L'étape inaugurale, tracée autour de Saint-Pourçain-sur-Sioule, ne présente pas de grandes difficultés et devrait convenir aux sprinteurs. Les deux étapes suivantes offrent les deux premières arrivées au sommet de la course, mais le peloton restera la grande majorité du temps sous les 1000 m d'altitude. Après un contre-la-montre de 34,4 km, les sprinteurs auront une dernière opprtunité de lever les bras. La fin de l'épreuve est montagneuse. La 6e étape se termine au sommet du Collet d'Allevard, emprunté pour la première fois sur l'épreuve depuis 2011. Pas moins de cinq cols sont au programme le lendemain, dont la montée finale vers Samoëns 1600. Pour conclure cette édition, les coureurs devront grimper deux cols dans la seconde moitié de l'étape, dont l'ascension finale vers le Plateau des Glières[1]. Le parcours de la 7e étape est modifié par la suite : les cols des Aravis et de la Colombière sont supprimés, à cause d'« un glissement de terrain avec affaissement de la chaussée dans la descente du col de la Colombière »[2] et le col de la Ramaz fait son apparition sur le parcours[3],[4].
En tant qu'épreuve World Tour, les 18 équipes World Tour participent automatiquement à la course. Les deux meilleurs formations de deuxième division en 2023, à savoir Lotto-Dstny et Israel-Premier Tech, ont le droit, sans obligation, de prendre part à toutes les manches du calendrier World Tour. En l’occurrence, les deux équipes ont décidé de prendre part au Critérium du Dauphiné. Par ailleurs, ASO a également convié les équipes Q36.5 Pro Cycling et Uno-X Mobility[5].
En l'absence du tenant du titre Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike), pas suffisamment remis de sa chute sur le Tour du Pays Basque, son équipe comptera sur Sepp Kuss, vainqueur de la dernière Vuelta, et Matteo Jorgenson, gagnant de Paris-Nice. Présents dans la même chute que Vingegaard, Primož Roglič (Bora-Hansgrohe), vainqueur de l'édition 2022, et le champion de BelgiqueRemco Evenepoel (Soudal-Quick Step) sont eux bien présents et font figure de principales têtes d'affiche de l'épreuve. Pour les deux cadors, la course est l'occasion de savoir quel est leur état de forme, après cette préparation perturbée. « Avant de regarder le classement général, je vais d'abord prendre le Dauphiné pour retrouver le rythme de la course et voir où j'en suis », rappelle ainsi le Belge, qui a ici Mikel Landa à ses côtés[7]. Le slovène peut lui compter sur Aleksandr Vlasov et Jai Hindley.
Du côté des candidats à la victoire finale, on retrouve également les deux derniers coureurs à s'être adjugé une course à étape World Tour, à savoir Juan Ayuso (UAE Emirates) au Pays Basque, et Carlos Rodríguez (Ineos Grenadiers) en Romandie. Tao Geoghegan Hart (Lidl-Trek), David Gaudu (Groupama-FDJ), Santiago Buitrago (Bahrain-Victorious) et Guillaume Martin (Cofidis) seront eux aussi à surveiller[8].
Après un début d'étape plat, les coureurs enchaînent la côte de Jenzat (1,4 km à 6,9 %), classée en 4e catégorie et dont le sommet est situé au km 17.5, et la côte de Gannat (2,5 km à 6 %), classée en 3e catégorie et dont le sommet est au km 26,9. S’ensuivent du plat et la côte de Chouvigny (2,4 km à 7,9 %), classée en 3e catégorie. La route continue de grimper après le sommet (km 44,4) pendant quelques kilomètres, avant une descente d'une dizaine de kilomètres. Le reste de l'étape est légèrement vallonné. Le sprint intermédiaire est disputé au km 79,7. Après un premier passage sur la ligne d'arrivée (km 116), le peloton parcourt deux tours d'un circuit de 29,4 km, avec une bosse non répertoriée. L'arrivée est ainsi jugée après 174,8 km de course autour de Saint-Pourçain-sur-Sioule, à travers l'Allier.
