière de l'Ain. Convaincues, elles finissent par le suivre et, durant leurs pérégrinations à pied, Dumollard les agresse. La totalité des douze agressions ou tentatives d'agressions connues se produisent à la fin des années 1850 et au début des années 1860 jusqu'à celle de Marie Pichon le 28 mai 1861. Il est alors rapidement arrêté ainsi que sa femme et complice, Marie-Anne Martinet. Celle-ci se charge de faire recel des effets personnels des domestiques pour son utilisation propre ou pour la revente. Leur procès se déroule du 29 janvier au 1er février 1862 : Martin Dumollard est condamné à mort et son épouse à vingt ans de travaux forcés. Cette affaire, qui précède d'une trentaine d'années celle de Joseph Vacher, a eu un grand retentissement en France et est souvent considérée comme la première affaire contemporaine de tueur en série dans ce pays. Dumollard est notamment évoqué dans Les Misérables de Victor Hugo.

Football Club de Lyon

 
Joueur de l'équipe une (PHR) en août 2013 lors d'un match amical contre Ain Sud Foot (DH).

Le Football Club de Lyon, ou le Football Club Régates Lyonnaises entre 1899 et 1901, communément appelé le FC Lyon ou le FCL, est un club omnisports français fondé en 1893 par des élèves du lycée Ampère de Lyon. Ses couleurs sont traditionnellement le damier rouge et blanc. Il fut le principal club sportif de l'agglomération au moins jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Avant celle-ci, il obtient ses principaux résultats avec son équipe de rugby à XV, championne de France en 1910 et avec son équipe masculine de football qui atteint la finale de la Coupe de France 1918.

Après-guerre, son équipe féminine de basket-ball remporte une Coupe de France, son équipe masculine de hockey sur gazon remporte dix championnats de France consécutivement et son équipe féminine de football est quatre fois championne de France. L'histoire du FCL est enfin indissociable de la figure du « mousquetaire » Henri Cochet qui fut l'un des piliers du club et en particulier de sa section tennis.

Histoire de la soierie à Lyon

 
Catalogue de motifs de soies, musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon.

L’histoire de la soierie à Lyon comprend l'étude de l'ensemble des acteurs de l'industrie de la soie à Lyon. Le secteur soyeux lyonnais tout au long de son histoire comprend toutes les étapes de la fabrication et de la vente d'un tissu en soie à partir de la soie grège : filature, création d'un motif, tissage, apprêt, commercialisation. L'ensemble du secteur est dénommé la « Fabrique ».

S'étendant sur cinq siècles, cette histoire commence sur les bords de Saône à la Renaissance, grâce aux foires qui permettent l'installation de marchands de tissu. Sur décision royale, les premiers tisserands s'installent sous François Ier et prospèrent rapidement. Ce premier élan industriel est rompu par les guerres de religion.

L'arrivée, au début du XVIIe siècle, du métier à la tire permet à la Fabrique de maîtriser les tissus à motifs. Son essor européen commence avec le règne de Louis XIV, la mode de la cour de Versailles s'imposant à toutes les autres cours européennes, et entraînant la soie lyonnaise du même coup. Au XVIIIe siècle, les soyeux lyonnais maintiennent leur position grâce à de constantes innovations techniques, des dessinateurs de qualité et une innovation stylistique permanente.

La Révolution française porte un rude coup à la Fabrique, mais Napoléon soutient vigoureusement le secteur qui traverse le XIXe siècle en connaissant son apogée. Lyon est alors la capitale mondiale de la soie. Elle s'impose à toutes les autres industries soyeuses d'Europe et exporte largement dans le monde entier tous les types de tissus possibles. Sous le Second Empire, elle est la plus puissante industrie exportatrice française.

Si les premières difficultés apparaissent dans les années 1880, l'arrivée des textiles artificiels aura raison de la production industrielle lyonnaise de soie au cours du XXe siècle, les fabricants traditionnels ne parvenant pas à s'adapter, ou trop tardivement. L'industrie soyeuse s'effondre dans les années 1930 et, malgré de nombreuses tentatives de relance après la Seconde Guerre mondiale, l'activité dans la ville se trouve réduite à la haute couture et à la restauration de tissus anciens.

