Heinrich Klang
Heinrich Klang, né le à Vienne et mort le dans la même ville, est un éminent juriste autrichien.
Member of the Constitutional Court of Austria | |
---|---|
Juge à la Cour suprême |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture |
Ancien cimetière juif de Vienne (d) |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Père |
James Klang (d) |
A travaillé pour | |
---|---|
Conflit | |
Lieu de détention | |
Distinction |
Biographie
modifierFils de James Klang, directeur de compagnie d'assurance, et de Karoline née Rooz, Heinrich Klang fait des études de droit à l'université de Vienne qu'il achève en 1897[1]. Il s'oriente vers la profession de juge et reçoit son habilitation en 1901[2]. Durant la Première Guerre mondiale, il est officier, puis juge militaire[1]. Après la guerre, tout en poursuivant une carrière de juge, il contribue, à partir de 1924, au périodique juridique Juristische Blätter (de), dont il devient en 1928 le rédacteur en chef[1],[3]. Il participe avec Franz Klein à la création d'un parti bourgeois-démocratique qui, après quelques échec électoraux, est mis en sommeil au début des années trente[1],[4],[5]. Parallèlement, il enseigne le droit civil et dirige la rédaction d'un ouvrage de référence sur ce dernier, le Kommentar zum Allgemeinen Bürgerlichen Gesetzbuch, dont la publication commence en 1935[6]. Après l'Anschluss, il est mis à la retraite « de sa propre volonté » et doit renoncer à toutes ses activités professionnelles[1]. Ses tentatives de s'enfuir aux États-Unis, en Chine, à Cuba, voire en Hongrie échouent[1],[5]. En , il est déporté au camp de concentration de Theresienstadt[1],[7]. Il exerce une activité de juge au tribunal juif du ghetto, faisant preuve d'humanité et de compassion[1],[5]. Après la guerre, il est nommé en aoüt 1945 professeur honoraire à la faculté de droit de Vienne[5]. Il devient en un des trois juges de la cour suprême et s'occupe en particulier des questions de restitution[1],[5]. Il prend sa retraite en 1949[1].
Références
modifier- (de) Martin Niklas et Günter Gößler, « Ein konstruktiver Staatsdiener », Wiener Zeitung, (lire en ligne)
- (de) Kurt Heller, Der Verfassungsgerichtshof : Die Entwicklung der Verfassungsgerichtsbarkeit in Österreich von den Anfängen bis zur Gegenwart, Verlag Österreich, (lire en ligne), p. 2007
- (de) Nikolaus Grass, « Heinrich Klang zum Gedächtnis », JuristenZeitung, nos 23-24, (JSTOR 20803694)
- (de) Wilhelm Brauneder, Leseverein und Rechtskultur : der Juridisch-politische Leseverein zu Wien 1840 bis 1990, Manz, , p. 319
- (de) Fritz Schwind, « Klang, Heinrich », dans Deutsche Biographie, t. 11, Duncker & Humblot, (lire en ligne), p. 705
- (de) Österreichische Nationalbibliothek, Handbuch österreichischer Autorinnen und Autoren jüdischer Herkunft : 18. bis 20. Jahrhundert, Walter de Gruyter, (lire en ligne), p. 680
- (de) Axel Feuß, Das Theresienstadt-Konvolut, Verlag Dölling und Galitz, , p. 42
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Heinrich Klang » (voir la liste des auteurs).