Mark Donovan (Q.36.5) s'échappe après 3,5 km de course. Mathis Le Berre (Arkéa-B&B Hotels) sort lui aussi du peloton un peu plus loin. Au km 10, l'homme de tête possède 45 secondes d'avance sur le poursuivant et 2 minutes 25 sur le peloton, mené par l'équipe Lidl-Trek. Donovan aborde la première ascension du jour avec 1 minute d'avance sur Le Berre et 3 minutes 25 sur le peloton. Il passe en tête au sommet, avec 1 minute 05 d'avance sur le français. L'écart entre les deux attaquants se réduit dans la côte de Ganna, tandis que le peloton est pointé à 4 minutes 40. Donovan passe en tête au sommet avec quelques secondes d'avance sur Le Berre, qui le rejoint au km 27,5.
L'équipe Lidl-Trek va ensuite contrôler l'écart autour des 4 minutes. Donovan devance son compagnon au sommet de la côte de Chouvigny et s'assure ainsi d'endosser le maillot à pois. Les Decathlon-AG2R La Mondiale viennent eux-aussi participer à la poursuite. Le Berre remporte le sprint intermédiaire, avec 2 minutes 35 d'avance sur le peloton, réglé par Casper Pedersen (Soudal-Quick Step). Le retard du peloton remonte ensuite, il est de 3 minutes 10 au km 100. Le duo de tête possède encore 3 minutes d'avance lors du premier passage sur la ligne d'arrivée, puis seulement 2 minutes 20 à 50 km de l'arrivée. Le retard du peloton chute à 1 minute 40 secondes 10 km plus loin. Lors du deuxième passage sur le ligne d'arrivée, le peloton passe avec 1 minute 05 de retard. Dans le dernier tour de circuit, les équipes des favoris du classement général font leur apparition en tête du peloton. L'avance des échappés passe sous les 30 secondes à 22 km du but. Les hommes de tête sont repris à 16 km de l'arrivée.
Nils Politt (UAE Emirates) attaque à 12 km de la ligne, suivi par Marco Haller (Bora-Hansgrohe) et un coureur de l'équipe Uno-X. Le trio creuse un petit trou, mais la formation Ineos Grenadiers ramène le peloton à 10 km de l'arrivée. Jonas Rutsch (EF Education-EasyPost) contre immédiatement, l'équipe Decathlon-AG2R La Mondiale le reprend rapidement. Le final est rapide, les trains des sprinteurs se mettent en place. Bien emmené par son équipe, Mads Pedersen (Lidl-Trek) lance le sprint à 150 m de la ligne et lève les bras, devant Sam Bennett (Decathlon-AG2R La Mondiale) et Hugo Page (Intermarché-Wanty). Pedersen s'empare ainsi de la tête du classement général et du classement par points, avec 4 secondes d'avance sur Bennett et 6 sur le maillot blanc Page.
Le début d'étape est légèrement vallonné, avant la côte de Fagot (5,3 km à 5,4 %), classée en 3e catégorie. Une fois le sommet franchit (km 45,1), la route est plate, puis descend pour aller chercher le col Saint-Thomas (4,5 km à 6,6 %), classé en 2e catégorie et dont le sommet est placé au km 67,4. Après la descente, le parcours est vallonné durant une vingtaine de kilomètres, avant environ 25 kilomètres de faux-plats descendants, en passant par le sprint intermédiaire (km 100,9). Les coureurs grimpent ensuite la côte de Saint-Georges-en-Couzan (7 km à 5,8 %), classée en 2e catégorie et dont le sommet est au km 124.4, puis via un peu de plat vont chercher le col de la Croix de Ladret (3,1 km à 6,1 %), classé en 3e catégorie et dont le sommet est situé au km 134,3. L'ascension se prolonge avec le col de la Loge, en haut duquel sera jugée l'arrivée, après 142 km de course depuis Gannat, à travers l'Allier, le Puy-de-Dôme et la Loire.
Bruno Armirail (Decathlon-AG2R La Mondiale), Mathis Le Berre (Arkea-B&B Hotels), Jonas Gregaard (Lotto-Dstny), Xandro Meurisse (Alpecin-Deceunick) et Filippo Conca (Q36.5) s'échappent dès le premier kilomètre de course. Les fuyards doivent se battre dans un premier temps pour prendre du champ, ils n'ont que 45 secondes d'avance au km 10. Le peloton va ensuite les laisser filer, l'écart grimpe à 5 minutes 20 au km 34.
