Denis de la Reussille

personnalité politique suisse

Denis de la Reussille, né le à La Chaux-de-Fonds (originaire de Tramelan), est une personnalité politique suisse du canton de Neuchâtel, membre du Parti suisse du Travail-parti ouvrier et populaire.

Denis de la Reussille
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseiller national
En fonction depuis le
Élection 18 octobre 2015
Réélection 20 octobre 2019
Législature 50e et 51e
Groupe politique Verts (G)
Commission CPE
Conseiller communal du Locle
En fonction depuis le
Législature 1996-2000 à 2020-2024
Président de la commune du Locle
Prédécesseur Josiane Nicolet
Successeur Claude Dubois
Député au Grand Conseil du canton de Neuchâtel
Législature 1997-2001 à 2013-2017
Biographie
Date de naissance (63 ans)
Lieu de naissance La Chaux-de-Fonds
Nationalité Suisse
Parti politique PST-POP
Profession Employé de commerce
Footballeur

Il est président du Locle de 2000 à 2016 et conseiller national depuis fin 2015.

Biographie modifier

Denis de la Reussille naît le à La Chaux-de-Fonds, dans le canton de Neuchâtel. Il est originaire de Tramelan, dans le canton de Berne[1]. Ses ancêtres sont des huguenots qui se réfugient dans le Jura bernois après la révocation de l'édit de Nantes[2].

Il fait un apprentissage d'employé de commerce dans sa ville natale. Il arrive au Locle en 1986[3], après avoir déjà joué plusieurs saisons au sein du FC Le Locle, où il est arrivé en provenance du FC La Chaux-de-Fonds[4]. Il atteint la Ligue nationale B avec l’équipe locloise entraînée par Bernard Challandes[2].

Il a le grade de soldat à l'armée[1]. Il est marié et père de deux enfants[2].

Parcours politique modifier

Il est député au Grand Conseil du canton de Neuchâtel à partir de 1997 et président du Locle à partir de 2000, date à laquelle il succède à ce poste à la socialiste Josiane Nicolet[5]. En 2015, alors qu'il est candidat pour la quatrième fois, il est élu au Conseil national. Il est le seul représentant de son parti au parlement suisse[3],[6],[7],[8] tout en étant affilié au groupe des Verts. Il continue d'être président du Locle, à 50 %[9].

Sa fonction de président du Locle s’achève en 2016, date à laquelle est adoptée la présidence tournante (chaque membre du Conseil communal y accède à tour de rôle). C'est le libéral-radical Claude Dubois qui lui succède[10]. Il reste néanmoins membre de l'exécutif de la ville, dans lequel il est responsable des espaces publics, de l’éducation et des sports[11]. Il exerce à nouveau la présidence durant une année en 2019-2020[12].

Lors des élections fédérales de 2019, il est réélu au Conseil national[13]. Il y est membre de la Commission de politique extérieure (CPE)[1].

Candidat à sa réélection en 2023, il n'est pas élu au profit de Didier Calame.

Notes et références modifier

  1. a b et c « Biographie de Denis de la Reussille », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b et c Samuel Jaberg, « Denis de la Reussille, un communiste pragmatique à Berne », Swissinfo, (consulté le ).
  3. a et b « Denis de la Reussille veut ramener le POP à Berne », Migros Magazine, (consulté le )
  4. mas, « Pas de grands chambardements », L’Impartial,‎ , p. 15 (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Amère, la présidente du Locle quitte la scène politique », Le Temps, (consulté le )
  6. « Historique de la représentation du Parti Ouvrier et Populaire », Parti ouvrier et populaire (consulté le )
  7. Serge Jubin, « Le Neuchâtelois Denis de la Reussille en lice pour redonner un siège national au POP », Le Temps, (consulté le )
  8. « Triomphe de l'UDC au National tempéré par un status quo aux États », Swissinfo, (consulté le )
  9. « L'autonomie des votes de Denis de la Reussille », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  10. « Nouveau président au Locle », RTN, (consulté le )
  11. « Conseil communal », Ville du Locle, (consulté le )
  12. « Denis de la Reussille président du Locle », arcinfo.ch, (consulté le )
  13. « Conseil national : Neuchâtel vire à gauche », RTN, (consulté le )

Liens externes modifier