Gare de Cabariot

gare ferroviaire française

La gare de Cabariot était une gare ferroviaire française, des lignes de Nantes-Orléans à Saintes et de Cabariot au Chapus. Elle était située au Sud du bourg, sur le territoire de la commune de Cabariot, dans le département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine.

Cabariot
Image illustrative de l’article Gare de Cabariot
La gare dans les années 1900.
Localisation
Pays France
Commune Cabariot
Quartier La Vinsonnerie
Adresse Les Petits Gatis
17430 Cabariot
Coordonnées géographiques 45° 55′ 17″ nord, 0° 51′ 42″ ouest
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Caractéristiques
Ligne(s) Nantes-Orléans à Saintes
Cabariot au Chapus
Voies 4 (2 sont détruites)
Quais 4 (2 sont détruits)
Altitude 4 m
Historique
Mise en service
Fermeture

Carte

Elle fut mise en service, en , par l'Administration des chemins de fer de l'État. Elle sera fermée en , lors de l'arrêt du service des voyageurs sur l'embranchement du Chapus.

Situation ferroviaire

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Établie à 4 mètres d'altitude, la gare fermée de Cabariot était située au point kilométrique (PK) 218,721 de la ligne de Nantes-Orléans à Saintes entre les gares de Tonnay-Charente et de Bords[1].

Ancienne Gare de bifurcation, elle était également située au PK 0,00 de la ligne de Cabariot au Chapus[1] bien avant le pont de la Cèpe situé au PK 1,761, suivi par la gare de Saint-Hippolyte-la-Vallée[2].

Elle disposait d'une deuxième voie de service, en plus de la voie unique, sur la branche de la ligne de Cabariot au Chapus pour permettre le rebroussement des motrices des convois.(voir schéma de la bifurcation)[2].

Histoire

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L'installation d'une gare sur la commune de Cabariot, se précise en 1880 avec la mise à l'enquête de ce projet, dans le cadre du projet de ligne de Tonnay-Charente à Marennes et au Chapus. Le le ministre indique que la bifurcation s'effectura au lieu dit la Vinçonnerie[3].

La « halte de Cabariot »[a] est mise en service le [5] par l'Administration des chemins de fer de l'État, lorsqu'elle ouvre à une « exploitation restreinte » son « chemin de fer de Tonnay-Charente à Marennes et au Chapus »[6]. L'ouverture officielle à une exploitation ordinaire de la « halte de Cabariot » a lieu le [7].

En 1896, la station de Cabariot, comme celle de Saint-Hippolyte, est équipée d'une « installation de communications téléphoniques » pour être en relation avec le service du Pont tournant de la Cèpe[8].

La ligne de Cabariot au Chapus, et la gare de bifurcation, sont fermées au service des voyageurs le [9]

Patrimoine ferroviaire

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En direction de Nantes, vestiges des quais, du poste téléphonique et du passage piétons de la traversée des voies (2019).

En juillet 2013, il ne reste plus que l'emplacement de l'ancienne cour de la gare et les restes des quais sur la ligne de Nantes à Saintes, le bâtiment voyageurs a été détruit[10].

Les arbres ont grandi, la végétation a repris ses droits. Il n'y a plus aucune trace du bâtiment de la gare.

Notes et références

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  1. Dite « petite station » par Banaudo[4].

Références

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  1. a et b Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 001 à 600, vol. 1, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-34-1), « [530/3] La Rochelle - Saintes », p. 186.
  2. a et b Chemins de fer de l'État (Traction), Profils et bifurcation des lignes du réseau : II Sud-Ouest, Paris, État/imp E. Lefèvre, , 68 p. (lire en ligne [PDF]), « Pl. 140 Cabariot au Chapus - Saujon-la-Tremblade-la-Grève », p. 66.
  3. Conseil général, Rapports et délibérations, La Rochelle, Charente-Maritime, (lire en ligne), « Ligne de Tonnay-Charente à Marennes », p. 148-149.
  4. Banaudo 1982, p. 109.
  5. Banaudo 1982, p. 135.
  6. « Réseau de l'État », Journal des chemins de fer des mines et des travaux publics, no 5713,‎ , p. 120 (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Ouvertures de lignes : Chemins de fer de l'État », Le Journal des Transports, no 26,‎ , p. 311 (lire en ligne, consulté le ).
  8. Conseil général, Rapports et délibérations, La Rochelle, Charente-Maritime, (lire en ligne), « Rapport de l'ingénieur ordinaire : Ligne de Cabariot à la pointe du Chapus : travaux terminés depuis le dernier rapport », p. 170.
  9. Banaudo 1982, p. 110 et 135.
  10. « Cabariot (ancienne cour de la gare) », sur Google Street View, (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • José Banaudo, Trains Oubliés, vol. 4 : L'État - Le Nord - Les Ceintures, Manton, Les Éditions du Cabri, , 223 p. (ISBN 2-903310-24-6).  .

Articles connexes

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Liens externes

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