Montée des Épies

voie de Lyon, France

La montée des Épies est une rue du quartier du Vieux Lyon, dans le 5e arrondissement de Lyon.

Montée des Épies
Voir la photo.
Vue vers Lyon depuis le sommet de la montée des Épies
Voir la plaque.
Situation
Coordonnées 45° 45′ 27″ nord, 4° 49′ 24″ est
Ville Lyon
Arrondissement 5e
Quartier Saint-Jean
Début Rue Saint-Georges
Fin Montée du Gourguillon
Morphologie
Type Montée
Longueur 210 m
Histoire
Anciens noms Rue Pies-de-Fuer
Protection Site du patrimoine mondial
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Montée des Épies

Origine du nom modifier

Elle a d'abord porté le nom de rue des Pies de Fuer. Elle est représentée dans le Plan scénographique de Lyon sous le nom de rue des Pies[1].

Le nom actuel est attesté en 1680[1]. Il viendrait de la surface du terrain, qui aurait été divisé en trois “pies” (unités de surface)[2],[3].

Histoire modifier

La voie a été tracée par Claude Le Viste en 1535 pour desservir des vignes qui lui appartenaient[1].

Le 8 ou le , alors que la montée ne comptait que « 7 à 8 maisons », le premier malade de la peste mourut montée des Épies[4],[5].

Description modifier

La ruelle est en très forte pente. Sur sa partie basse, elle est cependant accessible aux véhicules. Sur le tiers supérieur, elle est divisée longitudinalement en deux entre un escalier et un collecteur d'eaux pluviales.

Notes et références modifier

  1. a b et c Maurice Vanario, Rues de Lyon à travers les siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, (ISBN 2841471268), p. 116.
  2. « Montée des Épies »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ruesdelyon.wysiup.net, Rues de Lyon, (consulté le ).
  3. « Montée des Épies, Vieux-Lyon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur vieux-lyon.org, Vieux Lyon (consulté le ).
  4. Antoine Péricaud, Notes et documents pour servir à l'histoire de Lyon, Pélagaud et Lesne, 1839, 285 pages ; page 79.
  5. Pierre Clerjon, Histoire de Lyon, depuis sa fondation jusqu'à nos jours, Théodore Laurent, 1837, 469 pages ; page 60.

Voir aussi modifier

Article connexe modifier