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La Praz

commune suisse
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La Praz (/la pʀa/) est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Jura-Nord vaudois.

La Praz
La Praz
Blason de La Praz
Armoiries 		La Praz
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District Jura-Nord vaudois
Communes limitrophes Juriens, Moiry, Mont-la-Ville
Syndic Roger Dupertuis
NPA 1148
No OFS 5758
Démographie
Gentilé Pratou
Population permanente 183 hab. (31 décembre 2022)
Densité 36 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 46° 40′ 03″ nord, 6° 25′ 38″ est
Altitude 871 m
Superficie 5,12 km2
Localisation
Carte de la commune
 
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La Praz
Géolocalisation sur la carte : Suisse
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La Praz
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La Praz
Liens
Site web lapraz.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]
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Géographie modifier

La commune se situe à dix kilomètres au sud-ouest d'Orbe, sur le versant sud-est d'un chaînon du Jura[3].

Le territoire de La Praz s'étend sur 5,12 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 3,5 % de sa superficie, les surfaces agricoles 45,5 %, les surfaces boisées 50,8 % et les surfaces improductives 0,0 %[4].

Communes limitrophes de La Praz
Juriens
 
Mont-la-Ville Moiry

Toponymie modifier

La Praz, qui se prononce /la pʀa/[5], représente la forme franco-provençale du latin pratum, « pré ». La présence d'un article dans un nom de lieu signale que la localité a pu être fondée vers le Xe siècle[6].

Parmi les plus anciennes mentions de ce village, on trouve (la) ad villam que vocatur li Pra (1276) ; (la), Adeline de la Praa (1282) ; de la Praz (1403) ; (la) villagium de Prata (vers 1440) ; (la) hominibus de Lapra (vers 1440) ; (la) villagii dez la Pra (1553)[6].

Histoire modifier

La commune abrite un rare cromlech préhistorique, fait de cinq gros blocs reliés entre eux par des pierres plus petites. Le bloc à l'extrémité méridionale comporte de nombreuses cupules, petites cavités percées volontairement, mais à ce jour non expliquées[7].

Au Moyen Âge, le territoire de La Praz appartenait à l'abbaye de Romainmôtier. Cette dépendance se prolonge après 1536, sous l'époque bernoise, le village étant alors compris dans la châtellenie de Romainmôtier[7].

Population et société modifier

Gentilé et surnoms modifier

Les habitants de la commune se nomment les Pratous[7] ou les Pratoux[8] (les Pratoules au féminin).

Ils sont surnommés lè Grezale (les groseilles en patois vaudois, qui y étaient autrefois très abondantes)[9] et les Loups[10].

Démographie modifier

Évolution de la population modifier

La Praz compte 183 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 36 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a diminué de −2,4 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2].

Évolution de la population de La Praz entre 1850 et 2020[11],[1]

Pyramide des âges modifier

En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 26,3 %, au-dessous de la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 25,7 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[12].

La même année, la commune compte 89 hommes pour 86 femmes, soit un taux de 48,6 % d'hommes, supérieur à celui du canton (48,2 %)[12].

Pyramide des âges de La Praz en 2020 (%)[12]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
 90 ans ou +
0,0 
5,6 
 75 à 89 ans
5,8 
20,2 
 60 à 74 ans
19,8 
25,8 
 45 à 59 ans
26,7 
21,3 
 30 à 44 ans
22,1 
12,4 
 15 à 29 ans
12,8 
14,6 
 - de 14 ans
12,8 
Pyramide des âges dans le canton de Vaud en 2020 (%)[12]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
 90 ans ou +
1,4 
6,1 
 75 à 89 ans
8,2 
13,3 
 60 à 74 ans
14,3 
21,5 
 45 à 59 ans
21,2 
22,0 
 30 à 44 ans
21,4 
19,6 
 15 à 29 ans
18,0 
16,9 
 - de 14 ans
15,5 

Culture et patrimoine modifier

Temple modifier

Église protestante construite en 1840 par l'architecte lausannois Henri Perregaux selon un plan traditionnel avec chevet à trois pans, comme on l'observe déjà au temple de Mézières (1706), modèle du genre. Perregaux reprend le même schéma aux temples des Charbonnières, de Forel (Lavaux), et de Huémoz[13]. Classé monument historique en 1960[14].

Fromagerie modifier

La fromagerie de La Praz est tenue par les fromagers Nicolas Hauser et John Haldemann, qui ont remporté le prix du Mondial de la Fondue 2015[15] (1re édition) dans la catégorie professionnelle.

Héraldique modifier

Les armes de la commune de La Praz se blasonnent ainsi :
D'argent à la branche de sapin de sinople en bande, fruitée de gueules, au chef de gueules chargé de trois étoiles d'or [16].

Dans ces armoiries adoptées en 1928, les autorités ont voulu signaler que les vastes forêts qui couvrent la moitié, presque, du territoire communal sont l'une des richesses de cette commune[17].

Liens externes modifier

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Références modifier

  1. ↑ a b et c « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel »  , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. ↑ a b et c « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes »   [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. ↑ Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 3 : Langenberg - Pyramides, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910, p. 754 [détail des éditions] [lire en ligne (page consultée le 13.5.2023)]
  4. ↑ Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux »   [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
  5. ↑ cs, « La Praz »  , sur toponymes.ch (consulté le ).
  6. ↑ a et b Florence Cattin (et al.), Dictionnaire toponymique des communes suisses, Neuchâtel, Frauenfeld, Lausanne, Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel et Huber, , 1102 p. (ISBN 3-7193-1308-5), p. 499.
  7. ↑ a b et c Eugène Mottaz, Dictionnaire historique, géographique et statistique du canton de Vaud, t. II, Genève, Slatkine, réimpression de l’édition de 1921, , 858 p. (ISBN 2-05-100460-9), p. 27.
  8. ↑ « La Praz : Alphabet des communes vaudoises », sur Feuille des avis officiels du canton de Vaud (consulté le )
  9. ↑ Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 76
  10. ↑ Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 106
  11. ↑ « Évolution de la population des communes 1850-2000 »  , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
  12. ↑ a b c et d « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge »  , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  13. ↑ Paul Bissegger, D'ivoire et de marbre. Alexandre et Henri Perregaux ou l'Age d'Or de l'architecture vaudoise (1770-1850), Bibliothèque historique vaudoise, coll. « Bibliothèque historique vaudoise 131 », , 783 p. (ISBN 978-2-88454-131-2), p. 218-223
  14. ↑ « Fiche de recensement 41 », sur recensementarchitectural.vd.ch.
  15. ↑ « Des Vaudois remportent le premier Mondial de fondue », sur 24heures.ch/ (consulté le )
  16. ↑ « Annexe à l'arrêté relatif aux armoiries communales (AAC) du 10 février 1925 (175.12.1) » (consulté le )
  17. ↑ Olivier Dessemontet et Louis F. Nicollier, Armorial des communes vaudoises, Lausanne, Spes, , 270 p., p. 178.
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