Nicole Burcez

peintre française

Nicole Burcez est une peintre française[1],[2].

Nicole Burcez
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Biographie
Nationalité
Activité

Biographie modifier

Madame Burcez a exposé plusieurs années au Salon des artistes français dans les années 1970[1]

Naissance

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Elle est née le 26 avril 1944 à Belfort, d'un père d'origine bourguignonne Jules Raymond LIONNET. Sa mère Antoinette Georgette BRUEZ est Franc-comtoise[3].

Son grand-père maternel Auguste REBSTOCK est alsacien originaire d’Ittlenheim dans le Bas-Rhin, il réside avec sa famille suite à la défaite de la guerre de 1870 contre l’Allemagne qui annexa l’Alsace et la Lorraine.

C’est des ces trois cultures dont elle écoutera souvent la famille parler d’histoire.

Enfance et études

Dans la maison que ses parents habitent à Valdoie, territoire de Belfort. Elle fréquente dès l’âge de onze ans, le Collège Moderne de jeunes filles situé faubourg des ancêtres à Belfort.

Elle est très sensible à la poésie et à la littérature, étudiant l’allemand en première langue, elle découvre la musique des vers et le romantisme grâce à cette langue.

La famille est douée pour le dessin et s’est naturellement que Nicole, dessine et peint comme si c’était une manière d’inscrire cette activité dans ses activités journalières.

Elle épouse Yves BURCEZ, architecte, qui l’encourage dans cette passion.

Premières études picturales

A 22 ans, elle intègre les cours municipaux de peinture et de dessin de la mairie de Vesoul, où elle habite maintenant. Ces cours municipaux ont un passé prestigieux. De grands peintres y ont été élèves et d’autres professeurs, ou l’un et ensuite l’autre. Ces cours ont lieu dans la mairie de Vesoul, dans la salle à côté se tiennent également des cours municipaux, ceux de musique. Les cours de peinture étaient prodigués notamment par Alfred Mourey, aquarelliste, paysagiste de grand talent. Une dizaine d’élèves les suive régulièrement tous les samedi après-midi. Un grand escalier menait aux différents étages. Il était garni de toiles authentiques des grands peintres vésuliens, tel Jean Léon Gérôme. Alfred Mourey avait été lui-même élève du peintre Henry Bouvrie (né en 1806) aussi aquarelliste et paysagiste. Difficile d’apprendre sur le motif lorsque l’on est paysagiste et que l’on ne se trouve pas devant dans la nature. Mais ces cours ne furent pas du temps perdu, ce fut l’apprentissage de ce qu’un peintre doit savoir avant de se trouver devant le motif. Le matériel nécessaire, la sélection des couleurs, la mise en page du sujet choisi, la perspective des couleurs, les mélanges. Il y a des règles, La première étant de bien choisir son sujet. Les élèves étaient de tous les âges, de 6 ans à plus de 70 ans, autant de garçons peut-être que de filles. Ces bases étaient excellentes et nécessaires à toute personne qui espère devenir un artiste. Alfred Mourey avait aussi une grande culture générale et littéraire.

Nicole ayant acquis après un certain temps toutes ces bases demanda à son professeur s’il serait possible de lui donner des leçons particulières pour pouvoir enfin peindre sur le motif.

Alfred Mourey accepta volontiers car il ne possédait pas son permis de conduire.

C’est à Chariez (70), que Nicole peignit son premier tableau sur le motif, une cour de vigneron, celle du père Valentin. La grande différence entre l’élève et son professeur, c’était que l’élève avait décidé de peindre à l’huile. Alfred Mourey, trouva que la matière n’avait pas motif à ne pas produire une bonne toile. Il exprima même que son élève avait une bonne manière d’attaquer la toile au pinceau et lui conseilla de la garder.

Nicole obéissait à son maitre, ne comprenant pas toujours quelques remarques qui la surprenaient, mais elle savait que c’était justifié. Elle fit ainsi des progrès et travaillant entre les séances elle élargit sa gamme de sujets. Son atelier vit passer divers sujets, natures mortes et fleurs notamment. Il n’y avait pas de jours sans qu’elle ne demeure de nombreuses heures dans son atelier. Son professeur jugeant que son niveau était devenu assez bon pour exposer, c’est ce quelle fit, comme d’autres artistes, c'est-à-dire une exposition annuelle dans le hall de la mairie de Vesoul, sous la présidence du maire en fonction. Le premier fut Pierre Renet, puis Pierre Chantelat. Ces expositions comprenaient à chaque fois la production de l’année, soit une trentaine de toiles. Souvent tout était vendu, en général au prix des fournitures, ce qui permettait à Nicole de s’acheter de nouveaux châssis et couleurs pour pouvoir continuer sa production et espérer toujours des progrès.

