Nocturne (peinture)

genre pictural

En peinture, un nocturne est un terme inventé par le peintre James Abbott McNeill Whistler dans les années 1870 d'après la forme musicale éponyme créée par Frédéric Chopin, terme qui lui fut suggéré par son ami et patron Frederick Leyland, grand admirateur de Chopin[2]. Il décrit un type de tableau représentant un paysage de nuit, une scène d'intérieur éclairée artificiellement ou bien par une source de lumière invisible. Les scènes qui se caractérisent simplement par un clair-obscur ne peuvent être considérées à proprement parler comme des nocturnes[1].

Nocturne en noir et or : la fusée qui retombe de James Abbott McNeill Whistler, 1874.
Fresque de Giotto qui suggère conventionnellement la nuit par un fond bleu étoilé avant qu'elle ne soit exprimée de façon plus « réaliste » à partir du XVe siècle par des contrastes accusés d'ombre et de lumière et des tons plus sombres[1].

Ce traitement pictural de la nuit qui devient un sujet de peinture pour elle-même à partir du XVe siècle est notamment un genre très prisé dans la peinture américaine au tournant du XXe siècle[3].

Nocturnes de Rembrandt modifier

Nocturnes de James Abbott McNeill Whistler modifier

Nocturnes de Frederic Remington modifier

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Notes et références modifier

  1. a et b NOCTURNE, peinture, Encyclopædia Universalis
  2. Isabelle Enaud Lechien, James Whistler. Le peintre et le polémiste (1834-1903), ACR Édition, , p. 63
  3. Hélène Valance, « Au filtre de la nuit : le nocturne dans l'art américain, 1890-1917 », 2012, p.2