Saurida gracilis

espèce de poissons

Anoli grêle

Saurida gracilis
Description de cette image, également commentée ci-après
Saurida gracilis tapis sur le sable
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Teleostei
Ordre Aulopiforme
Famille Synodontidae
Genre Saurida

Espèce

Saurida gracilis
(Quoy & Gaimard, 1824)

Statut de conservation UICN

( LC )
LC 02 mars 2015 : Préoccupation mineure

Synonymes

  • Saurus gracilis
  • Saurida gracila
  • Saurida gracilata
  • Saurus minutus

Saurida gracilis, l’Anoli grêle est une espèce de poissons de la famille des Synodontidae.

Systématique modifier

L'espèce Saurida gracilis a été décrite pour la première fois en 1824 par Quoy & Gaimard, sous le protonyme Saurus Gracilis[1].

Synonymie modifier

Selon Catalogue of Life[2] :

  • Saurus gracilis Quoy & Gaimard, 1824
  • Saurida gracila (Quoy & Gaimard, 1824)
  • Saurida gracilata (Quoy & Gaimard, 1824)
  • Saurus minutus Lesueur, 1825

Distribution modifier

Cette espèce se croise dans la zone intertropicale des océans indien et pacifique, au large des côtes de l'Australie, du Japon, de l'Indonésie, de Madagascar, de la Tanzanie, de l'Inde, de la Papouasie Nouvelle-Guinée, de l'Afrique du sud, du Viêt Nam, du Mozambique et du Kenya[3]

Description modifier

Saurida gracilis peut mesurer jusqu'à 32,0 cm, bien que sa taille moyenne se situe plutôt aux environs des 25,8 cm.

Cette espèce se trouve principalement sur le plancher océanique au large, à des profondeurs variant généralement de 1 à 12 m, bien qu'elle puisse être croisée jusqu'à 135 m[1].

Il s'agit d'un poisson allongé, à la mâchoire proéminente dont le corps a la couleur des sédiments et est parsemé de tâches noires.

Étymologie modifier

Son épithète spécifique, gracilis, grêle, fait référence à son apparence allongée, en apparence plus svelte que celle de Synodus variegatus auquel l'espèce était considérée comme apparentée[4].

Comportement modifier

Prédateurs modifier

Saurida gracilis est la proie de divers poissons plus gros comme le Requin-marteau halicorne ou la Saumonée léopard, ainsi que de certains dauphins comme le Grand dauphin de l'océan Indien[5].

Proies modifier

Saurida gracilis chasse des crustacés et des petits poissons osseux comme Hypoatherina ovalaua, Ostorhinchus novemfasciatus, ou le Poisson-trompette[1].

Parasites modifier

Saurida gracilis est l'hôte de divers ectoparasites copépodes comme Abasia inflata, Caligus kala, ou Taeniacanthus sauridae.

Saurida gracilis héberge également plusieurs endoparasites digènes comme Lecithochirium magnicaudatum[6]

Écologie et environnement modifier

Saurida gracilis se place généralement sur les sédiments des fonds, où il chasse à l'affût et capture les proies qui passent à proximité.

Publication originale modifier

  • Louis Claude Desaulses de Freycinet, Jacques Arago, Paul Gaimard et Jean René Constant Quoy, Voyage autour du monde, entrepris par ordre du roi. Exécuté sur les corvettes de S.M. l'Uranie et la Physicienne, pendant les années 1817, 1818, 1819 et 1820, coll. « De l'imprimerie royale », , 224-225 p. (lire en ligne).


Références biologiques modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références modifier