Lugdunum

 
Théâtre antique de Lyon, sur la colline de Fourvière.

Lugdunum (ou Lugudunum), aujourd'hui Lyon, est le nom du site gaulois où une colonie de droit romain fut fondée en 43 av. J.-C. par Lucius Munatius Plancus, alors gouverneur de la Gaule, sous la titulature initiale de Colonia Copia Felix Munatia Lugudunum. Cette colonie, fondée à l'occasion des troubles qui suivent l'assassinat de Jules César en -44, connait une prospérité importante mais liée au sort de l'empire durant toute l'antiquité. Ce terme regroupe également par rapprochement les sites hors de la colonie propre mais dépendant du noyau central, la presqu'île dite « les canabae », la Croix-Rousse dite « condate », Vaise et les campagnes environnantes.

Certaines parties du site sont habitées de façon discontinue depuis la préhistoire, et de manière plus pérenne depuis au moins le IIe siècle av. J.-C. La colonie romaine est fondé en -43 par Lucius Munatius Plancus, sur le plateau de Fourvière. Rapidement, la cité se développe et prend une importance stratégique et économique importante. Elle est un nœud du réseau d'Agrippa et accueille depuis -12 le sanctuaire fédéral des Trois Gaules où l'ensemble des tribus gauloises viennent manifester leur loyauté à l'empire et à Rome chaque année devant l'autel des trois Gaules. Elle accueille également le second atelier monétaire impérial.

La cité construit en un siècle environ un ensemble monumental parmi les plus complets des provinces romaines avec un théâtre, un odéon, un amphithéâtre, un cirque, une enceinte et quatre aqueducs, entre autres. Ces monuments sont entretenus et agrandis au siècle suivant, durant l'apogée urbanistique de la colonie traditionnellement placée entre le milieu du premier siècle de notre ère et la fin du second. Durant les trois premiers siècles de son existence, la cité participe de manière ponctuelle et mineure aux soubresauts de l'Empire romain, notamment lors de l'année des quatre empereurs ou lors de la bataille de 197 entre Septime Sévère et Albinus. Lyon est également le siège d'une christianisation précoce, connue via un document exceptionnel, la lettre « des Églises de Lyon et de Vienne aux Églises d’Asie et de Phrygie » mentionnée par Eusèbe de Césarée qui relate leur persécution en 177.

Au cours des IIIe, IVe et Ve siècles, la cité évolue topographiquement. Les aqueducs cessent d'être entretenus, ce qui interrompt l'approvisionnement en eau du plateau de Fourvière, qui se dépeuple progressivement ; la ville se concentre alors sur les berges de la Saône. Durant cette période, l'importance de Lyon s'affaiblit. La cité se christianise progressivement, comme en témoignent l'évolution des nécropoles et l'édification de monuments cultuels chrétiens à partir de la fin du IVe siècle. La ville quitte symboliquement l'antiquité pour entrer dans le Moyen Âge avec sa soumission aux Burgondes dans les années 460.

La mémoire et les monuments antiques s'effacent progressivement des paysages et des mémoires. À la Renaissance, il n'y a plus de monuments visibles hormis les aqueducs et les ruines de l'odéon. L'histoire de l'antiquité de Lyon se reconstruit alors de manière largement fantasmée. Les études sur cette période restent modestes jusqu'au XIXe siècle, où via le Musée de Lyon, des cercles d'érudits et des scientifiques de l'Université, des recherches archéologiques, épigraphiques et historiques reconstruisent de manière plus scientifique l'histoire antique de Lyon. Le milieu des archéologues lyonnais bénéficie depuis 1933 d'un service archéologique municipal, ce qui lui permet durant le XXe siècle d'entreprendre de nombreuses fouilles de sauvegarde, puis d'archéologie préventive. Les découvertes continuelles renouvellent régulièrement les débats et les connaissances sur le passé antique de Lyon.

Corneille de Lyon

 
Autoportrait (présumé) de Corneille de Lyon, vers 1565-1570. Musée Albertina, Vienne, Inv. 82802.

Corneille de Lyon ou Corneille de la Haye (né entre 1500 et 1510 à La Haye et mort en 1575 à Lyon) est un peintre de portrait franco-hollandais du XVIe siècle, et qui est durant toute sa carrière peintre royal.

