Durezza (en italien « dureté », pluriel : durezze) est un terme dont l'origine prend sa source au XVIe siècle pour décrire les effets sonores « durs » des dissonances (Zarlino)[1].

Au début du XVIIe siècle, il désigne un style d’écriture au clavier, caractérisé par le chromatisme et les dissonances (durezze)[2] où les résolutions irrégulières audacieuses sont explorés avec des suspensions (ligatures)[1].

Giovanni de Macque a composé une pièce Durezze e Ligature qui est le plus ancien du type. Ensuite de nombreux autres compositeurs ont écrit le même genre d'œuvres saisissantes, notamment des élèves de De Macque, Trabaci, Salvatore ; puis Ercole Pasquini, Frescobaldi (Toccata di durezza e ligature, sorte d'étude en appoggiatures), Kerll et Pachelbel[1].

L'idée de jouer avec dureté et détermination[2] se retrouve ensuite dans duramente ou duro[3] et le mot dans l'expression utilisée en musique moderne con durezza, qui signifie avec rudesse, expression et détermination[4].

Notes et références

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  1. a b et c Grove 2001.
  2. a et b Gammond 1988, p. 659.
  3. (en) Christine Ammer, The Facts on File dictionary of music, New York, Facts on File, , 495 p. (ISBN 0-8160-5266-2, OCLC 52920616), p. 119.
  4. (en) Willi Apel, Harvard Dictionary of Music, 2e éd. révisée et augmentée, 1969, p. 250 (ISBN 0-674-37501-7).

Bibliographie

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Articles connexes

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