Les formations Bora-Hangrohe et Ineos Grenadiers vont ensuite contrôler l'écart autour des 4 minutes 30. Le Berre passe en tête au sommet de la côte de Fagot, devant Meurisse. Le groupe de tête aborde le col Saint-Thomas avec 4 minutes d'avance. Le Berre prend la tête du classement de la montagne en prenant la 1ere place au sommet de l'ascension, devant Conca et Meurisse. A 50 km de l'arrivée, l'échappée possède encore 3 minutes 38 d'avance sur le peloton, mené par les Bora-Hansgrohe, les Groupama-FDJ et les Israel-Premier Tech. Conca remporte le sprint intermédiaire, devant Armirail et Meurisse, le peloton passe avec 3 minutes 15 de retard. L'écart est de 2 minutes 55 à 30 km de l'arrivée.
Les hommes de tête abordent la côte de Saint-Georges-en-Couzan avec 2 minutes 40 d'avance sur le peloton, mené par les Ineos Grenadiers. Quentin Pacher (Groupama-FDJ) prend les commandes du peloton dès le pied et va distancer de nombreux coureurs, notamment Antonio Tiberi (Bahrain-Victorious) et le porteur du maillot vert Sam Bennett (Decathlon-AG2R La Mondiale). L'avance des échappés va fondre, elle n'est plus que de 1 minute 46 à 5 km du sommet. Le maillot blanc Hugo Page (Intermarché-Wanty) et le maillot à pois Mark Donovan (Q36.5) sont eux aussi distancés un peu plus loin, puis les Bora-Hansgrohe reprennent la tête du peloton et réduisent encore le retard sur la tête de course. Conca attaque à 650 m du sommet, personne ne le suit. Le Berre revient sur lui progressivement dans les 300 derniers mètres de l'ascension et passe en tête au sommet, juste devant l'italien, tandis que Meurisse prend la 3e place 5 secondes plus tard, le peloton passe 1 minute 05 après le français. Les équipes Lidl-Trek et Uno-X vont ensuite prendre les commandes du peloton, qui a toujours 1 minute de retard à 15 km du but.
Alors que le peloton est pointé à 39 secondes, Bruno Armirail attaque au pied du col de la Croix de Ladret. Il possède 19 secondes d'avance sur les poursuivants et 36 sur le groupe maillot jaune à 2 km du sommet. Aleksandr Vlasov (Bora-Hansgrohe) accélère ensuite, suivi par Pavel Sivakov (UAE Emirates) et le champion des États-UnisSean Quinn (EF Education-EasyPost), les Ineos Grenadiers ramènent le peloton, Vlasov continue de mener le groupe. Les poursuivants sont repris à 1,2 km du sommet, avec 34 secondes de retard sur l'homme de tête. Le maillot jaune Mads Pedersen (Lidl-Trek) est décroché à 200 m du sommet. Armirail passe en tête au sommet, avec 15 secondes d'avance sur Vlasov et le reste du peloton. Marc Soler (UAE Emirates) tente sa chance juste après le sommet, en vain. Derek Gee (Israel-Premier Tech) contre, sans plus de succès. A 6 km de l'arrivée, l'homme de tête possède 23 secondes d'avance sur le peloton, mené par les équipes UAE Emirates et Bora-Hansgrohe, et 47 sur le groupe maillot jaune. Après un gros effort pour tenter de recoller sur le peloton, le maillot jaune se relève dans les 3 derniers kilomètres. Armirail resiste bien et possède encore 22 secondes d'avance à 2 km de l'arrivée, puis 16 secondes à la flamme rouge, alors que l'équipe Uno-X a pris le relais en tête du peloton. Il est repris à 150 m de la ligne, Magnus Cort Nielsen (Uno-X) lance le sprint et s'adjuge l'étape, devant Primož Roglič (Bora-Hansgrohe) et Matteo Jorgenson (Visma-Lease a Bike). Il s'empare ainsi du maillot jaune et bleu et du maillot vert, avec 4 secondes d'avance sur Roglič, 6 sur le nouveau meilleur jeune Jorgenson, 8 sur Armirail et 10 sur une cinquantaine de coureurs.
