Eduardo Martín Toval

personnalité politique espagnole

Eduardo Martín Toval, né le à Malaga et mort le à La Cala del Moral, est un homme politique espagnol membre du Parti des socialistes de Catalogne (PSC) et du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Eduardo Martín Toval
Illustration.
Fonctions
Porte-parole du groupe socialiste au Congrès des députés

(7 ans, 8 mois et 21 jours)
Législature IIe, IIIe et IVe
Prédécesseur Javier Sáenz de Cosculluela
Successeur Carlos Solchaga
Secrétaire général du groupe socialiste au Congrès des députés

(2 ans, 2 mois et 26 jours)
Législature IIe
Prédécesseur Pedro de Silva
Successeur Carlos Sanjuán
Député aux Cortes Generales

(17 ans, 9 mois et 13 jours)
Élection
Réélection



Circonscription Barcelone
Législature Constituante, Ire, IIe, IIIe, IVe et Ve
Groupe politique Socialistes de Catalogne (1977-1982)
Socialiste (1982-1995)
Successeur Jordi Pedret
Biographie
Nom de naissance Eduardo Martín Toval
Date de naissance
Lieu de naissance Malaga (Espagne)
Date de décès (à 76 ans)
Lieu de décès La Cala del Moral (Espagne)
Nature du décès infarctus du myocarde
Nationalité Espagnole
Parti politique PSC/PSOE
Profession Inspecteur du travail
Universitaire
Avocat

Il est porte-parole du groupe socialiste au Congrès des députés entre 1985 et 1993.

Biographie

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Débuts professionnels

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Docteur en droit et inspecteur du travail, il déménage en 1967 à Barcelone. Il est alors technicien au ministère du Travail et enseigne le droit du travail à l'université autonome (UAB).

Débuts politiques

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Après avoir milité dans des groupes chrétiens progressistes à Malaga, il rejoint l'Organisation révolutionnaire des travailleurs (ORT) en 1970. Il n'y milite que deux ans, rejoint la Convergence socialiste de Catalogne (CSC) en 1974 et finit par adhérer au Parti des socialistes de Catalogne.

Entrée au Congrès

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Pour les élections constituantes du , il est investi à la sixième place de la liste commune formée par les socialistes catalans et le Parti socialiste ouvrier espagnol[1].

Élu au Congrès des députés et membre du groupe parlementaire socialiste de Catalogne, dont il est le porte-parole remplaçant, il siège à la députation permanente, la commission du Travail et la commission de la Santé[2]. Après les élections législatives du , il prend les fonctions de porte-parole du groupe socialiste catalan, intègre la commission constitutionnelle et la commission du Règlement[3].

Député au Parlement catalan

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Dans la perspective des premières élections autonomiques en Catalogne, le , le PSC le désigne candidat en quatrième position sur sa liste dans la province de Barcelone[4]. Après son élection au Parlement de Catalogne, il démissionne du Congrès le , puis devient porte-parole du groupe socialiste le [5].

Retour au Congrès

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Il se représente pourtant aux élections législatives anticipées du 28 octobre 1982, occupant la quatrième position de la liste du PSC dans la province de Barcelone[6]. Réélu au Congrès, il démissionne du Parlement catalan le . Pour ce nouveau mandat, il devient porte-parole remplaçant du groupe socialiste, membre de la députation permanente, de la commission constitutionnelle et de la commission du Règlement[7]. Le , il remplace le député des Asturies Pedro de Silva en tant que secrétaire général du groupe.

Porte-parole du groupe PSOE

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Eduardo Martín Toval est désigné porte-parole du groupe socialiste du Congrès des députés le , à 43 ans, au cours d'une réunion des députés convoquée afin de remplacer Javier Sáenz de Cosculluela, entré dix-huit jours plus tôt au gouvernement, dans ces fonctions[8]. Reconduit après le scrutin de 1986, il est investi le en deuxième position de la liste socialiste dans la province de Barcelone, juste après le ministre de la Défense Narcís Serra[9].

