Mohand Oukaci Hamaï

Hamaï Mohand Oukaci, dit commandant Kaci, né en 1921 à Ilmaten, à Chemini en Algérie et mort à Alger en 2003, est un commandant politique de l'Armée de libération nationale dans la Wilaya III, membre du Conseil national de la Révolution algérienne et commandant en chef de la base de l'ALN à Tunis.

Mohand Oukaci Hamaï
Muḥand Ukaci Hamai
ⵎⵃⴰⵏⴷ ⵓⴽⴰⵙⵉ ⵀⴰⵎⴰⵢ
Surnom Commandant Kaci
Naissance
Ilmaten (Semaoune), Chemini Algérie française
Décès (à 82 ans)
Alger (Algérie)
Origine Algérie
Allégeance FLN
Armée de libération nationale
Conseil national de la Révolution algérienne
Grade Commandant
Commandement Wilaya III
Conflits Guerre d'Algérie

Biographie modifier

Origines et formation modifier

Hamaï Mohand Oukaci est issu d'une famille kabyle de la tribu des Aït Waghlis. Il fréquente très tôt la Zawiyya Sidi Hadj Hassaine puis l'école publique Djemane à Chemini.

Débuts dans la politique modifier

Il migre en France à l'âge de 16 ans et adhère au PPA puis au MTLD (En tant que membre de l'OS)

Retour en Algérie modifier

Il retourne dans son village natal en 1949 et alimente le maquis en armes et en munitions. Il est également chargé des cellules de militants sur le territoire des Aït Waghlis, Aït Mansour, Aït Aidel et autres tribus de la région.

FLN modifier

En 1954, il rejoint le Front de libération nationale et y est nommé responsable politique et installe la première section Front de libération nationale à Bejaia en 1955 avec, à sa tête, Allaoua Iheddaden.

Il participa ensuite à l'organisation du congrès de la Soummam en août 1956 en collectant des fonds. Lors du congrès, il est commandant de la Wilaya III et va en Tunisie en 1957, où il devint commandant en chef de la base de Tunis.

Il fut affecté en Egypte en tant que représentant permanant du FLN mais fut forcé de retourner ) Tunis et participa également à une mission en Chine en 1959.

Indépendance et fin de vie politique modifier

Après la signature des accords d'Evian, le 18 mars 1962, il participa à la mise œuvre des dispositions et des résolutions des accords de cesser le feu puis rentre en Algérie en 1962. Il se retire finalement de la vie politique pour se consacrer à sa vie de famille et décède en 2003, à l'âge de 82 ans[1].

Références modifier

  1. « Hommage au commandant Kaci », sur Gehimab (consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier