Madame Hardy

cultivar de rosier

'Madame Hardy' est un cultivar de rosier obtenu en 1832 par le rosiériste français Jules-Alexandre Hardy (1787-1876), chef-jardinier du jardin du Luxembourg. Dédié à l'épouse de l'obtenteur, ce rosier compte parmi les onze rosiers historiques distingués par la Fédération mondiale des sociétés de roses[1].

'Madame Hardy'
Image illustrative de l’article Madame Hardy
Roses 'Madame Hardy' en Allemagne.

Type Rosier de Damas
Obtenteur Jules-Alexandre Hardy
Pays France
Année 1832
Synonymes 'Félicité Hardy', Rosa centifolia 'Alba'
Nom d'après Madame Hardy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Description modifier

'Madame Hardy' fait partie des rosiers de Damas historiques parmi les plus célèbres. Il est remarquable par ses belles fleurs blanches de plus de 5 cm de diamètre à l'œil vert [2] et par son parfum citronné[1]. Ses fleurs en coupe plate sont très doubles et montrent un aspect chiffonné à l'allure romantique et désordonnée. Les pétales sont incurvés au centre et recurvés au bord. Sa floraison très généreuse se produit en grappes[3] en juin-juillet et illumine les jardins.

Son buisson s'élève à 150 cm pour 150 cm d'envergure et présente un feuillage dense vert clair[4], très souvent à sept folioles[5].

Il s'adapte bien à la culture en pot. Au jardin, il exige un sol profond et fertile[4]. Il s'agit d'un rosier fort vigoureux[6] qui ne doit pas être taillé trop court[5].

Distinctions modifier

Notes et références modifier

  1. a et b Midori Goto, op. cit.
  2. Roseraie Ducher
  3. 'Madame Hardy' dans le catalogue David Austin.
  4. a et b « Rosier Rosier ancien Mme Hardy », sur Promesse de fleurs (consulté le ).
  5. a et b François Joyaux, op. cit.
  6. 'Madame Hardy' dans le catalogue Guillot.

Bibliographie modifier

  • Midori Goto, Roses anciennes et anglaises, Larousse, 2016, traduit du japonais par Marcia Nishio, p. 38
  • Marie-Thérèse Haudebourg, Roses Jardins, Hachette, 1995-1998, p. 20
  • François Joyaux, Nouvelle Encyclopédie des roses anciennes, Ulmer, 2015, p. 70

Voir aussi modifier

Liens externes modifier