Walther Funk
Walther Emanuel Funk, né le à Trakehnen et mort le à Düsseldorf, est un journaliste, homme politique et haut fonctionnaire du Troisième Reich.
Walther Funk | |
Walther Funk en 1943. | |
Fonctions | |
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Ministre de l'Économie du Reich | |
– (7 ans, 2 mois et 26 jours) |
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Chancelier | Adolf Hitler Joseph Goebbels |
Gouvernement | Hitler Goebbels |
Prédécesseur | Hermann Göring |
Successeur | Albert Speer |
Président de la Reichsbank | |
– (6 ans, 3 mois et 19 jours) |
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Prédécesseur | Hjalmar Schacht |
Successeur | Poste supprimé |
Secrétaire d’État auprès du ministre de l'Éducation du peuple et de la Propagande | |
– (4 ans, 8 mois et 13 jours) |
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Prédécesseur | Poste créé |
Successeur | Otto Dietrich |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Trakehnen (Empire allemand) |
Date de décès | (à 69 ans) |
Lieu de décès | Düsseldorf (RFA) |
Nationalité | Allemande |
Parti politique | NSDAP |
Conjoint | Luise Schmidt-Sieben |
Diplômé de | Université de Leipzig |
Profession | Journaliste |
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Il est secrétaire d’État auprès du ministre de l'Éducation du peuple et de la Propagande (1933-1937), ministre de l'Économie (1938-1945) et président de la Reichsbank (1939-1945).
Biographie
modifierFormation
modifierNé à Trakehnen (aujourd'hui Iasnaïa Poliana) en Prusse-Orientale, il fait des études de droit et d'économie à l'université de Berlin puis à celle de Leipzig.
En 1914, au début de la Première Guerre mondiale, il s'engage dans l'infanterie, mais est démobilisé en 1916 pour problèmes de santé. Il travaille alors comme journaliste dans divers journaux avant d'être nommé, en 1922, rédacteur en chef de la Berliner Börsenzeitung, une parution traitant de questions économiques.
Carrière politique
modifierDémissionnant de ce poste en 1931, il rejoint le NSDAP et est élu député au Reichstag l'année suivante.
Après l'arrivée des nazis au pouvoir, il fut secrétaire d'État au ministère de la Propagande, ministre de l'Économie dans le cabinet d'Adolf Hitler de 1937 à 1945 et président de la Reichsbank à partir de .
Président de la Reichsbank
modifierLe , il cosigne avec Wilhelm Frick, dans le cadre de la politique d'aryanisation des biens juifs, un décret visant la dépossession des entreprises industrielles, biens et valeurs mobilières détenus par des Juifs allemands.
En 1942, le Reichsführer SS Heinrich Himmler, en possession de quantités d'or de plus en plus importantes, s'accorde avec Funk sur les dépôts que la SS serait à même de faire. Le président de la Reichsbank fait racheter par sa banque l'or dont ont été spoliés les Juifs déportés[1]. Il crée des comptes bancaires sous le faux nom de Max Heiliger.
Au cours de l'hiver 1941-1942, il obtient la croix du Mérite de guerre de deuxième classe avec son collègue August Josef Hagemann[2].
Tribunal de Nuremberg
modifierJugé coupable de crime contre la paix, crime de guerre et crime contre l'humanité, notamment pour avoir accepté dans les coffres de la Reichsbank l'or extorqué par les SS aux déportés, il est condamné à l'emprisonnement à perpétuité lors du procès de Nuremberg. Il est libéré de la prison de Spandau pour raisons de santé en 1957.
Bibliographie
modifier- Götz Aly (trad. Marie Gravey), Comment Hitler a acheté les Allemands : le IIIe Reich, une dictature au service du peuple [« Hitlers Volksstaat »], Paris, Flammarion, , 373 p. (ISBN 978-2-08-210517-0, OCLC 77051296)
- Ludolf Herbst: Walther Funk. Vom Journalisten zum Reichswirtschaftsminister. In: Ronald Smelser (de), Enrico Syring (de), Rainer Zitelmann (Hrsg.): Die braune Elite. Teil II: 21 weitere biographische Skizzen. Darmstadt 1993, (ISBN 3-534-80122-9), S. 91–102.
- Ernst Klee: Walther Funk. In: Ernst Klee: Das Personenlexikon zum Dritten Reich. Wer war was vor und nach 1945. Fischer, Frankfurt am Main 2005, (ISBN 3-596-16048-0), S. 172.
Notes et références
modifier- Götz Aly 2005, p. 190.
- Rheinisch-Westfälische Wirtschaftsbiographien, Band 17, Teil 2 von Veröffentlichungen der Historischen Kommission für Westfalen, Aschendorff, 1999, S. 410.
Liens externes
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