On l'appelle Trinita

film sorti en 1970

On l'appelle Trinita (titre original : Lo chiamavano Trinità...) est un film italien réalisé par Enzo Barboni, sorti en 1970.

On l'appelle Trinita
Description de l'image They Call Me Trinity italian title card.png.
Titre original Lo chiamavano Trinità...
Réalisation Enzo Barboni
Scénario Enzo Barboni
Musique Franco Micalizzi
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre Western
Comédie
Durée 113 minutes
Sortie 1970

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

modifier

Un cow-boy solitaire, fine gâchette, rejoint son frère qui a pris l'identité d'un shérif pour voler les chevaux d'un homme qui veut chasser une communauté mormone de ses terres.

Fiche technique

modifier

Distribution

modifier
 
Bud Spencer et Terence Hill
Note : 1er doublage, 1971 ; 2e doublage, 1980.

Production

modifier

Genèse et développement

modifier

Enzo Barboni a écrit le scénario d'On l'appelle Trinita en 1966 alors qu'il travaillait comme caméraman sur le tournage de Django. À l'origine, l'histoire était plutôt violente, dans la lignée des westerns spaghettis alors en vogue depuis l'immense succès des films de Sergio Leone, et ne comprenait qu'un seul personnage principal.

Barboni aurait à cette occasion proposé le scénario à Franco Nero, interprète de Django dans ledit film. Bien qu'il se montre très intéressé, l'acteur refuse car il projette de s'installer à Hollywood pour poursuivre sa carrière.

Au fil des années, Enzo Barboni peaufine son scénario et décide finalement de centrer l'action sur deux frères nommés Trinita et Bambino.

Choix des interprètes

modifier

Enzo Barboni envisage dans un premier temps de confier les rôles de Trinita et Bambino à Peter Martell et George Eastman. Mais découvrant l'intérêt de Terence Hill et Bud Spencer pour le projet, ces derniers souhaitant faire un film pour eux, Barboni accepte finalement de les choisir. De ce fait, il remanie le scénario dans un registre plus comique dans lequel les tueries aux pistolets laissent place aux bagarres à poings nus.

Vétéran des films d'Alfred Hitchcock, Farley Granger, alors en pleine traversée du désert, est engagé pour le rôle de l'infâme major Harriman.

Tournage

modifier

En raison du faible budget, le film n'est pas tourné en Espagne, comme ce fût le cas de la plupart des western italiens de l'époque, mais en Italie même. Le camp mormon est construit dans un parc situé à côté de Rome.

Farley Granger a causé pas mal de problèmes sur le tournage. Un jour, il a déchiré un script dans un excès de colère[3].

Musique

modifier

La musique du film est composée par Franco Micalizzi.

Liste des titres
  1. Trinity : Titoli (3:05)
  2. Un cowboy e due ragazze (2:32)
  3. Di fronte ai killers (2:10)
  4. Trinity : con la stella di vicesceriffo (1:59)
  5. In due contro tutti (1:32)
  6. C'è un tempo per vivere (1:55)
  7. Mescal, ladrone messicano (1:26)
  8. Trinity, a cavallo lungo il fiume (2:04)
  9. Lazy cowboy (1:07)
  10. Trinity : sequenza finale (3:09)
  11. C'e' un tempo per vincere : i mormoni alla riscossa (2:34)
  12. Trinity : sempre in guardia (1:09)
  13. Trinity : a mollo nella tinozza (1:20)

Accueil

modifier

Autour du film

modifier
  • Le film a marqué un tournant dans le western spaghetti. En effet la violence des tueries laisse la place à l'humour tandis que les pistoleros taciturnes sont remplacés par des personnages très bavards[4].
  • Avec ce film, Bud Spencer a popularisé son fameux coup de poing-massue, un coup que, par ailleurs, l'acteur avait effectué une première fois pour assommer Terence Hill dans Dieu pardonne... moi pas !.

Les faux Trinita

modifier

Après la sortie des deux Trinita, les distributeurs français ont ressorti des anciens films de Terence Hill et Bud Spencer en exploitant le succès des deux films :

Notes et références

modifier
  1. L'acteur est aussi connu sous le pseudonyme « Thomas Rudy », qu'il a notamment utilisé pour le film.
  2. (it) « Addio a Vito Gagliardi, l’attore turese di “Lo chiamavano Trinità” e altre pellicole degli anni ’70 » sur Ilpaesemagazine.it.
  3. Interview de Philippe Lombard, disponible dans les bonus de l'édition DVD de 2010.
  4. On commence à l'appeler Trinita, interview de Philippe Lombard, 2010.

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier