Rue Berryer

rue de Paris, France

La rue Berryer est une voie du 8e arrondissement de Paris.

8e arrt
Rue Berryer
Voir la photo.
Rue Berryer vue de la rue du Faubourg-Saint-Honoré ; à droite, l'entrée de l'hôtel Salomon de Rothschild.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 8e
Quartier Faubourg-du-Roule
Début 4, avenue de Friedland
Fin 191, rue du Faubourg-Saint-Honoré
Morphologie
Longueur 105 m
Largeur 13 m
Historique
Création 1842
Dénomination Décret du
Ancien nom Rue des Écuries-d'Artois
Rue de la Réforme (1848)
Rue des Écuries-d'Artois (1852)
Géocodification
Ville de Paris 0912
DGI 0907
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Berryer
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
Rue Berryer

Situation et accès modifier

Située dans le quartier du Faubourg-du-Roule, la rue Berryer commence au 4, avenue de Friedland et se termine au 191, rue du Faubourg-Saint-Honoré.

Origine du nom modifier

La voie rend hommage à l'avocat et homme politique français, membre de l'Académie française, Pierre-Antoine Berryer (1790-1868), dit Berryer fils (son père, Pierre-Nicolas Berryer (1757-1841), est quant à lui honoré par la cité Berryer, située dans une autre partie du 8e arrondissement).

Historique modifier

Elle est ouverte en 1842 sur les terrains de l'ex-folie Beaujon comme section de la « rue des Écuries-d'Artois ». En 1848, elle prend, avec l'ensemble de la rue, le nom de « rue de la Réforme », avant d'être classée dans la voirie parisienne et de reprendre sa dénomination originelle décret en date du , puis d'en être séparée et de recevoir sa dénomination actuelle par un autre décret en date du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier

  • No 4 : ancien siège de l'agence de publicité Roux-Séguéla[1].
  • No 8 : le romancier Albert Paraz (1899-1957) habita dans une chambre de bonne de cet immeuble pendant quelques mois à la fin des années 1920 après avoir été ruiné dans la faillite de l'atelier d'art qu'il avait fondé rue Montorgueil avec sa femme et avoir été quitté par celle-ci[2].
  • No 11 : hôtel Salomon de Rothschild.

Notes et références modifier

  1. Jean-Baptiste Roques, « Euro RSCG, quatre garçons dans le temps », Vanity Fair, no 5, novembre 2013, p. 176-185.
  2. « Rue Berryer » sur le site « Mon village : le faubourg du Roule et ses environs », www.apophtegme.com (consulté le 31 janvier 2009).

Sources modifier

Annexes modifier

Article connexe modifier