Famille Belot
La famille Belot (parfois appelée de Belot voire de Belot de Pezay ou bien de Belot de Laleu pour la différencier de ses homonymes) est une famille française subsistante de noblesse d'extraction sur preuves de 1545, originaire de la Beauce blésoise.
La famille est principalement restée active localement dans la noblesse de robe, principalement à la municipalité de Blois, mais également en multipliant ses domaines, d'abord en Petite Beauce, comme à Marolles ou Landes-le-Gaulois, puis au sud de la Loire, notamment à Cellettes et à Pontlevoy.
Au XVIIIe siècle, deux membres de la famille ont reçu les honneurs de la Cour : d'abord Guillaume-Valentin de Belot, admis en 1740 comme page du roi Louis XV[5],[6],[9], puis son fils Charlemagne-Jérôme, page de la reine Marie-Antoinette[10][Quand ?].
Origines
modifierLes premiers Belot à Blois
modifierSelon d'Hozier, le plus ancien membre que la généalogie nous permet d'identifier se nomme Michel Ier. Il apparaît pour la première fois en tant qu'écuyer et seigneur de la Guillonnière[Fief 1] en sur un acte d'échange avec son cousin par alliance, un certain Jean Sénéchal, alors conseiller et avocat du roi[Note 2]. Marié à Anne Sénéchal, il eut un fils qui lui succéda ainsi qu'une fille, Marie, devenue épouse de Gabriel du Mas, prévôt de l'artillerie du roi et capitaine de la ville de Blois[3].
Si l'identité de ses parents reste méconnue à ce jour, Michel Ier aurait également eu un frère cadet, Étienne Belot, seigneur de la Brûlée[Fief 1],[3].
D'après les historiens blésois Bergevin et Dupré, les Belot seraient originaires de Touraine, mais se seraient installés à Blois lors du règne de François Ier, qui réside alors dans la cité blésoise[11].
Confusion possible et homonymie
modifierD'autres familles de la noblesse française d'Ancien Régime ont porté le nom Belot, notamment :
- les Belot de Villette, originaires de Franche-Comté, aussi connus comme « marquis de Villette » ;
- les Belot de Ferreux, originaires de Champagne, aussi connus comme « marquis de Belot de Ferreux » ;
- les Belot de Terralbe, orignaires du Languedoc, voire ;
- les Bellot des Minières, originaires du Limousin.
Histoire
modifierUne famille de la noblesse blésoise de robe
modifierUnique fils de Michel Ier, Valentin Ier Belot fait carrière dans le droit, faisant ainsi entrer la famille dans la noblesse de robe locale. Seigneur de la Guillonnière et de la Bussière[Fief 1], il parvient à devenir lieutenant-juge et magistrat criminel au bailliage[Note 3], au siège présidial et au gouvernement de la ville de Blois, tout en s'illustrant auprès d'Henri IV au point d'être cité en 1608 comme l'un de ses conseillers. En 1584, il était déjà échevin de la cité blésoise[11]. Il avait épousé en 1566 dame Marie Bugy, de la famille alors propriétaire du château de Troussay[3]. De ce mariage, naquirent deux enfants, dont une fille, Marie, devenue l'épouse de Michel Ier Bégon, grand-père du célèbre Michel III Bégon, également originaires de Blois[3],[12].
Le garçon, nommé Valentin II († vers 1648), suivit la destinée de son père en s'élevant conseiller et avocat du roi au sein du bailliage, du siège présidial, de la chambre des comptes, des Eaux et Forêts ainsi que de la prévôté et des maréchaussées de France à Blois[3]. Uni avec dame Marguerite Ribier (sœur des blésois Jacques et Guillaume Ribier, tous deux conseillers de plusieurs rois de France), il fut père de trois fils et d'une fille, elle aussi nommée Marguerite. Cette dernière fut mariée à Florent Bourdineau, mais mourut sans postérité[13].
Signe de la proximité avec la famille Ribier, les Belot choisirent d'adopter le caveau de Guillaume († 1663), au sein de la chapelle Saint-Michel de la cathédrale Saint-Louis de Blois, comme sépulture ordinaire[14]. En complément, la famille perpétua le financement d'une messe de la fondation, prononcée chaque jour à 11 h, jusqu'en 1793[14].