Elle se fit des amis peintres, elle remarqua René Wiessler qui habitait lui-aussi Vesoul, c’était comme elle et Alfred Mourey, un littéraire. René était d’origine d’Alsacienne et il y avait tenu longtemps un atelier de création d’imprimés en Alsace pour la lingerie (la petite rose Pompadour, c’est lui…), des motifs pour la toile cirée, etc.. René déclamait par chœur, en allemand « Le Roy des Aulnes. »

Il y eu d’autres artistes de talent qui sortirent de ces cours : Henri Jean Drouhin, Didier Statopoulos, pour ne citer qu’eux.

Nicole peignait beaucoup et étudiait. Elle progressait. Un village pas très éloigné de Vesoul, produisait lui-aussi un salon de peinture annuel où se produisaient quelques artistes régionaux, c’était le Salon de Fougerolles.

Ce salon avait été initié par Georges Saire, un meunier devenu peintre de talent. Une quinzaine de peintres y présentaient leurs œuvres et le niveau y était assez haut. Il est à signaler les miniatures sur ivoire de Marcelle Wagner et ses émaux. Les peintres présentaient des natures mortes et souvent des bouquets dont de remarquables bouquets d’aubépines dans des cuivres étincelants. Un peintre des Vosges y présentait des paysages.

Nicole y présentât ses œuvres plusieurs années et se liât d’une grande amitié avec Marcelle Wagner et Georges Saire.

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Œuvres

1970 et les suivantes – Les Principales activités picturales.

Nicole Burcez expose au Salon des Artistes français à Paris. Elle y fera ensuite un envoi régulier de 2 toiles par an. Le 17 juin 1972, le Comité prononce son admission comme sociétaire avec le parrainage d’Alfred MOUREY et de Georges DELPLANQUE Le Commissaire général est mademoiselle J.GUERIS.

Elle y exposera jusqu’en 1975, date à laquelle elle arrêtera ses envois suite au vol, qu’elle y a subi d’une grande toile, après que cette dernière fut admise a être exposée par le jury.

Elle est finaliste du 21ème Grand Prix International de Deauville en 1972 avec une composition abstraite nommée Océanonox inspirée du célèbre poème de Victor Hugo.

Elle participe plusieurs années de suite à Luxeuil les Bains à une grande manifestation picturale nommée « Peindre dans la rue ».

Elle devient membre du jury du Lyons Club de Vesoul à la demande de son président Jean Doillon – Elle le fera la première fois en 2001, le thème choisi était La liberté. Elle continuera les années suivantes a juger les toiles de ce club avec la collaboration d’un autre peintre Georges Mathieu de Marast (70).

Elle devient membre actif de l’exposition annuelle de Fougerolles en 1971.

Elle expose régulièrement au Salon des peintres amateurs de Vesoul.

Elle expose en 2004, cinq grandes toiles abstraites au Lycée Edouard Belin, en compagnie de sculpteurs.

Elle succèdera ensuite à Alfred Mourey comme professeur des cours municipaux de peinture. Ses élèves produiront sous son impulsion, une exposition annuelle de leurs œuvres.

Marcelle Wagner lui succèdera.

Elle a peint deux fresques dont une à Soing (70).

Elle a l’honneur d’être photographiée dans son atelier par Marc Paygnard, grand-photographe pour un article qui paraitra dans l’Est-Républicain.

Passionnée de peinture et de poésie, elle réalise aussi ses premiers portraits, ses enfants, des fixés sous verre.

Ouvrages modifier

Ses écrits

En 2006, elle fait partie des élèves de Georges RECH, directeur des Archives municipales de Vesoul, élève de l’Ecole des Chartres, pour y apprendre le vieux français[3].

Assidue, elle eu la chance de profiter d’un enseignement de qualité pendant plusieurs années.

Elle se lia d’amitié avec plusieurs autres élèves dont André Thévenin professeur émérite en archéologie à l’université de Besançon avec lequel, elle coécrira un livre publié par la Salsa sur le lycée Gérôme Les Jésuites.

Articles divers, généalogie, histoire.

  • Les Jésuites, leur effigie, leur revers de médaille de la fondation à 1762, 2014 (en collaboration avec André Thévenin)

Références modifier

  1. a et b « Notice Benezit », sur www.oxfordartonline.com.
  2. « Nicole Burcez », sur https://data.bnf.fr/fr/16770215/nicole_burcez/.
  3. a et b Burcez, Nicole, Oxford University Press, coll. « Benezit Dictionary of Artists », (lire en ligne)

Liens externes modifier

Toutes les sources ou photos présentés font partie de la collection personnelle de Nicole BURCEZ.