La porte Esquiline (latin : Porta Esquilina) est une des portes du mur Servien, placée entre la porte Viminale et la porte Querquétulane.

Porte Esquiline
Image illustrative de l’article Porte Esquiline
L'arc de Gallien, construit à la place de la porte Esquiline.

Lieu de construction Mur Servien, sur l'Esquilin
Date de construction IVe siècle av. J.-C.
Ordonné par Sénat romain
Type de bâtiment Porte fortifiée
Le plan de Rome ci-dessous est intemporel.
Carte de la Rome antique montrant la localisation de Porte Esquiline.
Porte Esquiline
Tracé du mur servien et localisation de la porte Esquiline (en rouge)

Coordonnées 41° 53′ 45″ nord, 12° 30′ 05″ est
Liste des monuments de la Rome antique

Localisation

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La porte se situe sur l'Esquilin, près du Viminal, près de l'endroit où la via Labicana menant à Labicum rejoint la via Tiburtina menant à Tibur. Une fois entré dans Rome, ces deux voies communiquent avec le Clivus Suburanus[1].

L'aqueduc Anio Vetus se termine près de cette porte, à l'intérieur du mur Servien.

Histoire

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Au début du Ier siècle, durant le principat d'Auguste, la porte est reconstruite sous la forme d'un arc de triomphe à trois baies. L'arche centrale est plus grande, avec un passage de 3,38 mètres de large et 10,1 mètres de haut, contre 1,28 mètre de large et 3,45 mètres de haut pour les passages latéraux[1]. En 262 ap. J.-C., ce dernier, encore visible de nos jours, est dédié à l’empereur Gallien par Marcus Aurelius Victor[2].

Au Moyen Âge, l'église Santi Vito e Modesto est construite près de la porte. En 1477, lors de sa reconstruction, elle vient s'adosser à l'arc[3]. Les passages latéraux sont certainement détruit à cette occasion[1].

Notes et références

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  1. a b et c Thein 2008.
  2. Coarelli 1996, p. 326-327.
  3. Mancini 1977.

Bibliographie

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  • CHILLET, Clément. La porte esquiline: une zone multifonctionnelle d’entrée de ville. In : Topographie et urbanisme de la Rome antique. Actes du colloque organisé à Caen (11-13 décembre 2019). Presses universitaires de Caen, 2022. p. p. 141-152.
  • Eva Margareta Steinby (dir.), Lexicon Topographicum Urbis Romae : Volume Terzo H - O, Edizioni Quasar, , 512 p. (ISBN 88-7140-096-8)
    • (it) Filippo Coarelli, « Porta Esquilina », dans LTUR III, , p. 326-327
    • (it) M. Andreussi, « Murus Servii Tullii », dans LTUR III, , p. 322
  • (en) Alexander G. Thein, « Porta Esquilina », Digital Augustan Rome,‎ (lire en ligne)
  • (it) Paolo Mancini, « Storia della Chiesa di S. Vito », Bollettino dell'Alma Roma, Associazione Alma Roma, nos 5-6,‎

Articles connexes

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