Frédérique de Hohenzollern-Sigmaringen

La princesse Frédérique (Frida) de Hohenzollern-Sigmaringen (en allemand, Friederike Wilhelmine Prinzessin von Hohenzollern-Sigmaringen), née le à Sigmaringen[1], et décédée le à Forlì[2],[3], fille puinée de Charles de Hohenzollern-Sigmaringen (1785-1853) et d'Antoinette Murat est un membre de la famille princière de Hohenzollern-Sigmaringen, devenue par son mariage marquise Pepoli.

Frédérique de Hohenzollern-Sigmaringen
Description de l'image FriederikeHohenzPepoli.jpg.
Biographie
Titulature Princesse de Hohenzollern-Sigmaringen
Marquise Pepoli
Dynastie Maison de Hohenzollern-Sigmaringen
Nom de naissance Friederike Wilhelmine Prinzessin von Hohenzollern-Sigmaringen
Naissance
Sigmaringen (Principauté de Hohenzollern-Sigmaringen)
Décès (à 86 ans)
Forlì (Italie)
Père Charles de Hohenzollern-Sigmaringen (1785-1853)
Mère Antoinette Murat (1793-1847)
Conjoint Gioacchino Pepoli (1825-1881)
Enfants Laetizia (1846-1902)
Antonietta (1849-1887)
Luisa Napoleana (1853-1929)
Religion Catholicisme romain
Description de l'image Hohenzollern-Sigmaringen.JPG.

Biographie modifier

Née à Sigmaringen en 1820, Frédérique de Hohenzollern-Sigmaringen épouse au château de Sigmaringen le le marquis Gioacchino Pepoli (1825-1881), petit-fils de Joachim Murat et de Caroline Bonaparte, député au parlement italien, ministre des finances d'Émilie-Romagne et homme politique du royaume de Sardaigne. Les mariés sont cousins issus de germain[N 1]. Cette alliance est considérée comme une mésalliance par Frédéric-Guillaume IV, roi de Prusse et constitue l'un des rares mariages morganatiques des Hohenzollern au XIXe siècle.

Trois enfants sont issus de cette union[4] :

  • Laetizia Pepoli (Bologne - Forlimpopoli ), épouse le Antonio, comte Gaddi (1843-1914), dont trois enfants.
  • Antonietta Pepoli (Bologne - Forli ), épouse le Carlo, comte Taveggi (1836-1902), dont deux enfants.
  • Luisa Napoleona (Bologne - Forli ), épouse le Domenico, comte Guarini-Matteucci di Castelfalcino (1848-1905), dont cinq enfants.

Après la nomination de Joachim Pepoli en qualité de ministre plénipotentiaire d'Italie en Russie, Frédérique s'installe avec son mari à Saint-Pétersbourg, où ils demeurent du au . Le couple accueille l'élite sociale de la ville russe. De retour en Italie, Frédérique et Joachim résident à Bologne où ce dernier devient maire en 1866. Ensuite, le couple s'installe entre 1868 et 1870 à Vienne car Joachim a été désigné comme ambassadeur auprès de l'Autriche-Hongrie. À partir de 1870, Joachim Pepoli met fin à sa carrière diplomatique et politique. Il meurt à Bologne, le , à l'âge de 55 ans[5], laissant Frédérique veuve durant 25 ans.

Doyenne de sa famille, Frédérique meurt à Forli le .

Ascendance modifier

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
8. Charles-Frédéric de Hohenzollern-Sigmaringen (1724-1785)
 
 
 
 
 
 
 
4. Antoine Aloys de Hohenzollern-Sigmaringen
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
9. Jeanne de Hohenzollern-Berg
 
 
 
 
 
 
 
2. Charles de Hohenzollern-Sigmaringen (1785-1853)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
10. Philippe de Salm-Kyrbourg
 
 
 
 
 
 
 
5. Amélie Zéphyrine de Salm-Kyrbourg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
11. Marie-Thérèse de Hornes et Overisque
 
 
 
 
 
 
 
1. Frédérique de Hohenzollern-Sigmaringen
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
12. Pierre Murat-Jordy
 
 
 
 
 
 
 
6. Pierre Murat
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13. Jeanne Loubières
 
 
 
 
 
 
 
3. Antoinette Murat
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
14. Aymeric Dastorg
 
 
 
 
 
 
 
7. Louise Dastorg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
15. Marie Alanyou
 
 
 
 
 
 

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Antoinette Murat, mère de Frédrique, est la cousine germaine de Letizia Murat (1802-1859), fille de Joachim Murat et mère de Joachim Pepoli.

Références modifier

  1. Michel Huberty, Alain Giraud, L'Allemagne dynastique, Tome V Hohenzollern, Waldeck, p. 223
  2. Jean-Baptiste Spaletti, Souvenirs d'enfance de la comtesse Rasponi, Paris, 1929
  3. Registres de l'État-civil de la commune de Forli, année 1906, acte no 477.
  4. Antoine Bachelin, Louis Paris, État présent de la noblesse française, 1866, Antoine Bachelin, , p. 48
  5. « Nécrologie », Journal de Bruxelles, no 94,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).