Pere March

poète espagnol de Valence

Pere March (Valence, né entre 1336 et 1338Balaguer, ) est un poète médiéval valencien d'expression catalane, aussi connu comme Mossen Pere March. Son ascendance est inconnue.

Pere March
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Activités
Père
Jaume March I (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Jaume March II (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Genre artistique

Biographie modifier

Sa famille s'installe à Barcelone en 1347[1].

Pere March a été trésorier de le duc de Gandie, Alphonse d'Aragon et de Foix. Selon les ordres du duc, a conçu la construction du monastère Saint-Jérôme de Cotalba, près de Gandia.

Il a combattu aux côtés de son frère Jaume March II contre Pierre Ier de Castille et fut fait prisonnier à la bataille de Nájera (1367) par Édouard de Woodstock. Son deuxième mariage en 1399 avec Leonor Ripoll[2] (petite-fille de le Seigneur de Genovés) est né Ausiàs March, une référence maximale de poésie valencienne de tous les temps. C'était précisément à Ausiàs qu'il appela fils premier-né dans son sera accordée à Xàtiva (1413). Pere March est allé à la ville de Balaguer, à une mission de tonalité incertaine liée à la montée de Jacques II d'Urgell contre Ferdinand Ier d'Aragon. Dans cette ville, avec 75 ans, est décédé le 7 juin, 1413. L'année suivante, son corps a été déplacé et enterré au Monastère Saint-Jérôme de Cotalba dans Alfauir, (Valence)[3].

Œuvre modifier

Trois vastes poèmes par Pere March sont préservés :

  • El mal d'amor (« Le mal d'amour »).
  • «L'arnés del cavaller (« Harnais de chevalier »).
  • Lo compte final (« Le compte final »).

Sont également parvenues jusqu'à nous neuf courts poèmes caractérisés par leurs réflexions morales.

Références modifier

  1. (es) Lluís Cabré, « Pere March », sur Diccionario biográfico español, Real Academia de la Historia (consulté le )
  2. Hija de Pere de Ripoll y de Jaumeta de Constantí y sobrina del consejero real Berenguer de Ripoll, camarlengo de Pierre IV d'Aragon en 1372 y Señor de Alcántara.
  3. Source: Las Provincias. "Hallan en Sant Jeroni de Cotalba los restos de las dos esposas y el padre de Ausiàs March". Publié le 24 novembre de 2016.

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier