Le grain d'un papier est son état de surface ou rugosité, si on le considère du point de vue physique ; sa texture, du point de vue de l'aspect. Le papier à grain fin est le plus lisse.

La taille et la répartition des aspérités joue un rôle dans l'application et le rendu du dessin et de la peinture[1]. Les techniques sèches — crayon, pastel — utilisent le plus souvent un papier rugueux, d'une part parce que l'instrument s'y use plus facilement, et d'autre part parce que les creux retiennent la poudre déposée[2].

En gravure à la manière noire et en lithographie et ses dérivés, on effectue le grainage de la surface d'impression afin de permettre une impression en demi-teinte, alors que sur surface lisse on n'a que du dessin au trait. Il en résulte une sorte de trame aléatoire qui permet de varier les nuances.

Notes et références modifier

  1. André Béguin, Dictionnaire technique de la peinture, , 2e éd. (1re éd. 1990), p. 323.
  2. Ségolène Bergeon-Langle et Pierre Curie, Peinture et dessin, Vocabulaire typologique et technique, Paris, Editions du patrimoine, (ISBN 978-2-7577-0065-5), p. 547.