NGC 2022

nébuleuse planétaire dans la constellation d'Orion

NGC 2022 est une nébuleuse planétaire située dans la constellation d'Orion. Elle a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1785.

NGC 2022
Image illustrative de l’article NGC 2022
La nébuleuse planétaire NGC 2022
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Orion[1]
Ascension droite (α) 05h 42m 06,210s[2]
Déclinaison (δ) 09° 05′ 11,50″ [2]
Magnitude apparente (V) 11,6[3],[4]
12,4 dans la Bande B[3],[4]
Dimensions apparentes (V) 0,306 8 × 0,304 7[5],[6] 0,32'[4] 0,65[3]

Localisation dans la constellation : Orion

(Voir situation dans la constellation : Orion)
Astrométrie
Vitesse radiale 14,2 ± 2,0[5],[7],[8] km/s
Distance 2284+314
-246
[a]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Nébuleuse planétaire
Galaxie hôte Voie lactée
Découverte
Découvreur(s) William Herschel [1]
Date [1]
Désignation(s) PK 196-10.1
CS=15.2[3]
HD 37882
IRAS 05393+0903
2MASS J05420619+0905103
PLX 1306
PN G196.6-10.9
WEB 5294
Gaia DR2 3336140414380977664
Gaia DR3 3336140414380977664
Liste des nébuleuses planétaires

Observation modifier

Avec une magnitude visuelle apparente de 11,6, on doit utiliser un télescope dont l'ouverture est d'au moins 200 mm pour l'observer[4].

 
Localisation de NGC 2022 dans la constellation d'Orion. (Stellarium)
 
Position de NGC 2022 par rapport à une étoile de la constellation d'Orion.

NGC 2022 est à environ 1,3' au sud-est de l'étoile Phi2 Orionis. Dans les télescopes amateurs de taille moyenne, elle ressemble à une tache de lumière grisâtre. Elle n'est pas très brillante mais est tout de même facile à repérer dans l'oculaire si on utilise ses coordonnées.

Caractéristiques modifier

Distance modifier

Deux distances très semblables sont aussi indiquées sur la base de données Simbad[5] : 2 580 ± 516 pc (∼8 410 al)[9] et environ 2 518 pc (∼8 210 al)[10]. Cependant, une publication plus récente () rapporte pour NGC 2022 une parallaxe égale à 0,437 8 ± 0,052 9 mas[5]. Cette valeur correspond à une distance de 2284+314
-246
.

Taille modifier

González-Santamaría et ses collègues proposent un rayon de environ 0,139 pc (∼0,453 al) pour la nébuleuse[11]. Cependant, plusieurs valeurs ont été proposées pour la taille apparente de la nébuleuse, soit 0,306 8 mas[6] et 0,32 mas[4]. La valeur de 0,65 mas proposées par Wolfgang Steinicke tient propablement compe du halo visible sur l'image du relevé Pan-STARRS. En utilisant la valeur de 0,3068' et la plus petite distance ((2284 - 246) pc), on obtient la plus petite taille réelle, soit 0,59 al. De même, en utilisant la valeur de 0,32' et la plus grande distance ((2284+314) pc), on on obtient la plus grande taille réelle, soit 0,79 al. De ces deux valeurs, on déduit que la taille de NGC 2022 est égale à 0,69 ± 0,10 al.

Dans un article publié en , Corradi et ses collègues rapporte que le rayon de la nébuleuse interne est de 14,5" et que celui du halo externe de NGC 2022 est de 40"[12]. Si l'on tient compte de la taille de 80" du halo externe, la taille réelle de la nébuleuse serait de 0,92 ± 0,13 al

Vitesse modifier

Deux valeurs presque identiques de la vitesse sont aussi indiquées sur Simbad, soit 14,0 ± 2,0 km/s[7] et 14,0 km/s[8].

Âge modifier

González-Santamaría propose un âge de 91,75 ka pour la nébuleuse[11]

L'étoile centrale de NGC 2022 modifier

Selon González-Santamaría et ses collègues, l'étoile centrale de la nébuleuse est de type O(H) et sa masse est inférieure à celle du Soleil. Sa température effective est de 100 kK (Log10Teff = 5,00) et sa luminosité est de 1 862   (( )[11].

Galerie modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Calculée à partir de la parallaxe de l'étoile centrale de la nébuleuse.

Références modifier

  1. a b et c (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 2000-2049 » (consulté le ).
  2. a et b (en) « Results for object NGC 2022 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  3. a b c et d « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 2000 à 2099 », Site WEB du cours d'astronomie du Cégep de Valleyfield.
  4. a b c d et e (en) « NGC 2022 - Planetary Nebula in Orion », The Sky Live (consulté le )
  5. a b c et d (en) « NGC 2022 -- Planetary Nebula éditeur=Simbad » (consulté le )
  6. a et b I. S Bojicic, M. D. Filipovic, D. Urosevic, Q. A. Parker et T. Galvin, « Determination of Planetary Nebulae angular diameters from radio continuum Spectral Energy Distribution modeling », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 503, no 2,‎ , p. 2887-2898 (DOI 10.1093/mnras/stab687, Bibcode 2021MNRAS.503.2887B, lire en ligne [PDF])
  7. a et b R. E. Wilson, « General Catalogue of Stellar Radial Velocities », VizieR On-line Data Catalog III/21,‎ (Bibcode 2010yCat.3021....0W, lire en ligne)
  8. a et b M. Duflot, P. Figon et N. Meyssonnier, « Vitesses radiales. Catalogue WEB: Wilson Evans Batten. Subtittle: Radial velocities: The Wilson-Evans-Batten catalogue », Astronomy and Astrophysics Supplement, vol. 114,‎ , p. 269 (Bibcode 1995A&AS..114..269D, lire en ligne [PDF])
  9. L. Stanghellini et M. Haywood, « The Galactic structure and chemical evolution traced by the population of planetary nebulae », The Astrophysical Journal, vol. 714, no 2,‎ , p. 1096-1107 (DOI 10.1088/0004-637X/714/2/1096, Bibcode 2010ApJ...714.1096S, lire en ligne [PDF])
  10. Letizia Stanghellini, Richard A. Shaw et Eva Villaver, « The Magellanic cloud calibration of the Galactic planetary nebula nistance scale », The Astrophysical Journal, vol. 689, no 1,‎ , p. 33 pages (DOI 10.1086/592395, lire en ligne [PDF])
  11. a b et c I. González-Santamaría, M. Manteiga, A. Manchado, A. Ulla, C. Dafonte et P. López Varela, « Planetary nebulae in Gaia EDR3: Central star identification, properties, and binarity », Astronomy & Astrophysics, vol. 656, no A51,‎ , p. 21 pages (DOI 10.1051/0004-6361/202141916, Bibcode 2021A&A...656A..51G, lire en ligne [PDF])
  12. R. L. M. Corradi, D. Schönberner, M. Steffen et M. Perinotto, « Ionized haloes in planetary nebulae: new discoveries, literature compilation and basic statistical properties », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 340, no 2,‎ , p. 417-446 (DOI 10.1046/j.1365-8711.2003.06294.x, lire en ligne [html])

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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