Marie-Louise de France

princesse française

Marie-Louise de France, dite Madame Troisième est née au château de Versailles le 28 juillet 1728 et est morte au même endroit le . Elle est l'une des huit filles de Louis XV et de Marie Leszczynska. Morte en bas âge, elle ne connut que peu de temps la cour de France.

Marie-Louise de France
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Marie-Louise de France, dite Madame Louise par Pierre Gobert, 1732.
Biographie
Titulature Fille de France
Dynastie Maison de Bourbon
Surnom Madame Troisième
Naissance
Château de Versailles (France)
Décès (à 4 ans)
Château de Versailles (France)
Sépulture Nécropole royale de la basilique de Saint-Denis
Père Louis XV
Mère Marie Leszczynska
Conjoint Aucun
Enfants Aucun
Religion Catholicisme

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Biographie modifier

Enfance modifier

Sa naissance, survenue alors que tout le monde attendait un dauphin, marque alors une grande déception à la cour. « La consternation est ici générale » écrit un contemporain. Marie-Louise est titrée « Madame Troisième » à sa naissance et est élevée au château de Versailles. Elle n'est guère connue que par sa mort prématurée. Elle avait contracté un rhume lors de l'hiver 1733. Elle était alors confiée à un médecin périgourdin, Jean Bouilhac (1689-1769), médecin diplômé de la faculté de Montpellier et nommé premier médecin des enfants de France à partir de 1732[1].

La fièvre s'intensifiant, il ordonna de saigner la petite princesse à quatre reprises, lui prévalant parfois jusqu'à trois palettes de sang. Elle subit également des vomitifs. Bouilhac, devant l'état empirant de la jeune enfant, déclara forfait. Hâtivement baptisée à la mi-février, elle reçut les prénoms de ses parents. Elle eut pour parrain Camille d'Hostun et pour marraine Marie-Isabelle de Rohan, gouvernante des enfants de France. Elle mourut le . Il reste d'elle un portrait de Pierre Gobert, ainsi qu'une allégorie de Charles-Joseph Natoire, où elle apparaît aux côtés de sa sœur cadette, Madame Adélaïde et qui est exposée dans la chambre de la Reine.

Ascendance modifier

Notes et références modifier

  1. Géraud Lavergne et René Dujarric de la Rivière, « Un médecin périgordin à la cour de Louis XV Jean Bouilhac », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 89, no 4,‎ , p. 126-136 (lire en ligne)

Voir aussi modifier