Tourisme au Cap-Vert

Le tourisme au Cap-Vert est un secteur d'activité de l'économie du pays.

L'écotourisme se développe autour du volcan Pico do Fogo sur Fogo.

Au Cap-Vert, groupe d'îles au large des côtes du Sénégal, en Afrique de l'Ouest, le développement du tourisme commence dans les années 1970 sur l'île de Sal et augmente lentement dans les années 1980 et 1990[1].

Aperçu modifier

 
Un complexe à Sal

En 2000, le tourisme a rapporté 41 millions de dollars américains à l'économie du pays. Le nombre de touristes est passé d'environ 45 000 en 1997 à plus de 115 000 en 2001 et à plus de 765 000 en 2018 selon le bureau des statistiques du Cap-Vert[réf. nécessaire]. La plupart de ces arrivées internationales provenaient du Royaume-Uni (23,6 %), d'Allemagne (11,2 %), des Pays-Bas ou de Belgique, du Portugal et d'Italie. Moins d'un pour cent des touristes venaient des États-Unis. La grande majorité des touristes visitent les îles relativement plates et moins peuplées de Sal[2], Boa Vista[3], et Maio, avec leurs plages de sable[2].

Les îles du Cap-Vert offrent un climat agréable pendant la majeure partie de l'année avec environ 350 jours de soleil, et certaines d'entre elles offrent également un paysage de montagne impressionnant[4]. La plongée, la planche à voile, la voile et la randonnée sont à la disposition des touristes[5]. L'écotourisme commence à se développer sur les îles de São Nicolau, Santiago et Boa Vista[6]. Un tourisme culturel est lui aussi en cours d'implantation dans le pays, s'appuyant notamment sur la ville de Cidade Velha sur l'île de Santiago, déclarée site du patrimoine mondial par l'UNESCO en 1997, mais le tourisme culturel n'est pas particulièrement promu jusqu'à présent, bien que cela tende à changer[7].

Le Cap-Vert exige la possession d'un visa pour les touristes de la plupart des pays du monde[8]. Une loi de facilitation des visas pour les citoyens de l'Union européenne[9], les citoyens des États-Unis et du Canada, entre en vigueur le 1er janvier 2019[10],[11],[12].

Statistiques modifier

En 2015, la plupart des clients des établissements d'hébergement touristique étaient issus des pays de résidence suivants [13]:

Rang Pays Nombre
1   Royaume-Uni 126 685
2   Allemagne 76 451
3   Portugal 61 979
4   Belgique et   Pays-Bas 60 473
5   France 56 458
6   Italie 27 086
7   Espagne 9 412
8   Suisse 5 450
9   États-Unis 4 282
10   Autriche 2 351
Autres pays 88 863
Nombre total de visiteurs 569 387

Références modifier

  1. (de) Pitt Reitmaier et Lucete Fortes, Cabo Verde : Kapverdische Inseln, Bielefeld, (ISBN 978-3-831-71771-2), p. 264
  2. a et b (en-GB) « Sal | Cape Verde Guide », sur www.capeverde.co.uk (consulté le )
  3. (en-GB) « Cape Verde Islands: Boa Vista Island », sur capeverde.com (consulté le )
  4. (en) Africa South of the Sahara 2004, Europa Publications, Taylor and Francis Group, (ISBN 978-1-85743-183-4, lire en ligne)
  5. (en) Brian Boniface, Chris Cooper et Robyn Cooper, Worldwide Destinations : The Geography of Travel and Tourism, Routledge, , 8e éd., 746 p. (ISBN 978-0-367-20041-1)
  6. (en-US) elena, « Ecotourism in Cape Verde: sea, salt and turtles », sur Mynatour, (consulté le )
  7. « Catalyser la créativité au Cap-Vert », sur www.wipo.int (consulté le )
  8. (en-GB) CapeVerdeIslands.org, « Visa Cape Verde Islands - CapeVerdeIslands », sur CapeVerdeIslands.org, (consulté le )
  9. (en) AGREEMENT Between the european union and the republic of cabo verde on facilitating the issuing of short-stay visas, (lire en ligne)
  10. (pt) « Isenção de vistos só em Janeiro do próximo ano », sur Expresso das Ilhas (consulté le )
  11. (pt) « Isenção de vistos para cidadãos da UE entrarem em Cabo Verde adiada para janeiro », sur www.dn.pt, (consulté le )
  12. (en-US) « Cabo Verde government extends visa waiver to attract investments – Macauhub » (consulté le )
  13. (pt) Instituto Nacional de Estatistica, « Cabo Verde Anuario Estatistico 2015 », sur ine.cv, (consulté le )

Lecture complémentaire modifier

Voir aussi modifier