Le King & Winge est une goélette de pêche construite en 1914 dans les chantiers navals de Seattle aux États-Unis. Pendant 80 ans, elle s'illustre dans de nombreux rôles allant de la pêche à la contrebande d'alcool, en passant par des sauvetages en région arctique. Le navire coule finalement en 1994, sans pertes humaines.

King & Winge
Bateau à deux mâts, battant pavillon américain.
Le King & Winge au sud-est de l'Alaska en 1916

Type Navire
Gréement Goélette deux-mâts à moteur
Histoire
Commanditaire Thomas King et Al Winge
Chantier naval King & Winge Drapeau des États-Unis États-Unis
Lancement 1914
Mise en service Alaska 1914
Statut Coulé dans la mer de Béring le .
Caractéristiques techniques
Longueur 30 m
Maître-bau 6 m
Tirant d'eau 2,9 m
Déplacement 143 tonnes
Carrière
Pavillon Drapeau des États-Unis Etats-Unis
Port d'attache Seattle

Construction modifier

Le King & Winge, initialement, est conçu comme un bateau motorisé pour la pêche au flétan. Il est construit en 1914 au chantier naval de King et Winge, à Seattle, sur les plans d'Albert M. Winge, l'un des deux copropriétaires du chantier[1].

Sauvetage de l'expédition Stefansson modifier

Bien que le navire soit initialement conçu pour la pêche au flétan, il est tout d'abord affrété par la compagnie Hibbard-Swenson qui l'envoie en Arctique pour y effectuer différentes missions allant de la chasse au commerce, et même au tournage d'un film. Le King & Winge arrive donc à Nome en Alaska, où le garde-côtes américain Bear fait halte avant de retourner sur l'île Wrangel chercher les éventuels survivants du naufrage du Karluk lors de l'expédition arctique canadienne dirigée par Vilhjalmur Stefansson. C'est finalement le King & Winge qui parvient le premier sur les lieux le , et récupère les 12 rescapés[2].

Emplois en topographie et pêcherie modifier

Naufrage du Princess Sophia modifier

Contrebande de rhum modifier

Bateau-pilote à l'embouchure du Columbia modifier

Fin de carrière modifier

Notes et références modifier

  1. Jacobi, Wayne, “King & Winge: Versatile Ship Comes Home,” Seattle Times, January 5, 1962, page 33.
  2. (en) Burt McConnell, « Got Karluck's men as hope was dim », New York Times,‎ , p. 7 (lire en ligne).