Paul Marmet

physicien canadien

Paul Marmet ( à Lévis, Québec - à Ottawa, Ontario) est un physicien canadien, mieux connu pour avoir développé, avec son mentor Larkin Kerwin, un sélecteur d'électrons à haute résolution pour l'étude des états électronique des ions[1]. Cet instrument, à l'aide d'un spectromètre qu'il a aussi dévéloppé, avait une résolution en énergie supérieure aux instruments précédents. Il était employé par nombreux scientifiques aux études de la diffusion des électrons, ce qui a mené à la découverte de l'excitation vibrationnelle accrue en azote, et des résonances de Feshbach[2],[3].

Marmet et son groupe de recherche ont employé le sélecteur d'électrons pour découvrir des états atomiques et moléculaires qui sont excités par l'impact électronique mais non par des photons. Des exemples sont des états doublement excités auxquels l'absorption d'un photon est interdite par les règles de sélection, et des résonances d'ion négatifs auxquels l'électron incident est temporairement lié à la molécule cible[4],[5].

Biographie

modifier

Il possède un baccalauréat en sciences de l'Université Laval (1956) et un doctorat en sciences de la même université (1960). Il a effectué un an d'études postdoctorales au CSIRO à Melbourne, Australie.

De 1961 à 1984, il occupe différents postes à l'Université Laval : professeur agrégé, professeur chercheur et professeur titulaire. De 1967 à 1982, il est directeur au Laboratoire de physique atomique et moléculaire du département de physique.

De 1984 à 1991, il est agent de recherche senior pour l'Institut Herzberg d'astrophysique au Conseil national de recherches du Canada (CNRC).

Il a participé à la promotion de l'établissement du premier télescope astronomique de recherche au Québec. Il participa aussi au projet de l'Observatoire Canada-France-Hawaï.

Critique de la relativité, la théorie quantique et le "Big Bang"

modifier

Dans ses dernières années Marmet devient critique franc des théories de la relativité restreinte et de la relativité générale[6]. Il est aussi l'auteur d'une critique radicale de l'interprétation de Copenhague de la mécanique quantique[7]. En plus il émet l'hypothèse d'une interaction photon-matière produisant un décalage vers le rouge qui entrerait en contradiction avec l'explication officielle du décalage vers le rouge des galaxies et qui invaliderait la théorie du Big Bang[8]. Ses idées sur ces questions ne sont pas acceptées par la communauté scientifique.

Honneurs

modifier

Œuvres

modifier
  • 1969 : High Resolution Electron Beams and their Applications, en collaboration
  • 1981 : A New Non-Doppler Redshift
  • 1993 : Absurdities in Modern Physics: A Solution
  • 1997 : Einstein`s Theory of Relativity versus Classical Mechanics

Il a rédigé de nombreux articles sur la spectrographie, entre autres.

Voir aussi

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier
Références
  1. Paul Marmet et Larkin Kerwin, « An improved electrostatic electron selector », Canadian Journal of Physics, vol. 38, no 6,‎ , p. 787-796 (lire en ligne, consulté le )
  2. Manfred A. Biondi, Arvid Herzenberg et Chris E. Kuyatt, « Resonances in atoms and molecules », Physics Today, vol. 32, no 10,‎ , p. 44-49 (lire en ligne, consulté le )
  3. Paul Marmet et Larkin Kerwin, « This Week's Citation Classic: Marmet P & Kerwin L An improved electrostatic electron selector », Current Contents, no 47,‎ , p. 20 (lire en ligne, consulté le )
  4. E. Bolduc, J. J. Quéméner et P. Marmet, « Autoionizing 2s22p43s3l States of Ne and Related Ne Resonances », Journal of Chemical Physics, vol. 57, no 5,‎ , p. 1957 (lire en ligne, consulté le )
  5. M Valin et P Marmet, « Atomic structures in Kr between 22 and 32 eV », Journal of Physics B: Atomic and Molecular Physics, vol. 8, no 18,‎ , p. 2953-2967 (lire en ligne, consulté le )
  6. Paul Marmet, Einstein's Theory of Relativity versus Classical Mechanics.
  7. Paul Marmet, Absurdities in Modern Physics: A Solution
  8. Paul Marmet The Cosmological Constant and the Redshift of Quasars, IEEE Transactions on Volume 20, Issue 6, décembre 1992, p. 958-964. Il est possible de consulter en ligne une version approchée du document publié par IEEE Transactions : The Cosmological Constant and the Redshift of Quasars