La formule de Balmer (établie par le mathématicien et physicien suisse Johann Jakob Balmer) permet de relier les longueurs d'onde des raies spectrales de l'atome d'hydrogène dans le domaine visible[1]. Ces raies correspondent aux transitions des niveaux excités m > 2 vers l'état quantique de nombre principal .

  • avec entier,
  • et la constante de Balmer Å si la longueur d'onde est exprimée en Ångströms,
  • ou si la longueur d'onde est exprimée en nanomètres.

La série des raies de l'Hydrogène qui satisfont à cette équation, constitue ce que l'on appelle désormais la série de Balmer[2].

La formule de Balmer et la constante de Balmer ne sont valables que pour . À la suite des travaux du physicien suédois Johannes Rydberg (1888), la formule de Balmer a pu être généralisée pour tout entier :

Å

est un entier (indice de la série) et est un entier (indice de la raie).

Pour chaque série, la limite vers laquelle tendent les longueurs d'onde quand  :

Å[3]

Les autres séries qui satisfont à la formule de Balmer généralisée ont été mises en évidence expérimentalement :

Notes et références modifier

  1. Astrophysique sur mesure
  2. Harris Benson, PHYSIQUE, Ondes, Optique et Physique Moderne, 3ème édition, Bruxelles, de boeck, , 452 p. (ISBN 2-8041-4565-4), p. 284
  3. Histoire des Sciences, Académie de Nancy Metz