Quoiqu'il soit connu à son époque sous le nom de Corneille de la Haye, on ne sait rien de sa jeunesse hollandaise et il arrive à Lyon au plus tard en 1533. Réalisant dès 1536 les portraits de plusieurs membres de la famille royale, il obtient le titre de peintre royal en 1541. Malgré cette fonction, il reste dans la cité rhodanienne tout au long de sa vie. En épousant la fille d'un imprimeur de renom, il s'insère dans la notabilité de la ville, et acquiert une solide position sociale, vivant dans le quartier des imprimeurs, près de Notre-Dame-de-Confort.

Il vit de son métier de peintre, et semble coopérer avec d'autres artistes du quartier (peintres ou graveurs). Son atelier conserve une galerie des copies des tableaux des personnages les plus célèbres dont il a fait le portrait. Cela permet aux clients d'en acquérir une nouvelle copie, ou les incite à se faire faire le portrait par un peintre renommé. Ses affaires semblent prospères jusqu'aux guerres de religion, durant lesquelles, malgré son attachement à la religion réformée, il ne semble pas victime d'agression ou de spoliation. Il se convertit sous la contrainte à la religion catholique en 1569.

L'art de Corneille du petit portrait sans décor est novateur pour l'époque. Il acquiert un grand prestige au point que les tableaux de ce style finissent par être désigné comme des « Corneilles ». Travaillant à l'huile sur du bois, il concentre son travail sur le visage et le buste. Corneille est très précis dans la composition des pilosités, cheveux, barbes, qu'il trace quelquefois presque poil à poil. Ses modèles portent rarement de lourds habits décorés, son style reste très sobre. Le fond de ses tableaux est toujours uni, sans décor et il semble travailler sans dessin préparatoire.

Après la Renaissance, la renommée de Corneille s'efface, sa descendance ne prenant pas le relais pour la réalisation de petits portraits. Il est redécouvert au XVIIe siècle par François Roger de Gaignières. Tombant ensuite encore dans l'oubli, son nom ressurgit au XIXe siècle, à partir de citations dans les textes de l'époque. L'extrême difficulté pour trouver des œuvres de références entraînent de sérieux problèmes d'attribution et de reconstitution de son corpus artistique. Plusieurs méprises et confusions sont faites par les historiens de l'art et les amateurs. La première œuvre attribuable sans ambiguïté est découverte en 1962. Plusieurs travaux reprennent les conclusions antérieures et la première synthèse sur l'artiste est réalisée par Anne Dubois de Groër en 1996.

Olympique lyonnais

 
Stade de Gerland avant un match de Coupe d’Europe.

L’Olympique lyonnais (couramment abrégé en OL) est un club de football français fondé en 1950. Le club, basé dans le quartier de Gerland, est présidé depuis juin 1987 par Jean-Michel Aulas et l’équipe est entraînée par Rémi Garde depuis juin 2011. Il évolue depuis 1989 en Ligue 1.

L’Olympique lyonnais évolue dans le Stade de Gerland et s’entraîne au centre Tola-Vologe, à Lyon. Il possède à son palmarès sept titres de champion de France, quatre Coupes de France et une Coupe de la Ligue, ce qui en fait l’un des clubs les plus titrés de France.

Le club connaît son apogée au cours des années 2000 avec sept titres consécutifs de champion de France, ce qui constitue un record français, entre 2002 et 2008, une Coupe de France et une Coupe de la Ligue. La section féminine du club a remporté quant à elle le championnat féminin à sept reprises et la Champion's League en 2011. En 2007, les sections masculines et féminines remportent chacune leur championnat de France, pour la première fois dans l’histoire du football français. En 2008, l’Olympique lyonnais fait mieux en remportant deux doublés coupe-championnat.

Sur le plan international, le club participe régulièrement aux coupes européennes. Après avoir été membre du G14, organisation des clubs les plus importants et riches d’Europe, jusqu’à sa dissolution en janvier 2008, il fait partie des fondateurs de l’association européenne des clubs.

