Gouvernement Henri Brisson (1)
Le premier gouvernement Henri Brisson est le gouvernement de la Troisième République en France du au .
Président de la République | Jules Grévy |
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Président du Conseil | Henri Brisson |
Formation | |
Fin | |
Durée | 8 mois et 23 jours |
Coalition | Gauche radicale - Gauche républicaine - Union démocratique - Union républicaine - Centre gauche |
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IIIe législature |
418 / 557 |
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Henri Brisson forme un cabinet de concentration républicaine, en y faisant rentrer quelques radicaux.
Composition
modifierMinistres nommés le 6 avril 1885
modifierNomination du 9 avril 1885
modifierFonction | Image | Nom | Parti politique | |
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Sous-secrétaire d'État aux Travaux publics (changement de fonctions le , sans remplaçant) | Alfred Hérault | Union républicaine |
Nomination du 11 avril 1885
modifierFonction | Image | Nom | Parti politique | |
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Sous-secrétaire d'État à l'Instruction publique, aux Beaux-Arts et aux Cultes | Edmond Turquet | Gauche radicale |
Remaniement du 16 avril 1885
modifier- Cessation des fonctions de Jean-Jules Clamageran, ministre des Finances
Fonction | Image | Nom | Parti politique | |
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Ministre des Finances | Sadi Carnot | Gauche républicaine | ||
Ministre des Travaux publics | Charles Demôle | Union républicaine |
Nomination du 18 avril 1885
modifierFonction | Image | Nom | Parti politique | |
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Sous-secrétaire d'État à la Guerre | Godefroy Cavaignac | Union républicaine Union démocratique |
Remaniement du 21 avril 1885
modifierFonction | Image | Nom | Parti politique | |
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Sous-secrétaire d'État aux Finances | Alfred Hérault | Union républicaine |
Nomination du 28 avril 1885
modifierFonction | Image | Nom | Parti politique | |
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Sous-secrétaire d'État à la Marine et aux Colonies | Armand Rousseau | Gauche républicaine |
Remaniement du 9 novembre 1885
modifier- Cessation des fonctions de Pierre Legrand, ministre du Commerce
- Cessation des fonctions de Hervé Mangon, ministre de l'Agriculture
Fonction | Image | Nom | Parti politique | |
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Ministre du Commerce | Lucien Dautresme | Gauche radicale | ||
Ministre de l'Agriculture | Hippolyte Gomot | Union républicaine |
Historique
modifierContrairement aux précédentes élections, le gouvernement Brisson décide d'ordonner à l'administration de ne pas influencer le vote lors des élections de 1885. Cela marque notamment l'optimisme républicain ainsi que la faiblesse du gouvernement d'expédiant[2] Lors du second tour cependant, Brisson demande l'intervention pour promouvoir les républicains[3].
Après les élections, malgré les dissentions importantes, il est décidé de reconduire Brisson le temps de terminer l'affaire du Tonkin et de l'élection présidentielle. Le 8 novembre, par tradition, Brisson offre sa démission au président, qui la refuse et limite le remaniement aux ministres battus lors des élections. Il obtient ensuite de justesse le vote des crédits pour le Tonkin et du budget[4].
Bilan
modifierÀ la suite des premiers soubresauts du scandale de Panama, les élections législatives d' montre une poussée des conservateurs, mais la gauche républicaine se regroupe au second tour et sauve sa majorité. L'extrême gauche (radicaux et une dizaine de socialistes) se renforce.
Sur le plan extérieur, Brisson poursuit la politique coloniale et entame un rapprochement avec la Russie.
Fin du gouvernement et passation des pouvoirs
modifierLe , battu à l'élection présidentielle par le président sortant, fragilisé par le vote du budget et n'ayant aucune envie de poursuivre, Henri Brisson remet la démission du Gouvernement au président de la République réélu, Jules Grévy.
Face à la situation politique, trouver un gouvernement stable incorporant tous les républicains pour avoir une majorité paraît difficile. La seule solution est donc la concentration entre opportunistes et radicaux, qui se détestent. Il faut donc neuf jours pour obtenir un gouvernement. Le , Jules Grévy nomme Charles de Freycinet à la présidence du Conseil des ministres, comme il le voulait [5].
Voir aussi
modifierNotes et références
modifier- Le seul homme d'État de la Troisième république avec Léon Blum a accéder à cette fonction sans avoir été, au préalable, ministre ou sous-secrétaire d'État
- Origine populisme, p. 141.
- Origine populisme, p. 153.
- Origine populisme, p. 162-163.
- Origine populisme, p. 164.
- Bertrand Joly, Aux origines du populisme : histoire du boulangisme, Paris, CNRS Éditions, (ISBN 978-2-271-13972-6).