Le misérabilisme, souvent mis en opposition avec le populisme, est une notion développée par le sociologue et épistémologue français Jean-Claude Passeron, en 1989. Elle décrit une attitude qui consiste à « [...] ne voir dans la culture des pauvres qu'une pauvre culture. »[1]

Cette notion renvoie plutôt à une vision péjorative de la pauvreté[2], le pauvre étant vu comme victime de sa situation, dépourvu d'outils pour s'en sortir. Cette vision normative d'approche structurelle nous démontre que la pauvreté est plutôt vue comme étant un manque ou une carence par rapport aux populations de classes favorisées, qui sont elles perçues comme de bon goût, légitime culturellement[2].

Notes et références modifier

  1. Xavier Molénat, « Les dilemmes du savant et du populaire », sur scienceshumaines.com, .
  2. a et b Jean-Claude Passeron, Claude Grignon, Le savant et le populaire: misérabilisme et populisme en sociologie et en littérature,

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Jean-Claude Passeron et Claude Grignon, Le Savant et le Populaire. Misérabilisme et populisme en sociologie et en littérature, Seuil, (présentation en ligne)