Parmi les fils de Valentin II, l'aîné Jacques a été nommé écuyer, conseiller du roi, lieutenant-juge ainsi que magistrat criminel vétéran au bailliage[Note 3] et au siège présidial de Blois, mais n'a pas eu de descendance connue[13].
Ses deux frères cadets, Michel II et Guillaume, se partagèrent le fief de Moulins[Fief 2]. Dès lors, la famille se scinde en deux branches.
Branche de Pezay (branche aînée)
modifierÀ l'instar de ses prédécesseurs, Michel II s'est consacré au droit en devenant conseiller du roi, juge et magistrat du bailliage et du siège présidial du comté de Blois. Seigneur d'une partie de Moulins, il fut marié à dame Élisabeth Le Roux, et le couple eut deux fils et deux filles. Celles-ci furent : d'un côté, Françoise, mariée à Jacques Chauvel, seigneur de Thenay ; de l'autre, Rose, devenue quant à elle épouse de Louis de Jussac, seigneur d'Entraigues[13].
Si le fils aîné de Michel II — Jacques II — succéda à son père, son frère cadet Florent s'est retiré au sein du prieuré Saint-Félix de Champigny-en-Beauce après une notable carrière en tant que lieutenant de la Marine royale[13].
Enfin, Jacques II († vers 1705) a poursuivi la spécialité familiale en étant nommé conseiller de Louis XIV en ses conseils privés, lieutenant-général du bailliage[Note 4], du siège présidial et du gouvernement de Blois. Après l'ouragan ayant dévasté l'église Saint-Solenne en , il s'attela notamment à ce que la reconstruction de l'édifice soit rapide[15]. En , il acquiert la terre de Pezay[Fief 3], en plus de la moitié de Moulins qu'il conserve. En 1675, il avait épousé Anne Laillier, de qui il eut deux fils et quatre filles — Anne, Marguerite, Thérèse et Françoise —, toutes investies dans la religion[13]. En 1699, Anne Lailler, alors veuve, fut maintenue dans ses privilèges au nom de son mari et de ses enfants[7],[16].
À la mort de Jacques II, la terre de Pezay fut partagée entre ses deux fils. Le premier, Jacques-Florent, hérita de leur mère des fiefs tourangeaux de Beauvais et de la Herpinière[Fief 4],[1]. Le second, Michel IV († 1762), s'était engagé dans la Marine, servant notamment comme sous-brigadier des garde-marines à l'arsenal de Rochefort[1].
En 1722, Jacques-Florent achète à Jean-Raymond de Saintonge un hôtel particulier dans le centre de Blois[réf. souhaitée] : le monument est depuis nommé hôtel Belot.
En 1752, les Belot finissent par vendre le château de Pezay à Marie Boësnier, veuve de Jacques Masson et sœur de Paul Boësnier de l'Orme, qui le transmet à son tour à son fils, Alexandre Masson[réf. souhaitée].
D'après Alexandre Dupré, la branche de Pezay s'est éteinte en 1762 en la personne de Michel IV, frère cadet de Jacques-Florent, décédé dernier de son nom[14].
Branche de Moulins, puis de Laleu (branche cadette)
modifierTroisième fils de Valentin II et de Marguerite Ribier, Guillaume († 1691) s'est fait conseiller du roi et commissaire ordinaire des guerres[6]. Seigneur de Moulins mais également d'une partie du Clos[Fief 5], de Laleu[Fief 5] et de la Motte[Fief 6], il épousa en 1648 dame Renée Le Pot, fille de Pierre Le Pot, procureur aux Eaux et Forêts et grenetier du grenier à sel à Montrichard[1]. Le couple eut 6 enfants, dont deux filles, Marguerite et Anne, mortes sans postérité[5]. En 1691, Renée, alors veuve, obtient la maintenue dans les privilèges de la noblesse pour la branche cadette de la famille[7],[17].
