J'y suis, j'y reste (pièce de théâtre)

pièce de théâtre

J'y suis, j'y reste est une pièce de théâtre française en 3 actes de Raymond Vincy et Jean Valmy, créée au théâtre du Gymnase le .

Historique modifier

La création est un succès. La pièce dépasse le millier de représentations, et reste à l'affiche pendant plus de trois ans[1]. Elle est diffusée ensuite à la télévision dans le cadre de l'émission Au théâtre ce soir pour la première fois en 1966[2],[3]et, dans une autre version, en 1984[3].

Une adaptation au cinéma est réalisée par Maurice Labro, J'y suis, j'y reste[4], et sort en 1954.

Argument modifier

Une restauratrice du quartier des Halles s'est fait dérober son sac à main contenant ses papiers d'identité. Dix ans plus tard, voulant épouser son barman, elle apprend que sa voleuse a épousé, en empruntant son propre nom, un jeune baron. Elle décide, alors, de se présenter au manoir de son « époux légal » pour lui dévoiler la vérité et réclamer le divorce, semant la perturbation dans l'existence du baron et de sa tante, une comtesse très à cheval sur les traditions. Finalement, c'est un cardinal, en visite au château, qui trouvera une issue à cette situation[2].

Distribution modifier

Création en 1950, au Théâtre du Gymnase, mise en scène de Jacques Baumer modifier

Version de 1966, au Théâtre Marigny, mise en scène de Jean Valmy modifier

Version de 1984, au Théâtre Marigny, mise en scène de Robert Manuel modifier

Version de 2023, au Théâtre Saint-Léon (75015), mise en scène de Victoire Dinocheau modifier

Cette mise en scène se singularise par de nombreux interludes musicales qui apportent une réelle profondeur et un comique unique à cette pièce.

  • Romain de Peyrelongue : Le cardinal
  • Gabrielle Chaine : Antoinette/Nénette
  • Elisabeth de Beaufort : La comtesse
  • Martin Finet : le Baron Hubert
  • Victoire Caillet : Lucie, la femme de Chambre
  • Agnès Bazin : Gisèle
  • Thomas Baudu : Patrice, le majordome
  • Ferdinand Vassal : Jules, le fiancé d'Antoinette
  • Hélie Chaine : L'enfant

Références modifier

  1. « Nouvelles », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. a et b « J'y suis, j'y reste. Au théâtre ce soir. Pierre Sabbagh. 1966 », ORTF,‎ (lire en ligne)
  3. a et b Jean-Marc Doniak, Les fictions françaises à la télévision: 1945-1990, 15000 œuvres, Dixit, , p. 212
  4. « Nouvelles », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Voir aussi modifier