Louis de Courmont

poète français

Jean-Baptiste de Courmont, dit Louis de Courmont, né le à Blismes[1], où il est mort le [2], est un poète et dramaturge français. Il est l'auteur de pièces de théâtre et de recueils de poésie en français et en morvandiau.

Louis de Courmont
Portrait de Louis de Courmont en 1883
(gravure d'Albert Duvivier)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
BlismesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Œuvres principales
  • Les Viveurs (1869)
  • Feuilles au Vent (1884)
  • Mon Morvan, poèmes et patoiseries (1875)
  • Nourrice Morvandelle
signature de Louis de Courmont
Signature

Biographie

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Louis de Courmont est né au lieu-dit Vaumery, dans la commune de Blismes, de l'union de Jean de Courmont, forgeron, et d'Anne Sirop. Dès son plus jeune âge, il montre de l'intérêt pour la musique, le dessin et la poésie. Il poursuit ses études à Château-Chinon et Corbigny. Il devient ensuite militaire, puis précepteur à Luzy. Il rencontre Ernest de Sermizelles, bibliophile érudit, qui l'invite à étudier l'anglais et l'italien.

En , il entre dans l’administration parisienne, où il est attaché à la préfecture de l'ancien département de la Seine. Il s'occupe également de l'approvisionnement durant le siège de Paris de 1870. Il devient ensuite inspecteur principal des perceptions municipales. Il prend sa retraite en et se retire dans sa villa « Les Horizons » (dont les portes de fer portent encore ses initiales) dans son village natal. En , il est élu maire de Blismes, où il entreprend de nombreuses réalisations encore visibles aujourd’hui.

À sa mort, il est, selon sa volonté, est inhumé dans son jardin sous un granite brut entouré de chênes et de houx.

Bibliographie

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Théâtre
  • Les Viveurs, 1869.
  • Les Trois Compagnons.
  • Nourrice Morvandelle.
  • Un mot, 1910 lire en ligne sur Gallica.
Poésies
Paroles
Publications posthumes
  • En Morvan, 1901, Nevers.
  • Mon Morvan, poèmes et patoiseries, 1975.

Extrait des « Boutades de Musculus » dans les Feuilles au Vent

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XXXI
Ce ne sont pas les chapeaux
Les plus beaux
Qui couvrent toujours les têtes
Les moins bêtes.
- Cela dit, moi j'aime mieux
Un beau gros gibus neuf qu'un vieux.
XXXII
Lorsque Dieu fabriqua, jadis, l'Homme à sa guise
Il fut, dit-on, content de lui :
Je voudrais bien que l'on me dise
Si cet homme était fait comme ceux d'aujourd'hui ?
XXXIII
Si la sottise est ta marraine,
Ne t'en mets pas en peine :
Tu rencontreras en chemin
Bien des frères amis pour te donner la main.

Hommages

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  • Stèle commémorative sur la Promenade autour du calvaire de Château-Chinon.

Musique

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  • Georges Bizet, Rêve de la bien-aimée, sur une poésie de Louis de Courmont.

Notes et références

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Liens externes

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