Comme beaucoup d'autres nobles du XVIIe siècle, les quatre fils de Guillaume ont quitté la noblesse de robe pour s'engager dans l'armée ou dans les forces navales. L'aîné, Michel III, devint commissaire de la Marine à Toulon mais, blessé en 1705, il dut se retirer, avant de mourir sans postérité[5]. Le deuxième, Guillaume II, fut enseigne de vaisseau, avant d'être déclaré infirme vers 1720. Marié à dame Marguerite de Beauchesne, il assura la descendance de la famille, notamment grâce à un fils, Guillaume-Valentin[5]. Le troisième, François, a quant à lui fait carrière dans l'armée, où il fut promu capitaine de grenadiers au sein du Régiment Royal-infanterie l'an 1700[5]. Enfin, le benjamin Jean fut élevé lieutenant au Régiment de Poitou, mais mourut lors du siège de Mons en 1691, sans n'avoir eu d'enfants[5].
Tout juste âgé de 16 ans, Guillaume-Valentin est reçu comme page du roi Louis XV : c'est donc plutôt tardivement — en 1740 — que la famille reçoit les honneurs de vivre à la cour de Versailles[5],[6],[9]. Il épousa ensuite dame Louise Eustachie Drouin de Vareille, héritière du château de Bousseuil, à Cellettes, où le couple finit par s'établir[réf. souhaitée].
Sous la Révolution
modifierLe , Guillaume-Valentin siégea à l'assemblée générale des Trois ordres du bailliage de Touraine, en sa qualité de seigneur de Beauvais[Fief 4], et participa à l'élection des députés de la noblesse tourangelle en vue des États Généraux convoqués par Louis XVI, à Versailles[18]. Il est de nouveau convoqué les 29 et suivants, cette fois à Blois en sa qualité de seigneur de Laleu[Fief 5], pour participer à l'élection du député de la noblesse relevant du bailliage blésois[19].
Au moment du procès de Louis XVI (), Guillaume-Valentin et Charles figurent parmi les signataires de la proposition volontaire des nobles blésois de patrouiller dans la ville pour y augmenter la sécurité[20].
Néanmoins, la tournure des événements de la Révolution apparaît comme une menace pour Guillaume-Valentin qui va finir par émigrer avec son épouse[21],[22], bien que l'on ignore la destination de leur exil.
Sous l'Empire puis la Restauration
modifierÀ l'occasion de la promulgation par le roi Charles X de la loi du aussi dite loi du milliard aux émigrés, les trois fils de Guillaume-Valentin se retrouvent indemnisés (chacun à part égale) de la perte des domaines de leurs défunts parents, évaluée à hauteur de 2 462 francs[22].
Parmi les fils de Guillaume-Valentin, l'aîné, Valentin-Guillaume récupéra le château de Laleu[7] et fut nommé maire de Pontlevoy[23][Quand ?]. Il épousa Agathe Suzanne Le Boucher[23], avec qui il eut un fils, Charles Jérôme Valentin, qui continua une seconde branche aînée[23].
Le cadet, Charlemagne-Jérôme (1769–1860) qui avait été page de la reine Marie-Antoinette dans sa jeunesse, devint chef de famille avant d'être promu officier puis capitaine de cuirassiers au régiment de Provence[10]. Il épousa Louise-Armande de Poillot de Marolles († 1860), fille de Louis Charles Philibert de Poillot de Marolles et de Catherine Marie Anne de Kerguelen ; d'où postérité[24].
Quant au benjamin, Jean-Louis, il intégra le régiment d'Aquitaine en tant qu'officier[25]. Marié à Anne-Louise de Barville, il fut père de deux filles : Marie-Louise-Charlotte, promise en 1841 à un ancien garde du corps de Louis XVIII et de Charles X, un nommé Charles-Vivant de Vernot de Jeux (avec postérité), ainsi que Marie-Adrienne (1811–1905), devenue épouse en 1835 du marquis de Lambertye[25],[26].
Branche de Laleu (rameau aîné)
modifierCharles Jérôme Valentin épousa Marie-Louise de Vachon d'Arthias, avec qui il eut deux fils. Si le cadet Armand se dédia à la religion en devenant archiprêtre de la cathédrale Saint-Louis[23] et vicaire général du diocèse de Blois[7],[27], l'aîné Édouard († 1869) se révéla fervent défenseur de la conservation architecturale de l'hôtel Belot que possède son oncle[28]. Il épousa quant à lui Léonie de la Fayolle de Mars[29], fille de Louis-Joseph-Auguste, ancien conseiller général de Haute-Loire et maire de Tence[30].
