Acide pamidronique

composé chimique
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L'acide pamidronique (DCI) ou pamidronate de disodium (USAN), pamidronate disodium pentahydrate est un bisphosphonate azoté, utilisé dans la prévention de l'ostéoporose. Il est vendu sous la marque Aredia par Novartis.

Acide pamidronique
Image illustrative de l’article Acide pamidronique
Identification
Nom UICPA acide (3-amino-1-hydroxypropane-1,1-diyl)bisphosphonique
No CAS 40391-99-9
No ECHA 100.049.897
Code ATC M05BA03
DrugBank APRD01161
PubChem 4674
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule C3H11NO7P2  [Isomères]
Masse molaire[1] 235,069 5 ± 0,005 5 g/mol
C 15,33 %, H 4,72 %, N 5,96 %, O 47,64 %, P 26,35 %,
Données pharmacocinétiques
Biodisponibilité n/a
Liaison protéique 54 %
Métabolisme n/a
Demi-vie d’élim. 28 ± 7 heures
Excrétion

rénale

Considérations thérapeutiques
Voie d’administration IV

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Utilisation

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Il est utilisé pour prévenir la perte osseuse et traiter l'ostéoporose. Il est aussi utilisé pour fortifier l'os dans les cas de maladie de Paget, pour prévenir la perte osseuse en cas d'utilisation de glucocorticoïde et dans certains cancers à forte propension osseuse, tel que le myélome multiple. Dans ce dernier cas, il est habituellement administré par perfusion intraveineuse pendant environ trois heures. La thérapie est répétée mensuellement et est à vie. De par sa capacité à capturer le calcium dans l'os, il est aussi utilisé pour traiter l'hypercalcémie.

Il est aussi utilisé comme traitement expérimental dans une maladie osseuse appelée ostéogenèse imparfaite ou « maladie des os de verre ».

Mode d'administration

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Il est administré par intraveineuse, généralement 90 mg par mois. Il existe aussi conditionné en flacons de 30 mg, 60 mg et 90 mg avec du mannitol.

Effets secondaires

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Les effets secondaires courants sont douleurs osseuses, hypocalcémies, nausées et étourdissements. L'ostéonécrose du maxillaire est une complication rare associée à la prise de bisphosphonates, incluant le pamidronate[2].

Le pamidronate active les Lymphocytes T γδ in vitro et in vivo, pouvant déclencher des syndromes grippaux lors de l'administration.

Notes et références

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  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. (en) Zarychanski R, Elphee E, Walton P, Johnston J, « Osteonecrosis of the jaw associated with pamidronate therapy. », Am J Hematol, vol. 81, no 1,‎ , p. 73–5 (PMID 16369966, DOI 10.1002/ajh.20481)