La Mandrágora
La Mandrágora est un groupe surréaliste chilien « officiellement fondé » le 12 juillet 1938 par Braulio Arenas (1913-1988), Teófilo Cid (1914-1964) et Enrique Gómez Correa[1].
Histoire
modifierLes membres fondateurs du groupe se sont rencontrés à Talca et commencent à échanger pour la première fois en 1932. Ils publient la revue La Mandrágora (dont 7 numéros furent édités à petite échelle, le dernier numéro étant édité en octobre 1943)[1] et une anthologie de poésie, El A, G, C de la Mandrágora, qui comprenait des œuvres de tous les fondateurs sauf Teófilo Cid. Politiquement, le groupe soutient le Front populaire.
Vicente Huidobro (1893-1948), fondateur du mouvement littéraire créationniste, est l'un des principaux relais de la pensée surréaliste au Chili, à travers ses voyages annuels à Paris. Le poète Gonzalo Rojas (1917-2011) est également membre du groupe pendant une courte période, même s'il le désavoua durement des années plus tard[2]. Gonzalo Rojas présente le jeune Jorge Cáceres à Braulio Arenas en 1938[1].
Collaborateurs
modifierParmi les autres collaborateurs du mouvement figuraient entre autres Jorge Cáceres, Fernando Onfray, Gustavo Osorio, Vicente Huidobro, Pablo de Rokha, le Vénézuélien Juan Sánchez Peláez[3], ainsi que les peintres Eugenio Vidaurrázaga et Mario Urzúa, les musiciens Renato Jara, Alejandro Gaete et Mario Medina, ainsi que l'artiste Ludwig Zeller[1].
Notes et références
modifier- (es) La Mandrágora « http://arquivo.pt/wayback/20090707212639/http://www.udec.cl/~mariasmo/literatura/La%20Mandr%E1gora.htm »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?),
- Gonzalo Rojas, “Vallejo era bueno, sabía balbucear", interview dans La República, .
- (es) Sobre el surrealismo hispanoamericano: el fin de las habladurias, par Octavio Paz, dans Antología de la poesía surrealista latinoamericana de Ștefan Baciu (en), México : Joaquín Mortiz (es), 1974.
Liens externes
modifier- Site dédié à la Mandrágora sur le site de l'Université du Chili.