Louis d'Albret (mort en 1569)

évêque français

Louis d'Albret, né à Casteljaloux et mort le est un ecclésiastique qui fut évêque de Lescar de 1555 à 1569.

Louis d'Albret
Biographie
Naissance Années 1500
Casteljaloux
Père Alain d'Albret
Décès
Évêque de l'Église catholique
Évêque de Lescar

Biographie modifier

Louis d'Albret est le fils illégitime d'Alain d'Albret, né de l'une de ses maîtresses, la noble Anne de Casteljaloux. Il est légitimé en par son neveu le roi de Navarre Henri d'Albret. C'est un personnage falot d'une timidité maladive. Il est nommé évêque de Lescar par le consistoire du , c'est-à-dire également seigneur laïc de Bénéjacq, Bordères, Bourdettes, Lestelle, Saint-Faust, Laroin, Monhauba, Aubin et Simacourbe. Cette nomination avait été obtenue avec difficultés de Paul IV et sous les réserves de céder un tiers des revenus de son évêché au cardinal Georges d'Armagnac et un autre tiers à d'autres personnages. Il prend possession le .

Non hostile personnellement aux idées de la Réforme mais surtout incapable de résister à Jeanne d'Albret après sa conversion au calvinisme en 1560, il autorise les prêches dans sa cathédrale de Lescar d'un pasteur Arnaud-Guillaume de Barbaste et d'un Jacobin défroqué nommé Henrico. Il fait partie des évêques français « tombés dans l'hérésie ou favorisant d'autres hérétiques » contre lesquels le pape Pie IV demande par la bulle pontificale du aux inquisiteur généraux de mettre en œuvre des procédures. Ils sont d'ailleurs déclarés déchus par Pie V le pour ne pas s'être présentés à Rome. Poussé par la reine en 1567, il accepte de faire célébrer le culte en français et envisage peut-être même de se marier ce qui incite le clergé du diocèse à déposer une requête contre lui aux États de Béarn mais il meurt le et le siège épiscopal reste vacant pendant trois ans pendant que l'ordonnance du bannit la religion catholique du Béarn.

Notes et références modifier

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Sources modifier

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