À la suite des élections législatives anticipées du , le secrétaire général du PSOE Felipe González propose que le ministre de l'Économie et des Finances Carlos Solchaga devienne le nouveau porte-parole parlementaire, tandis que le vice-secrétaire général Alfonso Guerra s'y oppose en proposant la reconduction de Martín Toval. Le , la commission exécutive fédérale du PSOE soutient González par une très courte majorité de 15 voix, contre 13 qui appuient Guerra[10]. Eduardo Martín Toval, soutenu par le courant de Guerra et défendu par le maire de La Corogne Paco Vázquez, se présente le au vote des députés, mais perd par 66 voix, contre 87 à Solchaga[11]. Un mois plus tard, il est exclu de la liste des membres de la députation permanente proposée par le groupe socialiste[12].

De l'échec à Malaga à la fin de la vie politique

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Il est investi le candidat à la mairie de la ville de Malaga, en Andalousie, où il est né et a passé toute sa jeunesse[13]. Il démissionne du Congrès le , après une cérémonie à laquelle participent Narcís Serra, Alfonso Guerra, le nouveau porte-parole parlementaire Joaquín Almunia, le conservateur Rodrigo Rato, le nationaliste catalan Joaquim Molins, le nationaliste basque Iñaki Anasagasti, la députée d'IU Rosa Aguilar et environ deux cents personnes, parlementaires et personnels du groupe PSOE[14]. Avec 21,2 % le jour du scrutin, il ne remporte que 7 sièges sur les 31 à pourvoir, contre 9 à IU et 15 au Parti populaire. Du fait de l'absence d'accord entre les forces de gauche, la conservatrice Celia Villalobos est élue maire le suivant[15].

Candidat à la primaire interne du pour la désignation de la tête de liste, il est devancé de seulement 48 voix par l'ancien conseiller au Travail de la Junte d'Andalousie Francisco Oliva[16]. En conséquence, Toval renonce à ses responsabilités de porte-parole du groupe municipal socialiste un mois plus tard[17].

Il réintègre alors l'inspection du travail, puis rejoint en 2004 le département du Travail et des Affaires sociales de l'ambassade espagnole au Maroc.

Décès

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Il meurt le , à l'âge de 76 ans, d'un infarctus du myocarde à La Cala del Moral. Dans les heures ayant précédé son décès, il avait participé à Malaga à une manifestation pour les droits des femmes[18].

Notes et références

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  1. (es) « Candidaturas definitivamente admitidas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado », Bulletin officiel de l'État, le
  2. (es) « Martín Toval, Eduardo – Législature constituante », site du Congrès des députés, consulté le
  3. (es) « Martín Toval, Eduardo – Ire législature », site du Congrès des députés, consulté le
  4. (es) « Orden de 21 de febrero de 1980, dando publicidad a las candidaturas proclamadas para las elecciones al Parlamento de Cataluña de 1980, presentadas ante las Juntas Electorales Provinciales de Barcelona, Gerona, Lérida y Tarragona », Journal officiel de la Généralité de Catalogne, le
  5. (es) « I legislature – Càrrecs parlamentaris i biografies dels diputats i diputades – Composició dels grups parlamentaris », Parlement de Catalogne, consulté le
  6. (es) « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado convocadas por Real Decreto 2057/82, de 27 de agosto », Bulletin officiel de l'État, le
  7. (es) « Martín Toval, Eduardo – IIe législature », site du Congrès des députés, consulté le
  8. (es) « Martín Toval sustituye a Sáenz de Cosculluela como presidente del Grupo Socialista », El País, le
  9. (es) « Cuatro ministros renuncian a presentarse a los comicios », El País, le
  10. (es) « González gana a Guerra la batalla del portavoz », El País, le
  11. (es) « Guerra pierde su segundo asalto contra González », El País, le
  12. (es) « Martín Toval , excluido de la Diputación del Congreso », El País, le
  13. (es) « Martín Toval candidato a la alcaldía de Málaga », El País, le
  14. (es) « El Grupo Socialista, con Guerra a la cabeza, se une para despedir al diputado Martín Toval », El País, le
  15. (es) « Celia Villalobos gobernara en Málaga con "diálogo permanente y negociación" », El País, le
  16. (es) « Monteseirín vence a De la Borbolla, y Oliva, a Martín Toval », El País, le
  17. (es) « Chaves niega que la dimisión de Toval abra una crisis en el PSOE de Málaga », El País, le
  18. (es) « Fallece Eduardo Martín Toval a los 76 años de un infarto en la Cala del Moral », La Opinión de Málaga,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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