Obélisque du Pincio
L'obélisque du Pincio est un obélisque égyptien d'époque romaine : les hiéroglyphes qui l'ornent racontent la mort d'Antinoüs, sa divinisation et son installation parmi les dieux, ainsi que la création de la ville d'Antinoupolis en Égypte, en son honneur, et l'établissement d'un culte à l'Osiris-Antinoos[1].
Commanditaire | |
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Construction | |
Matériau |
granite rose (d) |
Inscriptions | |
Hauteur actuelle |
9,75 m |
Emplacement d’origine | |
Emplacement actuel | |
Ordonnateur | |
Date d’installation | |
Coordonnées |
Le monument d'Antinoüs modifier
L'empereur Hadrien (117-138) le fit tailler et graver en Égypte, puis transporter à Rome, devant le monument élevé en l'honneur de son jeune amant Antinoüs (v.110-130), dont on ne connaît pas l'emplacement précis[2].
Ce monument contient une titulature inhabituelle d'Hadrien en hiéroglyphes, qui a incité certains égyptologues, comme Ph. Derchain[3] ou J.-Cl. Grenier[1], à y reconnaître un texte écrit par un prêtre de la ville d'Akhmîm, Pétarbeschenis. En effet, on a retrouvé sur sa stèle funéraire[4] une titulature très semblable, dont ce sont là les deux seules attestations connues.
La spina du Circus Varianus modifier
Au IIIe siècle, il alla décorer la spina du Circus Varianus, près de la porte Majeure. C'est là qu'il fut retrouvé, brisé, au XVIe siècle.
Promenades dans Rome modifier
En 1633, l'obélisque fut placé dans le jardin du Palais Barberini, puis transféré dans le Cortile della Pigna, au Vatican.
Les jardins du Pincio modifier
Finalement, il fut réérigé par Giuseppe Valadier dans les jardins du Pincio à Rome, en 1822, sous le pontificat de Pie VII (1799-1823).
Articles liés modifier
Liens externes modifier
- (it) Eugenia Salza Prina Ricotti, L'obelisco di Antinoo
- (en) Roman monographies, Obelisks
- (en) Obelisk of the World
Notes modifier
- cf. J.-Cl. Grenier, L'Osiris Antinoos CENIM 1
- cf. J.-Cl. Grenier, L'Osiris Antinoos, CENIM 1, p.37sqq.
- Ph. Derchain, Le Dernier Obélisque, 1986.
- A. Scharff, Ein Denkstein der römischen Kaiserzeit aus Achmim, ZÄS 62, (1927), p. 86-107.