Le début d'étape est légèrement vallonné, avec notamment la côte d'Augerolles (2,6 km à 5,2 %), classée en 4e catégorie et dont le sommet est situé au km 22,1. La suite de l'étape est plutôt plate, jusqu'au sprint intermédiaire (km 75,8). Les coureurs escaladent ensuite la côte de Saint-Victor-sur-Arlanc (3,1 km à 9,4 %), classée en 2e catégorie. Après le sommet (km 87,6), la route est en faux-plats descendants pendant une vingtaine de kilomètres, emprunte une bosse avant de plonger durant environ 15 km. Le parcours remonte alors par palier, en commençant par la côte de Retournac (3,2 km à 5,4 %), classée en 3e catégorie et dont le sommet est au km 125, et en terminant par la côte de Valogeon (2 km à 5,2 %), classée en 4e catégorie et dont le sommet est placé au km 146,6. Après deux nouvelles montées non-répertoriées, le peloton va chercher la montée vers Les Estables (3,8 km à 5,2 %), classée en 3e catégorie et en haut de laquelle sera jugée l'arrivée, après 181,2 km de course depuis Celles-sur-Durolle, à travers le Puy-de-Dôme et la Haute-Loire.
Plusieurs groupes tentent de s'échapper au début de l'étape, sans succès. Dorian Godon (Déctahlon-AG2R La Mondiale) attaque au km 8, mais il est repris 5 km plus loin. Après de nouvelles tentatives infructeuses, Darren Rafferty (EF Education EasyPost) accélère dans la côte d'Augerolles, d'autres coureurs partent en contre-attaque, mais tout le monde est repris à mi-pente. Nicolas Prodhomme (Décathlon-AG2R La Mondiale) attaque ensuite et passe en tête au sommet, sans parvenir à se détacher durablement. Il retente sa chance au km 32, accompagné par Rémy Rochas (Groupama-FDJ) et Harry Sweeny (EF Education-EasyPost), et cette fois-ci le trio parvient à creuser un petit trou sur le peloton. Thibault Guernalec (Arkéa-B&B Hotels) et Juri Hollmann (Alpecin-Deceuninck) sortent eux aussi du peloton, mais ils sont rapidement repris.
Le peloton, mené par l'équipe Uno-X, ne laisse pas beaucoup de champ au trio de tête dans un premier temps, puis laisse filer les échappés, après la chute de Primož Roglič (Bora-Hansgrohe), au km 40. L'écart est déjà de 2 minutes 50 au km 44. Prodhomme remporte le sprint intermédiaire, devant Rochas et Sweeny, le peloton passe la ligne 3 minutes 10 plus tard. Les échappés abordent la côte de Saint-Victor-sur-Arlanc avec 2 minutes 50 d'avance. Rochas passe en tête au sommet, devant Sweeny et Prodhomme, tandis que le maillot à pois Mathis Le Berre (Arkéa-B&B Hotels) va chercher le point de la 4e place, 2 minutes 30 plus tard. Le peloton va ensuite stabiliser l'écart autour de ce seuil, avant de le faire chuter dans les 60 derniers kilomètres. Rochas passe en tête de la côte de Retournac, devant Prodhomme. Le trio de tête n'a plus que 53 secondes d'avance à 50 km de l'arrivée. L'écart va ensuite osciller autour d'une minute, avant de remonter à 1 minute 20 à 42 km du but.
Christopher Juul Jensen (Jayco-AlUla) attaque à 40,7 km de l'arrivée, alors que le groupe de tête a encore 1 minute 14 d'avance. Le champion de FranceValentin Madouas (Groupama-FDJ) sort lui aussi du peloton quelques hectomètres plus loin. À 39 km de la ligne, le trio de tête possède 19 secondes d'avance sur Juul Jensen, 36 sur Madouas et 1 minute 02 sur le peloton. Juul Jensen rentre dans le groupe de tête à 36,4 km de l'arrivée, le champion de France est alors pointé à 25 secondes et le peloton à 40 secondes. Rochas passe en tête de la côte de Valogeon, avec 26 secondes d'avance sur le poursuivant et 49 sur le peloton. Madouas est repris par le peloton à un peu plus de 30 km de l'arrivée, avec 1 minute 02 de retard sur le quatuor de tête. Chris Harper (Jayco-AlUla) chute a 29 km de l'arrivée, mais parvient à reprendre sa place dans le peloton avec l'aide de ses équipiers. Rémy Rochas est lâché à 22,8 km du but et est rapidement repris par le peloton.
