Monument culturel en Tchéquie
En République tchèque, un monument culturel (en tchèque : kulturní památka) est un statut attribué par le ministère de la Culture aux édifices pour leur importance historique ou patrimoniale. Les plus importants d'entre eux ont le statut de monument culturel national (Národní kulturní památka), donné par décret gouvernemental[1].
La gestion en est assurée par l'Institut des monuments culturels (Národní památkový ústav), créé le .
Quelques monuments culturels
modifier- Le château de Prague
- Le pont Charles
- L'horloge astronomique
- La maison nationale de Vinohrady
- Le pavillon d'été Hvezda
- L'opéra d'État
- Le palais Auerspersky
- Le palais Bretfeld
- Le palais Granovsky de Granov
- Le palais Kučera
- Le palais Trauttmansdorff
- Le palais Vrbnov
- Le Rudolfinum
- La villa Müller
- La chapelle de Bethléem
- Le cimetière juif de Žižkov
- La poste principale
- Molochov (1938)
- L'hôtel Paris
- Les Jardins du Séminaire sur la colline de Petřín
- L'Église de la Sainte-Trinité à Podskalí
- La vieille synagogue
- La grande synagogue de Plzeň
À Litoměřice
modifierLe centre historique de Litoměřice est classé monument historique. Il englobe 44 rues et 9 places.
À Hradec Kralove et dans sa région
modifierAutres régions tchèques
modifierPolémiques
modifierLe rapport difficile de la République tchèque avec son passé communiste et l'art de cette époque a été illustré par la qualification de monument culturel concernant les bâtiments de la seconde moitié du XXe siècle tels que le magasin Maj Tesco à Prague.
Pour les historiens d'art, ces monuments témoignent d'une époque, d'un courant artistique, bien que leur qualité esthétique soit peu appréciée.
Notes et références
modifier- (en) Act on State Landmark Conservation, version anglaise du texte de loi de 2013 sur le site du ministère de la Culture.
- (cs) « 11960/5-5438 », sur monumnet.npu.cz (consulté le )