Robotnik Polski (« La Voix de l'ouvrier » en polonais) est un journal hebdomadaire puis quotidien en langue polonaise fondé par la CGTU à destination des nombreux mineurs polonais qui étaient venus s'installer dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, en France, dans l'entre-deux guerres[1] parmi lesquels les « mineurs westphaliens » venus de la Rhur, en Allemagne.

Robotnik Polski
Glos Pracy

Pays Drapeau de la France France
Langue Polonais
Périodicité Hebdomadaire, et quotidien
Éditeur Thomas Olszanski

Histoire modifier

Le journal est édité par les syndicalistes polonais de la CGTU, tels Thomas Olszanski, qui sera expulsé de France en 1934.

Du fait qu'il est souvent confisqué par les autorités, le journal est publié sous des noms différents, tels que Glos Pracy (« La Voix du Travail »).

L'autre branche du mouvement syndical, la CGT, opère une riposte[2] en faisant sortir le le premier numéro de Prawo Ludu, autre journal en polonais.

À partir de 1936, le titre Robotnik Polski passe du statut d'hebdomadaire à celui de quotidien, rythme qu'il maintient pendant deux ans, jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Son nom était alors Dziennik Ludowy.

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • A. Paczkowski, La presse des émigrés polonais en France, 1920-1940, Revue du Nord, LX (no 236), , p. 151-162.  
  • Janine Ponty, Les travailleurs polonais en France, 1919-1939 : Thèse de docteur d'État, Paris, Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, , 263 p.  
  • Janine Ponty, Polonais méconnus : Histoire des travailleurs immigrés en France dans l'entre-deux-guerres, Paris, Publications de la Sorbonne, , 474 p. (ISBN 2-85944-536-6, ISSN 0768-1984, lire en ligne), p. 201.