Reproduction d'un dessin de Benjamin Roubaud, 1842. "La Grande Chevauchée de la Postérité" : monté sur le Pégase romantique, Victor Hugo, «roi des Hugolâtres, armé de sa bonne lame de Tolède et portant la bannière de Notre-Dame de Paris», emmène en croupe Théophile Gautier (sic), Cassagnac, Francis Wey et Paul Fouché. Eugène Sue fait effort pour se hisser à leur niveau et Alexandre Dumas presse le pas, tandis qu'Alphonse de Lamartine, dans les nuages, se «livre à ses méditations politiques, poétiques et religieuses». Suivent Honoré de Balzac et Alfred de Vigny.

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Invitation à la lecture

Petrus Borel - Sur l'amour

Hélas ! qui nous dira ce que c'est que l'amour ?
Pour moi, faible héron au serres de vautour,
Je me sens emporté dans le gouffre ou la nue,
Dans l'antre ténébreux ou sur la plage nue,
Je me sens expirer sous son bec assassin,
Qui m'a crevé les yeux ou labouré mon sein,
Et ne sais rien de plus ! — J'ai lu mile grimoires
Qui traitent de l'amour ; J'ai lu mille grimoires
Très doctes et très secs : je ne sais rien de plus
Qu'avant d'avoir veillé sur ces bouquins feuillus.
Au diable ces traités ! Que le diable les lise !
Au diable leur peinture et leur sotte analyse !
Analyser l'amour ?... Oh ! c'est par trop bouffon !
Messieurs les esprits fins, vous vous croyez au fond,
— Vous êtes à côté, vous jetez votre sonde :
Comme un grain de sarment elle flotte sur l'onde,
Puis vous argumentez, puis vous édifiez,
Système sur système — et vous bêtifiez !...
L'amour est un secret du ciel insaisissable,
Un arcane fermé pour l'homme, infranchissable.

Petrus Borel (1809-1859) - Sur l'amour

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Lumière sur…

Felix Mendelssohn

Jakob Ludwig Felix Mendelssohn Bartholdy, né et plus couramment appelé Felix Mendelssohn, est un chef d'orchestre et compositeur allemand, né à Hambourg le 3 février 1809 et décédé à Leipzig le 4 novembre 1847. Il est le petit-fils du philosophe Moses Mendelssohn.

Très jeune, il se fait remarquer pour sa précocité, notamment par Goethe chez qui il joue. Son professeur, le compositeur Ignaz Moscheles, avoue ne pas avoir grand chose à lui apprendre tant il est doué. À seize ans, il a déjà composé ses douze symphonies pour orchestre à cordes, sa première symphonie, un octuor à cordes, ainsi que cinq concertos pour violon ou pour piano. Il joue avec sa sœur cadette Fanny Mendelssohn, également virtuose du piano, dont il restera très proche tout au long de sa vie.

Directeur musical du Gewandhaus de Leipzig dès 1835, il est appelé dans les années 1840 à Berlin par le roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV afin de réorganiser la vie musicale de la cité. Il devient alors le compositeur européen le plus célèbre de son époque, notamment en Angleterre. À Leipzig, dans les années 1840, il se lie d'amitié avec le compositeur Robert Schumann qui voit en lui le « Mozart du XIXe siècle. » Il encourage d'autres compositeurs, tels Joseph Joachim Raff ou Niels Wilhelm Gade.

Le style musical de Mendelssohn, à la fois lyrique et très travaillé sur le plan formel (avec l'utilisation fréquente d'ostinato), cédant plus tard la place à l'emploi de dissonances et de contrastes incisifs, fait de lui l'un des compositeurs essentiels du XIXe siècle.

On lui doit la redécouverte de Bach ou de Haendel en Allemagne.

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