Sabazios

divinité de la mythologie grecque

Sabazios (Σαβάζιος / Sabázios, « le Frappant, le Tonnant » en grec ancien) est un dieu thrace ou phrygien qui apparaît à Athènes vers le Ve siècle av. J.-C.

Sabazios
Dieu de la mythologie romaine
Main de Sabazios au musée du Cinquantenaire, à Bruxelles
Main de Sabazios au musée du Cinquantenaire, à Bruxelles
Caractéristiques
Lieu d'origine Thrace ou Phrygie
Période d'origine Athènes vers le Ve siècle av. J.-C.
Associé(s) Jupiter ou Bacchus
Symboles
Attribut(s) serpent

Origine

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Le culte de Sabazios semble être en rapport avec celui de la Magna Mater, la « Grande Mère ». On célèbre en son honneur des mystères privés.

On ne connaît rien du rituel avant l'époque impériale, période où, en Italie, il est assimilé à Bacchus ou Jupiter. Son principal attribut est le serpent ; dans les Caractères, Théophraste dépeint la superstition par une personne qui invoque le dieu en trouvant un serpent inoffensif dans sa maison[1],[2],[3],[4],[5],[Note 1].

Son culte, initiatique, comportait une procession au cours de laquelle les fidèles portaient et agitaient un serpent ou une main décorés de références à l'animal[Note 2]. L'initié était dévêtu, et frictionné par le prêtre avec de l’argile et du son.

La divinité est représentée par une main en bronze les premiers doigts étendus, accomplissent le geste liturgique de la bénédiction ayant le pouvoir divin d'écarter l'action des puissances mauvaises, de secourir et de bénir.

L'usage suivi par les sabaziates de consacrer des mains est peut-être emprunté, par l'intermédiaire des Juifs, au rituel des temples sémitiques. Les initiés croyaient qu'après la mort, leur bon ange les conduirait au banquet des bienheureux dont les repas liturgiques présageaient sur la terre les joies éternelles[6].

Bibliographie

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Voir aussi

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Liens Externes

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Notes et références

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  1. Ce serpent que mentionne Théophraste, dit « joufflu », est inoffensif.
  2. Aristophane le mentionne, dans une comédie perdue, dans laquelle Sabazios ainsi que d'autres dieux étrangers sont traînés en justice puis chassés de la cité.

Références

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  1. Théophraste 1996, p. 32.
  2. Théophraste 2008, p. 51.
  3. Le mot grec deisdemonia, traduit par superstitieux, a un sens plus clair, se rapprochant du Toc selon Lacan
  4. Élien, Histoire des animaux, VIII, 12.
  5. Discours sur la couronne, 260
  6. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/08120007083