Prolifique, le couple eut au moins six enfants. Si Bachelin-Deflorenne donne leurs noms — René, Valentin, Henri, Louise, Marguerite et Marie-Thérèse —[31], on méconnaît leur vécu et s'ils ont laissé une postérité.
Branche de Bousseuil (rameau cadet)
modifierUne seconde branche cadette apparaît avec Charlemagne-Jérôme et Louise-Armande de Poillot de Marolles, qui eurent 4 enfants, dont seulement une fille, prénommée Clara[7].
Guillaume-Théodat (v.1798–1878), l'aîné de la fratrie, épousa Armanda de Ribeyreys[7], fille d'un seigneur normand. En 1842, cette dernière hérite de son père du château des Bordes, également à Pontlevoy : c'est donc naturellement que le couple va s'y installer[7],[23]. À la mort de son époux en 1878, le domaine est transmis à leur fille aînée, Pauline (1828–1888), qui se maria en secondes noces avec Léopold de Bodard de La Jacopière, maire de Pontlevoy. Guillaume-Théodat eut trois autres filles : Valentine (1831–1878), mariée à Eugène Sabry de Monpoly[24] ; Marie Louise (1832–1915), investie dans la religion au couvent de la Nativité de Pontlevoy[32] ; et Armande Jeanne (1834–1861)[24], qui avait été la première épouse de Léopold de Bodard[23]. Leurs descendants directs, de la famille de Bodard de La Jacopière, possèdent toujours le château des Bordes de nos jours[23],[33].
Le deuxième fils de Charlemagne-Jérôme se prénommait Ludovic-François (1801–1868)[24]. Récupérant de sa grand-mère paternelle[réf. souhaitée] le château de Bousseuil auquel il fait construire une chapelle, il est ensuite nommé maire de Cellettes[34]. Il épousa Eudoxie Moreau de Bellaing avec qui il eut un fils, Joseph[7]. Si ce dernier finit par céder Bousseuil à Geoffroy d'Assy[34], son union avec Marie Cousin de Feugré donna naissance à un fils, Guillaume, dont aucune descendance n'est connue, et une fille, Marguerite[31], qui épouse en 1888 le vicomte Jacques Guyon de Montlivault[35].
Le dernier fils, Armand-Timoléon, a quant à lui suivi la voie de son oncle à la cathédrale de Blois[7].
Époque contemporaine
modifierFinalement, la famille se sépare du château de Laleu, à Pontlevoy, en 1925[réf. souhaitée].
Généalogie simplifiée
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Michel Ier († ???) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Valentin Ier († ???) | Marie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Marie | Valentin II († v.1648) | famille du Mas | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
famille Bégon | Jacques Ier († ???) | branche de Pezay | branche de Moulins | Marguerite | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Michel II († ???) | Guillaume Ier († 1691) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Jacques II († v.1705) | Florent (???) | Michel III (???) | Guillaume II († ???) | François (???) | Jean († 1691) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Jacques-Florent († av.1764) | Michel IV († 1764) | Guillaume-Valentin († ???) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
branche de Laleu | branche de Bousseuil | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Valentin-Guillaume († ???) | Charlemagne-Jérôme (1769–1860) | Jean-Louis (???) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Charles Joseph Valentin (???) | Guillaume-Théodat (v.1798–1878) | Ludovic-François (1801–1868) | Armand-Timoléon (???) | Marie-Louise-Charlotte | Marie-Adrienne | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Édouard († 1869) | Armand (???) | Valentine (1828–1888) | Armande Jeanne (???) | Joseph († ???) | famille Sabry de Monpoly | famille de Lambertye | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
René († ???) | Valentin (???) | Henri (???) | famille Sabry de Monpoly | famille de Bodard de La Jacopière | Guillaume († ???) | Marguerite | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
famille Guyon de Montlivault | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Armes
modifierLa famille Belot portait initialement « d’azur à un lacs d’amour surmonté d’une rose accostée de deux étoiles, le tout d’or »[2],[3],[4].
Il convient de noter que les auteurs ne s'accordent pas tous sur la représentation du lacs d'amour comme meuble héraldique.