Saison 2006-2007 de l'Olympique lyonnais

 
Maillot extérieur de l'OL pour la saison 2006-2007

La saison 2006-2007 de l'Olympique lyonnais est la cinquante-septième de l'histoire du club. Elle débute alors que l'OL a remporté un nouveau titre de champion de France lors de la saison précédente. Gérard Houllier effectue sa seconde saison en tant qu'entraîneur et fixe comme objectif de remporter un nouveau titre synonyme d'une sixième victoire d'affilée et donc d'un record dans le Championnat de France. Le club est par ailleurs engagé en Ligue des champions, dans les deux coupes nationales et joue la finale du Trophée des champions.

Pour effectuer cette saison, lors de la trêve estivale, la direction du club utilise un budget de 45 millions d'euros consacré au recrutement de joueurs comme Jérémy Toulalan, Kim Källström, Sébastien Squillaci et Alou Diarra. Du côté des départs, Mahamadou Diarra est cédé au Real Madrid pour 26 millions d'euros. Pierre-Alain Frau et Sylvain Monsoreau sont également partants.

Au final, l'Olympique lyonnais remporte le Trophée des champions et est sacré champion de France pour la sixième fois consécutive après la défaite de Toulouse à Rennes lors de la trente-troisième journée de Ligue 1. L'équipe est parvenue jusqu'en finale de la Coupe de Ligue, mais a été éliminée de la Coupe de France et de la Ligue des champions dès les huitièmes de finale.

Claude-Marius Vaïsse

 
Portrait du préfet Claude-Marius Vaïsse (1799-1864).

Claude-Marius Vaïsse est un fonctionnaire et homme politique français né à Marseille le et mort à Lyon le . Ministre de l'Intérieur pendant onze semaines dans l'éphémère petit ministère en 1851, les travaux de rénovation urbaine de Lyon, qu'il mène en tant que préfet du Rhône sous le Second Empire font connaître à la ville des transformations semblables à celles de Paris à la même époque, et lui valent le surnom d'« Haussmann lyonnais ». En poste à Lyon de jusqu'à sa mort, il conduit notamment la rénovation du centre-ville avec le percement de la rue Impériale (actuelle rue de la République) et de la rue de l'Impératrice (actuelle rue Édouard-Herriot). Il fait également créer le Parc de la Tête d'or.

Le premier et le plus significatif de ces grands travaux a été le percement de la rue Impériale, actuelle rue de la République, avec la construction du palais de la Bourse et du Commerce sur son chemin. La réalisation du chantier nécessite d’abattre 289 maisons anciennes. Le percement de la rue de l'Impératrice, actuelle rue Édouard-Herriot, complète la rénovation du centre quelques années plus tard. Ce quartier devient en une décennie un espace bourgeois avec des immeubles monumentaux.

Sans label

Parc de la Tête d'Or

 
L'une des entrées du parc
Le parc de la Tête d'Or de la ville de Lyon est le plus grand parc urbain de France. Il est géré par la ville de Lyon. Véritable poumon de l'agglomération, il offre sur 117 hectares une vaste étendue naturelle au cœur de la cité. On y accède par 7 entrées. C'est le parc le plus fréquenté de Lyon, principalement par les sportifs et les familles. Des événements divers, films, théâtre, expositions ou autre en font un haut lieu de la culture lyonnaise.

Place Bellecour

 
Statue équestre de Louis XIV sur la Place.

La place Bellecour ou place Louis-le-Grand est la plus grande place de Lyon et la troisième plus grande place de France (après la place des Quinconces à Bordeaux et la place de la Concorde à Paris), et avec une taille de 310 mètres par 200 mètres (elle est donc plus grande que le Zocalo de Mexico 230x192 et que la Place Rouge de Moscou 330x70). C'est également la plus grande place piétonne d'Europe, les places précédemment citées pouvant accueillir des véhicules, au contraire de la Place Bellecour.

En son centre se trouve une statue équestre de Louis XIV. Une autre statue, représentant le Petit Prince et Antoine de Saint-Exupéry, est située à l'extrémité ouest de la place.

Deux pavillons se trouvent également sur la place. Le premier abrite l'Office du Tourisme, le second une galerie d'art.

