Jean François Alexandre Boudet de Puymaigre

haut fonctionnaire français

Jean François Alexandre Boudet de Puymaigre, né le à Metz[2] et mort le à Inglange (Moselle), est un haut fonctionnaire français, préfet du Haut-Rhin, de l'Oise et de Saône-et-Loire sous la Restauration[3].

Jean François Alexandre Boudet de Puymaigre
Fonctions
Préfet de Saône-et-Loire
-
Préfet de l'Oise
-
Préfet du Haut-Rhin
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
InglangeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Enfant
Autres informations
Religion
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/170/26)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Biographie

modifier

Famille

modifier

Il est le fils du maréchal de camp thionvillois François Gabriel Boudet de Puymaigre et de Thérèse de Muzac.

Carrière

modifier

Lorsque la Révolution française éclate, il émigre avec ses parents, puis rentre en France en 1802[3]. À son retour à Metz, pauvre proscrit, il est mis sous surveillance, mais traité avec beaucoup de bienveillance et d'égards par le préfet de la Moselle Jean-Victor Colchen

Entré dans l'administration des finances à Metz, il est nommé contrôleur principal des droits réunis à Briey en 1804, puis à Spire, et est nommé inspecteur d'arrondissement dans le département des Bouches-de-l'Elbe à Hambourg en 1811.

À la chute de l'empereur, il rentre en Moselle en 1814, et sert comme capitaine des grenadiers royaux à Metz. Mais peu après, pendant les Cent-Jours, il est mis sous surveillance à Nancy, sous le contrôle du préfet de la Meurthe Louis Bouvier-Dumolart.

Sous la Restauration, il est nommé inspecteur des contributions indirectes à Nantes, puis directeur des finances à Niort, puis à Metz. En , il devient préfet du Haut-Rhin[3].

De 1824 à 1828, il est préfet de l'Oise. En récompense de ses services, il est nommé gentilhomme honoraire de la chambre du roi et promu officier de la légion d'honneur le [4].

Le , il devient préfet de Saône-et-Loire. S'étant présenté en vain aux élections de à Metz, il se retire définitivement sur ses terres d'Inglange[3].

Le , à l'âge de 64 ans, le comte de Puymaigre meurt à Inglange, où il est inhumé[2].

Il a laissé un cahier de souvenirs, publié par son fils : Souvenirs sur l'émigration, l'Empire et la Restauration publiés par le fils de l'auteur, Paris, librairie Plon, 1884, VII-448 pages[5].

Mariage et descendance

modifier

Il épouse à Metz le Anne Marguerite Henriette de Gargan (Thionville, 14 octobre 1788 - Inglange, 9 août 1852), fille de Louis Ignace Théodore, baron de Gargan, et de Marie Marguerite Turlure de Vellecour. Dont :

Notes et références

modifier
  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_151 » (consulté le )
  2. a et b Fiche sur geneaNet.
  3. a b c et d Émile Auguste Nicolas Jules Bégin: Biographie de la Moselle: Histoire par ordre alphabétique de toutes les personnes nées dans ce département, Volume 3, Veronnais, Metz, 1831 (pp. 526-528).
  4. Cote Léonore LH/308/72.
  5. Alexandre Boudet de Puymaigre, Souvenirs sur l'émigration, l'Empire et la Restauration publiés par le fils de l'auteur [lire en ligne].

Bibliographie

modifier
  • Émile Auguste Nicolas Jules Bégin, Biographie de la Moselle : Histoire par ordre alphabétique de toutes les personnes nées dans ce département, t. 3, Metz, Veronnais, 1831.
  • Maurice A. Oster, « Alexandre Boudet de Puymaigre », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 4, p. 313.