Saint-Ganton
Saint-Ganton (Sant-Weganton) est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.
Saint-Ganton | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Redon | ||||
Intercommunalité | Redon Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Fabienne Cottais 2020-2026 |
||||
Code postal | 35550 | ||||
Code commune | 35268 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
419 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 45′ 57″ nord, 1° 53′ 20″ ouest | ||||
Altitude | 80 m Min. 25 m Max. 102 m |
||||
Superficie | 14,08 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Redon | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
| |||||
modifier |
Géographie
modifierCommunes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Langon, Guipry-Messac, Pipriac et Saint-Just.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 788 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Noë-Blanche à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 780,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Ganton est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,8 %), terres arables (31,6 %), forêts (21,6 %), prairies (3 %)[12]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLe nom de Saint-Ganton viendrait de saint Guenganton ou Hingueten, moine de l'abbaye de Saint-Méen ou évêque de Vannes au VIIe siècle.
Histoire
modifierSaint-Ganton est une ancienne trêve de Pipriac qui tire son nom d'un ancien prieuré, aujourd’hui disparu, élevé sous le vocable de saint Guenganton pour les moines de Saint-Méen. La paroisse n’a été érigée qu’en 1803[13].
Le , le village a connu sa première rentrée scolaire depuis 33 ans, dans une école construite en partie par les parents d'élèves. Depuis 1979 et la fermeture de la classe unique de l'école privée, le village n'avait en effet plus d'école, sachant que l'école publique avait fermé en 1942. En , les élèves étaient répartis en quatre classes, de la maternelle à l'élémentaire[14].
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2021, la commune comptait 419 habitants[Note 1], en évolution de +0,24 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
modifierSites naturels
modifier- Étang des Forges, un des étangs mésotrophes initiaux d'Ille-et-Vilaine[21]
- L'ancienne carrière de schiste bleu.
- Site de Corbinières.
Patrimoine architectural
modifier-
L'église Saint-Quentin.
-
La chapelle Saint-Mathurin.
-
La chapelle Saint-Cornély.
-
La fontaine Saint-Eutrope.
La commune ne compte aucun monument historique. Parmi les éléments de son patrimoine bâti, on peut noter :
- l'église Saint-Quentin, reconstruite dans la deuxième moitié du XVIIe siècle. Le clocher-porche a été construit au milieu du XIXe siècle par Joseph-Fleury Chenantais[22] ;
- la chapelle Saint-Mathurin, située sur la route de Saint-Just, est une chapelle frairienne construite au début du XVIIe siècle (mentionnée en 1636)[23] ;
- la chapelle Saint-Cornély, édifiée au XIXe siècle, à proximité de la précédente[24] ;
- la fontaine Saint-Eutrope, construite au XXe siècle, en contrebas de l’église[25] ;
- le moulin de la Tombe, situé près du hameau de Gominé.
Personnalités locales
modifier- Jean-Marie Orêve, né le à Saint-Ganton (Gominé), abbé, infirmier militaire à l'hôpital Saint-Yves de Rennes pendant la guerre 1914-1918, décédé le . Frère de Marie-Louise Orêve-Lebreton (1877-1956) et de Pierre Orêve, maire de Saint-Ganton de 1929 à 1939. De sa famille, est issu un missionnaire à Haïti.
- Lucien Radier, né en 1915 à Saint-Ganton, décédé en 1975, médecin de profession, est une personnalité politique de la Manche (conseiller général du canton de Périers).
- Adolphe Roux, né en 1929 à Saint-Ganton (Gominé), décédé en 2014. Modeste menuisier devenu industriel de l'ameublement. Maire de Langon. Président de la Délégation consulaire de Redon. Proche du Ministre de l'Économie et des Finances Alain Madelin.
Galerie
modifierÉglise Saint-Quentin
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Ganton et La Noë-Blanche », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « La-Noe-Blanche » (commune de La Noë-Blanche) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « La-Noe-Blanche » (commune de La Noë-Blanche) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Ganton ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Présentation de la commune sur Glad, portail des patrimoines de la région Bretagne
- « Ecole de St Ganton, un projet mobilisateur », sur bruded.org.
- Démissionnaire pour raisons de santé.
- « Saint-Ganton. Fabienne Cottais élue maire », Ouest-France, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, p. 64.
- Notice no IA35006133, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA35006134, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA35007152, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA35007158, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.