Joseph-Antoine Gardet
Joseph-Antoine Gardet, né à Paris 6e le [1] et mort le dans la même ville, est un sculpteur français, prix de Rome de sculpture en 1885.
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Biographie
modifierFils du sculpteur Joseph Gardet, et frère du sculpteur Georges Gardet, Joseph-Antoine Gardet est inscrit à l’école nationale supérieure des beaux-arts de Paris, où il est l’élève de Jules Cavelier et d’Aimé Millet.
Après un second prix en 1884, il se voit décerner, en 1885, le premier prix de Rome pour son bas-relief en plâtre Le Corps d'un soldat spartiate mort en bataille, livré à sa mère. Ce prix lui permet de séjourner à la villa Médicis à Rome jusqu’en 1889.
Après son retour à Paris, il expose sa statue du Tireur à l’Arc au Salon de la Société des artistes français en 1890.
Il meurt à Paris le et est inhumé au cimetière du Montparnasse.
Quelques mois après sa disparition, sa dernière œuvre, Le Sommeil de l’enfant Jésus, est exposée au Salon de 1891 où elle reçoit un accueil critique favorable.
Œuvres dans les collections publiques
modifier- Angers, musée des beaux-arts : Buste d’Alexis Axilette[2], buste en plâtre.
- Châlons-en-Champagne, musée des beaux-arts et d'archéologie : Le Sommeil de l’Enfant Jésus, Salon de 1891, statue en marbre.
- Grenoble, musée de Grenoble : Le Tireur à l’arc, Salon des artistes français de 1890, statue en marbre.
- Paris :
- École nationale supérieure des beaux-arts :
- Torse de faune, envoi de 1886, copie en marbre d'une antiquité de la Galerie des Offices de Florence ;
- Le Corps d'un soldat spartiate tué en combattant, rapporté à sa mère, Salon de 1885, bas-relief en plâtre, 1er prix de Rome de sculpture.
- musée d’Orsay :
- Buste d’Étienne Dollfus enfant[3], buste en marbre ;
- Portrait de Mme Ernest Hébert[4], 1887, plaquette en bronze ;
- Portrait de Mme E. Trubert, 1890, plaquette en bronze ;
- Portrait de Jean Patricot[5], 1887, médaille en bronze ;
- Portrait d’Henri Lechat[6], 1886, médaille en bronze ;
- Portrait de Georges Doublet[7], 1886, plaquette en bronze ;
- Portrait de la comtesse J. de Chambrun, 1888, plaquette en bronze ;
- La Charité, plaquette en bronze.
- École nationale supérieure des beaux-arts :
Notes et références
modifier- Archives de l’état civil de Paris en ligne, acte de naissance n° 6/500/1861. Fils de Joseph Gardet, sculpteur, et de Cécile Bouchaton.
- Alexis Axilette (1860-1931), peintre, né et mort à Durtal, grand prix de Rome en 1885. Âgé de 24 ans, il se fera connaître par ses participations au Salon. Il peignit beaucoup à l'huile, essentiellement des portraits, avant de s'adonner au pastel. Le musée d'Angers possède toutes les œuvres qui se trouvaient dans son atelier parisien à sa mort, chevalier de la Légion d’Honneur.
- Étienne Dollfus, né le 21 août 1878 à Paris, mort le 1er février 1885, fils d’Edmond Dollfus (1834-1913), agent de change à Paris, officier de la Légion d’honneur, et de Vergé du Taillis, qui fit don à l’État de nombreuses œuvres que collectionnaient son mari.
- Mme E. Hébert, née Gabrielle d'Uckermann, épouse d’Ernest Hébert, directeur de l'Académie de France à Rome de 1867 à 1873 et de 1885 à 1891
- Jean Patricot, peintre, aquafortiste et graveur en taille-douce, né à Lyon le 11 mars 1865, mort à Paris en novembre 1928, grand prix de Rome de gravure en 1886, officier de la Légion d’honneur
- Henri Lachat (1862-1925), historien d'art, spécialiste de la sculpture grecque antique. Ancien membre de l'École française d'Athènes, chargé de cours d'archéologie à la faculté des lettres de Montpellier, puis professeur d’Archéologie classique à Lyon, conservateur du musée des moulages de l'université de Lyon.
- Georges Doublet (1863-1936), né à Versailles et mort à Nice, fut l’un des meilleurs historiens du pays niçois, diplômé de l’École normale supérieure, agrégé de lettres, ancien élève de l’École française d'Athènes. Après diverses missions à Athènes, à Rome, Tunis, il rentra en France en 1892. Professeur de rhétorique à Foix, puis à Nice où il exerça plus de trente ans, il se consacra aux études historiques régionales qu’il publia dans Nice Historique, dans le Bulletin de la Société des Lettres, Sciences et Arts, dans l’Aloès, dans L’Essor niçois, etc.