La Part-Dieu

 
Quartier de la Part-dieu, la nuit

Le quartier de la Part-Dieu, situé dans le 3e arrondissement de Lyon, est considéré comme le deuxième centre ville de Lyon (après la Presqu'île). Ce quartier est le deuxième quartier d'affaires de France après La Défense avec 1 600 000 m² de tertiaire (Surface hors œuvre nette) et 40 000 emplois.

Situé sur la rive gauche du Rhône, ce quartier abrite notamment un centre commercial et la gare de la Part-Dieu. Il est délimité à l'ouest par la rue Garibaldi, au sud par la rue Paul Bert, à l'est par la rue de la Villette et au nord par le cours La Fayette. Ces quatre rues forment un carré d'environ 750 mètres de côté.

Université Lyon I

 

L'université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), créée officiellement en 1971, a regroupé les facultés des sciences et de médecine et pharmacie. Par ses effectifs, son budget et le nombre de ses laboratoires de recherches, elle représente le principal établissement d'enseignement supérieur de la région et figure dans les cinq grandes universités françaises. Depuis 2007 elle fait partie de l'université de Lyon.

L'Université Claude Bernard Lyon 1 doit son nom au physiologiste éponyme. L'UCBL est l'héritière de la faculté des sciences de Lyon, fondée en 1833 et de la faculté de médecine, fondée en 1874.

Bien que multi-localisée, les bâtiments principaux de l'université sont situés sur le campus de La Doua à Villeurbanne : ils abritent l'administration et la majeure partie des UFR scientifiques ; parmi les autres emplacements importants, on peut citer le domaine de Gerland, avec l'École Normale Supérieure. Le secteur santé, quant à lui, est composé entre autres du domaine Rockefeller, de la faculté de médecine Laennec, du Centre Hospitalier Lyon Sud.

Musée des beaux-arts de Lyon

 
Le cloître du palais Saint-Pierre à Lyon
Le musée des beaux-arts de Lyon est un musée municipal situé près de la place des Terreaux dans un ancien couvent de bénédictines. De 1988 à 1998 le musée subit d'importants travaux de rénovation mais reste néanmoins ouvert au public. Ses collections, qui embrassent une période comprise entre l’Égypte antique et l’art moderne, en font l’un des plus importants musées européens. Des expositions temporaires y sont proposées toute l’année. Une exposition rassemblant les œuvres de Braque et de Laurens durant la deuxième moitié et de l'année 2005, puis une exposition sur l'œuvre de Géricault d'avril à juillet 2006, ont remporté un succès considérable.

Consulte de Lyon

La consulte de Lyon est un évènement du début du XIXe siècle qui a marqué l'histoire de l'Italie.

La réunion à l'initiative de Bonaparte se déroula pendant quinze jours dans une chapelle de Lyon. De nombreuses personnalités italiennes firent le déplacement pour y assister, parmi elles l'Archevêque de Milan, qui mourut à Lyon avant la réunion.

Le dernier jour, le Premier Consul a tenu un discours en italien dans lequel il transforma la République cisalpine en République italienne, déclenchant ainsi les applaudissements des participants.

Cet évènement marque le changement de constitution de l'Italie.

Auguste et Louis Lumière

Auguste Marie Louis Nicholas Lumière (19 octobre 1862 à Besançon - 10 avril 1954) et Louis Jean Lumière (5 octobre 1864 à Besançon - 6 juin 1948) sont deux ingénieurs qui ont joué un rôle primordial dans l'histoire du cinéma et de la photographie. Ils sont souvent désignés les frères Lumière.

Ils sont les fils de l'industriel et photographe Antoine Lumière.

Transports en commun lyonnais

Transports en commun lyonnais (TCL) est le nom commercial du réseau de transport en commun des 59 communes du Grand Lyon et 6 communes limitrophes. C'est le deuxième réseau de transports en commun français. Le SYTRAL en est l'autorité organisatrice, et le propriétaire de la marque « TCL ». La société privée Keolis Lyon (nouveau nom de la SLTC depuis 2005), filiale du groupe Keolis, est l'exploitant de la presque totalité du réseau dans le cadre d'une délégation de service public, la concession en cours arrivant à terme le 31 décembre 2010, Keolis a finalement remporté le marché jusqu'en 2016.