-
Blason originel de la famille, avec un lacs d'amour en « cordelière cerclée trois fois », tel que dessiné par Louis-Pierre d'Hozier[3] et Pierre-Barthélemy Gheusi[4].
-
Blason originel de la famille, avec un lacs d'amour en nœud de Savoie tel que dessiné dans la 1re édition de l'État présent de la noblesse française d'Antoine Bachelin[31].
-
Blason originel de la famille, avec un lacs d'amour en « cordelière nouée » tel que dessiné par Duhoux d'Agricourt, Emmanuel de Boos, Nicolas Viton de Saint-Allais et Jean-François Demange, entre autres[réf. nécessaire].
Si la branche aînée de Pezay conserva ce blasonnement, la branche cadette de Moulins (qui subsiste depuis la Révolution) a retiré la rose du sien[1],[2].
Notes et références
modifierNotes
modifier- ↑ Les sources divergent quant à la représentation graphique du lacs d'amour (voir détails en partie Armes).
- ↑ La mort de François Ier est survenue le .
- Fonction établie en 1583 donnant au titulaire un rôle proche aliant les prérogatives des actuels procureur de la République et président de Cour criminelle (Bergevin et Dupré 1846, t. II, p. 309).
- ↑ Nommé lieutenant-général en 1674, il conserva cette distinction jusqu'en 1690 (Bergevin et Dupré 1846, t. II, p. 308–309).
Fiefs
modifier- La localisation de ces fiefs n'est pas certaine.
- ↑ Sur le territoire de l'actuelle commune de Landes-le-Gaulois.
- ↑ Sur le territoire de l'actuelle commune de Marolles (d'Hozier 1741, p. 205).
- Sur le territoire de l'actuelle commune d'Azay-sur-Cher (d'Hozier 1741, p. 205).
- Sur le territoire de l'actuelle commune de Pontlevoy, près de Montrichard (d'Hozier 1741, p. 206 ; Bergevin et Dupré 1846, t. II, p. 199).
- ↑ Sur le territoire de l'actuelle commune de Faverolles-sur-Cher, près de Montrichard (d'Hozier 1741, p. 206).
Références
modifier- d'Hozier 1741, p. 205.
- François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse contenant les généalogies, l'histoire & la Chronologie des Familles nobles de France, l'explication de leurs armes & l'état des grandes terres du Royaume aujourd'hui possédées à titre de Principautés, Duchés, Marquisats, Comtés, Vicomtés, Baronnies, etc., par création, héritages, alliances, donations, substitutions, mutations, achats ou autrement, t. II, Paris, Schlesinger, , 3e éd. (lire en ligne ), p. 886–887.
- d'Hozier 1741, p. 203.
- Pierre-Barthélemy Gheusi, Le blason héraldique : manuel nouveau de l'art héraldique de la science du blason et de la polychromie féodale d'après les règles du Moyen Âge avec 1300 gravures et un armorial, Paris, Firmin-Didot, (lire en ligne ), p. 173
- d'Hozier 1741, p. 206.
- François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, ibid, t. II, Boudet, , 2e éd. (lire en ligne ), p. 305–306.
- Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Armorial général de la Touraine, t. 18, Tours, Mémoires de la Société archéologique de Touraine, (lire en ligne ), p. 127–128.
- A.N.F, « Table des familles représentées à l'A.N.F. » , sur anf.asso.fr (consulté le )
- David de Riocour et Louis Sandret (directeur), « Liste des pages élevés dans la Grande Écurie du Roi », dans Revue historique nobiliaire et biographique, t. V, Paris, Dumoulin (no 3), (lire en ligne), p. 184
- André Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, t. XVIII, Paris, Champion, (lire en ligne ), « Nécrologe », p. 283
- Bergevin et Dupré 1846, t. II, p. 622.
- ↑ Philippe de Montjouvent, Les Beauharnais, Les grands ancêtres : 1390–1846, Christian, , 563 p., p. 194
- d'Hozier 1741, p. 204.
- Alexandre Dupré, Notice sur Guillaume Ribier, t. 9, Blois, Mémoires de la Société des sciences et lettres de Loir-et-Cher, (lire en ligne ), partie I, p. 32.
