La famille de Simiane est une famille éteinte de la noblesse française, originaire de Provence, issue de la famille d'Agoult, qui s'est divisée en 12 branches[1]. Elle compte parmi ses membres deux lieutenants généraux et quatre évêques

Famille de Simiane
Image illustrative de l’article Famille de Simiane
Armes de la famille.

Blasonnement D'or semé de tours et de fleurs de lys d'azur alternées.
Devise « Sustentant lilia turres »
Période XIIe au XVIIIe siècle
Pays ou province d’origine Provence

Histoire

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Cette famille est l'une des plus anciennes de Provence. Au début du XIIe siècle, Guiran/Guirand d'Agoult prit, le premier, le nom et les armes de Simiane[2]. Ses descendants furent seigneurs d'Apt jusqu'au XVe siècle. Leurs fiefs de Caseneuve et Gordes furent érigés en baronnie et marquisat. Guillaume de Simiane, capitaine de la Garde écossaise, obtint en 1615 l'érection de la seigneurie de Gordes en marquisat[3]. La branche de Gordes s'éteignit en 1738 avec Jacques II de Simiane, décédé sans postérité.

 
Blason des Simiane, peinture, chapelle des Simiane à Gordes

Au XVIe siècle, une branche s'implanta en Dauphiné. Bertrand-Rambaud V de Simiane épousa Guyonne Allemand, unique héritière de Charles II Allemand, seigneur de Laval, près Grenoble. Ce patrimoine se trouva enrichi du comté de Carcès quand Jean V de Pontevès, grand sénéchal de Provence, décéda en 1656. Sans enfant, il légua tout à son neveu, François de Simiane, fils de Guillaume et de Gabrielle de Pontevès.

L'hôtel de Simiane de Valréas, construit au XIVe siècle, propriété de la famille des Clarets de Truchenu[4], est remanié au XVIIe siècle, sur les plans de François de Royers de la Valfrenière, pour Louis III Charles de Simiane[5], marquis d'Esparron (1671-1718), qui épouse en 1695 Pauline de Grignan, la petite-fille de Mme de Sévigné[4]. L'hôtel est de nos jours le siège de la mairie de Valréas. Il ne doit pas être confondu avec l'hôtel de Simiane (ou de Grignan-Simiane) d'Aix-en-Provence.

Généalogie

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Les douze branches furent :

Par ailleurs, la famille subsiste patronymiquement chez les Tressemanes-Brunet de Simiane.

Personnalités

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Cette famille a donné plusieurs personnalités :

Armes, titre

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  • Cette famille porte : D'or semé de tours et de fleurs de lys d'azur alternées.[6],[7]
  • Plusieurs de ses membres furent chevaliers de Malte[8].

Notes et références

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  1. Jean Joseph d ̓ Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, , 1086 p. (lire en ligne), p. 819.
  2. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, , 832 p. (lire en ligne), p. 74.
  3. M. Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Volume 17, p. 228 [1]
  4. a et b « Château de Simiane », sur provenceguide.com.
  5. « Château de Simiane », sur ot-valreas.fr.
  6. Ch. d'Hozier, Armorial général de France : dressé en vertu de l'édit de 1696, t. XXX (Provence, II) (lire en ligne), p. 1853
  7. Ch. d'Hozier, Armorial général de France : dressé en vertu de l'édit de 1696, t. XI (Dauphiné) (lire en ligne), p. 228
  8. Vertot (abbé de), Histoire des chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, , 446 p. (lire en ligne), p. 82.

Voir aussi

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Bibliographie

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  : source utilisée pour la rédaction de cet article

  • Dominique Robert, Histoire généalogique de la Maison de Simiane, 1680
  • André-Geoffroy de Valbelle de Merargues (baron de Merargues.), Claude-François-Léon de Simiane de La Cépède (marquis.), "Factum pour Mre François-Léon de Simiane Delacépéde, marquis dudit Simiane-lès-Aix.", imp. d'A. Knapen, 1732
  • Louis-Pierre d'Hozier, Armorial général de la France, Firmin-Didot, 1742
  • François Alexandre Aubert de la Chenaye Desbois, Dictionnaire de la noblesse ... de France, 1770
  • Artefeuil, Louis Ventre, Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence, Impr. de la veuve Girard, 1776
  • Joseph de Laporte, Fontenai (Louis-Abel de Bonafons), Louis Domairon, Le voyageur françois: ou, La connoissance de l'ancien et du nouveau monde, publié par Moutard, 1789
  • Marie de Rabutin-Chantal de Sévigné, Simon J. de Vauxcelles, Philippe Antoine Grouvelle. "Lettres choisies de Mmes de Sévigné, de Grignan, de Simiane et de Maintenon", Bossange, 1817
  • Michele Grosso, Maria Franca Mellano, "Spunti e profili nella storia del Piemonte nei sec. XVII e XVIII", Tip. R. Pietro, 1961
  • Jean Paul Coste, "Aix-en-Provence et le pays d'Aix", Tacusel, 1967
  • N. Didier, H. Dubled, J. Barruol, Cartulaire de l'Église d'Apt, (835-1130), Librairie Dalloz, Paris, 1967
  • Jean Pagnol, "Valréas et l'enclave des papes", J. Pagnol, 1979
  • Florian Mazel, La noblesse et l'Église en Provence, fin Xe – début XIVe siècle, Paris, éditions du CTHS, (ISBN 2-7355-0503-0).
  • Denis Coutagne, "Le musée Granet, Aix-en-Provence", Musées et monuments de France, 2007
  • Jean-Louis Morand, GORDES notes d'histoire, mairie de Gordes (sans date)  

Fonds d'archives

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Les archives de la maison de Simiane sont conservées :

  • aux Archives nationales, dans la série M (mélanges) et dans la série AP (Archives privées)
  • aux Archives du Musée Condé de Chantilly (on y trouve notamment la correspondance de Bertrand Rambaud de Simiane, lieutenant général du gouvernement du Dauphiné)
  • aux Archives départementales du Rhône, dans la sous-série 1E (titres de familles)

Articles connexes

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