Sylvain Gutmacher (né le en Pologne et mort le ) est un étudiant belge, d'origine polonaise, quand il doit cesser ses études à l'Université Libre de Bruxelles, à cause des lois antisémites durant la Seconde Guerre mondiale.

Sylvain Gutmacher
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Biographie
Naissance
Décès
(à 26 ans)
BelgiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activité

Le 31 octobre 1942, il est arrêté par la Gestapo, alors qu'il donne des cours à des enfants juifs. Il est déporté à Auschwitz, où il est détenu un an. En , avec 5 000 autres prisonniers, il est transféré à Varsovie, pour déblayer les ruines du Ghetto de Varsovie, puis à Dachau.

Il rentre en Belgique en et se lance dans l'écriture. Il ne peut se débarrasser du poids de la Shoah. Il se suicide le .

Biographie modifier

Sylvain Gutmacher est né le [1] 1922, en Pologne. Il a un an quand il arrive en Belgique avec ses parents. Ces derniers, Szlama Gutmacher et Sura Gutmacher[2], quittent la Pologne pour fuir la misère et l'antisémitisme. Son frère, Félix Gutmacher, est né le [2] 1926 à Bruxelles[3].

Seconde Guerre mondiale modifier

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est étudiant à l'Université Libre de Bruxelles. Il doit cesser ses études à cause des lois antisémites[4].

Son père Szlama Gutmacher est déporté à Auschwitz où il meurt. Sa mère se suicide à Bruxelles en 1942.

Son frère Félix Gutmacher est arrêté par la Gestapo en septembre 1942, âgé de 16 ans ; il est transféré au camp de rassemblement SS de la Caserne Dossin à Malines puis déporté dans différents camps de travail.

Le 31 octobre 1942, Sylvain Gutmacher est arrêté par la Gestapo, alors qu'il donne des cours à des enfants juifs. Il est déporté à Auschwitz, où il est détenu un an. En , avec 5 000 autres prisonniers, il est transféré à Varsovie, pour déblayer les ruines du Ghetto de Varsovie complètement détruit par les nazis. Il est atteint du typhus exanthématique. Il est transféré au camp de Dachau, où il est libéré le par l'armée américaine. Il retourne en Belgique en et se lance dans l'écriture. Il ne peut se débarrasser du poids de la Shoah. Il se suicide le .

Œuvre modifier

Bibliographie modifier

  • Albert Mingelgrün. Les souffrances d’un rescapé. Les Cahiers de la mémoire contemporaine. Varia. 9 | 2010, p. p. 191-192[6].

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier