Français : Plan de Grenoble en 1692. Les fortifications sont celles de Lesdiguières achevées en 1606, sauf pour l'extension d'environ 13 hectares achevée par Créqui en 1675, qui apparaît en bas du plan. Les fortifications de la colline de la Bastille sur la gauche ont été faites également par Lesdiguières de 1611 à 1619, elles ont nécessité la création de la porte de France (1620) et de la porte Saint Laurent (1615). Ces deux portes encore existantes aujourd'hui n'ont pas été les premières créées sur la rive droite. Le cours Saint-André (une digue servant encore de protection aux débordements du Drac) est visible en bas, ainsi que les arbres de l'esplanade de la porte de France. Deux faubourgs sont aussi visibles sur la droite, au nord le faubourg Très-Cloitre au-delà de la porte du même nom, et au sud le faubourg Saint-Joseph au-delà de la porte de Bonne. C'est par cette dernière porte que Napoléon rentrera en force à Grenoble le soir du 7 mars 1815. En haut du plan, le carré près de la boucle de l'Isère est probablement l'hôpital des pestiférés avec son cimetière et sa chapelle. Il peut exister des imperfections sur ce plan comme par exemple l'absence de la maison de Guy Pape au-dessus de l'Esplanade.