Les Lidl-Trek, avec notamment le porteur du maillot vert Mads Pedersen, prennent en charge la poursuite dans les 10 derniers kilomètres, le trio de tête n'a plus que 20 secondes d'avance à 5 km de l'arrivée. Les échappés abordent la montée finale avec 10 secondes d'avance. Ils sont rejoints à 2,5 km de la ligne. Krists Neilands (Israel-Premier Tech) attaque à 800 m de l'arrivée, sans grand succès. Son coéquipier Derek Gee démarre à son tour à 500 m de la ligne, suivi par Romain Grégoire (Groupama-FDJ). Gee fait la différence dans les 100 derniers mètres et s'impose juste devant Grégoire, avec 3 secondes d'avance sur le groupe maillot jaune, réglé par Lukas Nerurkar (EF Education-EasyPost). Le vainqueur du jour s'empare du maillot jaune et bleu, avec 3 secondes d'avance sur Magnus Cort Nielsen (Uno-X) et 4 sur Grégoire, qui devient le meilleur jeune de la course. Roglič, Matteo Jorgenson (Visma-Lease a Bike), Nerurkar et Bruno Armirail (Décathlon-AG2R La Mondiale) suivent, avec quelques secondes d'avance sur les favoris de l'épreuve. 4e de l'étape, Giulio Ciccone (Lidl-Trek) s'empare du maillot vert.
Champion du monde de la spécialité, Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step) remporte ce contre-la-montre, avec 17 secondes d'avance sur le maillot étoiléJoshua Tarling (Ineos Grenadiers) et 39 secondes sur le champion olympiquePrimož Roglič (Bora-Hansgrohe), qui prend la tête du classement par points. Evenepoel a deux secondes d'avance sur Tarling au premier temps intermédiaire et une seconde de retard sur celui-ci au second temps intermédiaire. Matteo Jorgenson (Visma-Lease a Bike) concède 1 minute 08, le maillot jaune et bleu Derek Gee (Israel-Premier Tech) 1 minute 24, Bruno Armirail (Décathlon-AG2R La Mondiale) et Juan Ayuso (UAE Emirates) 1 minute 27, Carlos Rodríguez (Ineos Grenadiers) 1 minute 41, Aleksandr Vlasov 1 minute 48, Mikel Landa (Soudal-Quick Step) 2 minutes 38, le maillot blanc Romain Grégoire (Groupama-FDJ) 3 minutes 02 et David Gaudu (Groupama-FDJ) 4 minutes 07. Evenepoel s'empare ainsi des maillots jaune et blanc, avec 33 secondes d'avance sur Roglič et 1 minute 04 sur Jorgenson. L'ancien leader recule au 4e rang, à 1 minute 21.
La première moitié de l'étape est vallonnée, avec notamment le sprint intermédiaire (km 65,8) et la côte de Croix de Signy (1,6 km à 4,6 %), classée en 4e catégorie et dont le sommet est au km 82,9. Ensuite, le parcours emprunte la côte de Duerne (5 km à 6,9 %), classée en 2e catégorie et dont le sommet est situé au km 109.4, et une bosse non-répertoriée, avant de descendre une vingtaine de kilomètres. Le peloton escalade alors la côte de Givors (3,8 km à 4,6 %), classée en 3e catégorie. La route continue de grimper après le sommet (km 144,7), avant de descendre une dizaine de kilomètres. Les 35 derniers kilomètres sont plats, à l'exception de la côte de Bel-Air (1,8 km à 5,1 %), classée en 4e catégorie et dont le sommet est au km 177,2. L'arrivée est jugée à Saint-Priest, après 200,2 km de course depuis Amplepuis, à travers le Rhône, la Loire et l'Isère.
Le début d'étape est vallonné, avec une bosse non-répertoriée et la côte de La-Côte-Saint-André (1,8 km à 6,7 %), classée en 4e catégorie et dont le sommet est situé au km 31,6. Aucune difficulté n'est prévue jusqu'au sprint intermédiaire (km 104,5). Puis, la route emprunte le col du Granier (8,9 km à 5,4 %), classé en 2e catégorie et dont le sommet est au km 128.6, la descente et une vingtaine de kilomètres plats puis en faux-plats montants, avant la montée Hors-Catégorie vers Le Collet d'Allevard (11,1 km à 8,1 %), haut de laquelle sera jugée l'arrivée, après 173,2 km de course depuis Hauterives, à travers la Drôme, l'Isère et la Savoie.