- ↑ Annie Cosperec, Blois : La forme d'une ville, Imprimerie Nationale, , 408 p. (ISBN 9782110813220, lire en ligne ), p. 284
- ↑ Louis Pierre d'Hozier, Armorial général de la France ou Registres de la noblesse de France, t. I, Paris, (lire en ligne ), partie I, p. 60
- ↑ Louis Pierre d'Hozier et Édouard de Barthélemy, Armorial général des registres de la noblesse de France, Paris, (lire en ligne ), p. 43
- ↑ Louis de La Roque et Édouard de Barthélemy, Catalogue des gentilshommes en 1789 et des familles anoblies ou titrées depuis le Premier Empire jusqu'à nos jours (1806–1866), t. II, Paris, E. Dentu, (lire en ligne ), « Catalogue des gentilshommes de Touraine et Berry », p. 6
- ↑ Louis de La Roque et Édouard de Barthélemy, ibid (lire en ligne ), « Catalogue des gentilshommes de l'Orléanais, Blaisois, Beauce et Vendômois », p. 7–8
- ↑ Bergevin et Dupré 1846, t. I, p. 188.
- ↑ Bergevin et Dupré 1846, t. I, p. 227.
- États détaillés des liquidations faites par la Commission d'Indemnité, à l'époque du 31 décembre 1827, en exécution de la loi du 27 avril 1825, au profit des anciens propriétaires ou ayant-droit des anciens propriétaires de biens-fonds confisqués ou aliénés révolutionnairement, Paris, Imprimerie Royale, (lire en ligne ), partie II, p. 6–7
- « Fonds du château des Bordes (Pontlevoy) » , sur Culture41, dans les archives publiques de Blois et du département du Loir-et-Cher
- Yann de Servigny, Maison de Kerguelen, FeniXX, (ISBN 978-2-307-50879-3, lire en ligne ), « Descendance de Catherine Marie Anne de Kerguelen, épouse de Louis Charles Philibert de Poillot de Marolles », p. 156
- Henry de Woelmont de Brumagne, Notices généalogiques, Paris, Champion (no 3), (lire en ligne ), « De Lambertye »
- ↑ Fernand Baguenault de Puchesse, Généalogie de la famille Baguenault de Puchesse et de Viéville, Orléans, Herluison, (lire en ligne ), p. 32
- ↑ André Borel d'Hauterive, ibid, t. XXVII, (lire en ligne ), « Nécrologe », p. 371
- ↑ Louis de La Saussaye, Blois et ses environs : guide artistique et historique dans le Blésois et le nord de la Touraine, Chez tous les libraires, (lire en ligne ), p. 98
- ↑ André Borel d'Hauterive, ibid, t. XIX, (lire en ligne ), « Principales alliances de la noblesse », p. 248
- ↑ Bulletin de la Société héraldique et généalogique de France, t. VI, Paris, Société héraldique et généalogique de France, (lire en ligne ), p. 295
- Charles René d'Hozier et Antoine Bachelin, État présent de la noblesse française, contenant le dictionnaire de la noblesse contemporaine, avec les armoiries décrites, les noms, qualités et domicile de plus trente mille nobles, et un grand nombre de notices généalogiques avec blasons gravés, Paris, libr. Bachelin-Deflorenne, , 5e éd. (lire en ligne ), p. 179
- ↑ « Recensement (Pontlevoy) » , sur Culture41, dans les archives publiques de Blois et du département du Loir-et-Cher, , p. 321
- ↑ (en) Elizabeth C. Macknight, Nobility and patrimony in modern France, Manchester University Press, (ISBN 978-1-5261-2053-3, lire en ligne )
- Jean-Paul Sauvage, « Histoire des châteaux en Blésois », Les Amis du Vieux Blois, , p. 38–42 (lire en ligne [PDF])
- ↑ André Borel d'Hauterive, ibid, t. XLIV, (lire en ligne ), « Principales alliances 1888–1889 », p. 274
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [d'Hozier 1741] Louis Pierre d'Hozier, Armorial général de la France ou Registres de la noblesse de France, t. II, Paris, (lire en ligne ), partie I, p. 203–206.
- [Bergevin et Dupré 1846] Louis-Catherine Bergevin et Alexandre Dupré, Histoire de Blois, Blois, Chez tous les libraires, (ISBN 978-1-160-10666-5), t. I (lire en ligne ) et II (lire en ligne ).