Référendum constitutionnel français de 1958 en Oubangui-Chari
Le référendum du demande aux électeurs français de ratifier le projet de Constitution qui doit poser les fondements de la Cinquième République. Dans son discours du à Brazzaville, Charles de Gaulle propose « au suffrage de tous les citoyens des territoires d'Afrique et des citoyens de métropole » de former une Communauté, dans laquelle chacun des États membres accédera à l'autonomie, avec un pouvoir exécutif et législatif. La défense, la politique étrangère, la politique économique et financière, le contrôle de la justice relèveront de l'exécutif de la Communauté[1].
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Référendum constitutionnel français de 1958 en Oubangui-Chari | ||||||||||||||
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En Oubangui-Chari, comme dans tous les territoires de l’Union française, le référendum vise à la création de la Communauté française. La colonie intègre la Communauté en votant oui, ou devient indépendante en cas de rejet.
Résultats
modifierLa constitution est approuvée par 98,77 % des suffrages exprimés[2]. La République centrafricaine adhère à la Communauté le .
Choix | Votes | % |
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Pour | 487 033 | 98,77 |
Contre | 6 089 | 1,23 |
Votes valides | 493 122 | 99,28 |
Votes blancs et invalides | 3 553 | 0,72 |
Total | 496 675 | 100 |
Abstention | 128 988 | 20,62 |
Inscrits/Participation | 625 663 | 79,38 |
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Cinquième République (France)
- Communauté française (Cinquième République)
- Référendum du 28 septembre 1958
Lien externe
modifier- Résultats détaillés, JO du 05/10/1958
Références
modifier- Jeune Afrique, En 1958, de Gaulle engageait le début de la décolonisation, 24 août 2010.
- Université de Perpignan, Digithèque de matériaux juridiques et politiques
- « Frankreich, 28. September 1958 : Verfassung ».