Le début d'étape est en montée, jusqu'au sommet (km 33,3) du col des Saisies (9,4 km à 6,6 %), classé en 1re catégorie. La route descend ensuite une dizaine de kilomètres, avant de remonter légèrement puis de plonger vers Sallanches. Après une quinzaine de kilomètre plats, les coureurs enchaînent de nouvelles ascensions de 1re catégorie : la côte d'Arâches (6,1 km à 7,1 %) et le col de la Ramaz (13,9 km à 7,1 %), dont les sommets sont situés respectivement au km 85,9 et au km 118,1. Le sprint intermédiaire est disputé en bas de la descente (km 135,5), puis le peloton va chercher la montée Hors-catégorie vers Samoëns 1600, en haut de laquelle sera jugée l'arrivée, après 155,3 km de course depuis Albertville, à travers la Savoie et la Haute-Savoie.
Les coureurs enchaînent dès le début de l'étape le col de la Forclaz (7,1 km à 7,3 %), classé en 1re catégorie et dont le sommet est situé au km 14.2, le col des Esserieux (4,2 km à 5,4 %), classé en 3e catégorie et dont le sommet est au km 32.1, une bosse non-répertoriée et l'ascension vers le sprint intermédiaire (km 52,7). S'ensuivra une longue descente, une vingtaine de kilomètres de plat et la montée du Salève (12,1 km à 6,8 %), classée en 1re catégorie. La route remonte juste après le sommet (km 103,1), avant d'emprunter une longue descente et une nouvelle bosse non-répertoriée. Le peloton escalade ensuite le col des Glières (9,4 km à 7,1 %), classé en 1re catégorie, pour arriver au plateau éponyme après 160,6 km de course depuis Thônes, à travers la Haute-Savoie.
Le classement général, dont le leader porte le maillot jaune et bleu, s'établit en additionnant les temps réalisés à chaque étape, puis en ôtant d'éventuelles bonifications (10, 6 et 4 s à l'arrivée des étapes en ligne et 3, 2 et 1 s à chaque sprint intermédiaire). En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : centièmes de seconde enregistrés lors du contre-la-montre, addition des places obtenues lors de chaque étape, place obtenue lors de la dernière étape.
Le classement par points, dont le leader porte le maillot vert, est l'addition des points attribués à l'arrivée des étapes (25, 22, 20, 18, 16, 14, 12, 10, 8 et 6 pts, lors des 1re, 2e, 3e et 5e étapes ; 15, 12, 10, 8 et 6 points, puis en ôtant 1 pt par place perdue jusqu'au 10e, qui reçoit donc 1 pt, lors des autres étapes) et aux sprints intermédiaires (10, 6 et 4 points). En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de victoires d'étape, de sprints intermédiaires, classement général.
Le classement du meilleur grimpeur, dont le leader porte le maillot bleu à pois blanc, consiste en l'addition des points obtenus au sommet des ascensions Hors-catégorie (15, 12, 10, 8, 6, 5, 4, 3, 2 et 1 pts) et de 1re (10, 8, 6, 4, 2 et 1 pts), 2e (5, 3, 2 et 1 pts), 3e (2 et 1 pts) et de 4e (1 pt) catégorie. En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans les ascensions Hors-catégorie, puis de 1re, de 2e, de 3e, enfin de 4e catégorie, classement général.
Le classement par équipes de l'étape est l'addition des trois meilleurs temps individuels de chaque équipe. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : addition des places des trois premiers coureurs des équipes concernées, place du meilleur coureur sur l'étape. Calculer le classement par équipes revient à additionner les classements par équipes de chaque étape. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans le classement par équipes du jour, nombre de deuxièmes places dans le classement par équipes du jour, etc., place au classement général du meilleur coureur des équipes concernées.
Un prix de la combativité est attribué à chaque étape en ligne par un jury, pour récompenser « le coureur le plus généreux dans l’effort et manifestant le meilleur esprit sportif ». Le coureur ainsi récompensé porte un dossard doré lors de l'étape suivante[6].
Tableau récapitulatif de l'évolution des différents classements de la compétition